Fiche Pédagogique Thème : Interculturel Public : Collégiens Âge : 11-12 ans Niveau : B1 Activité : Présenter la biographie de Maria Callas But : Créer une mallette pédagogique contenant du matériel logiciel et documentaire sur la vie et la carrière de Maria Callas Production orale : Après avoir lu la biographie de Maria Callas, parlez des étapes importantes de sa carrière. Est-ce que vous croyez que Maria Callas était une femme heureuse dans sa vie?
La vie est comme un poème… ÉCOLE PRIVÉE COLLÈGE - LYCÉE M A R I A C A L L A S La vie est comme un poème… 1923-1977 La plus grande soprano , une diva de l’ opéra.
MARIA CALLAS… LA VIE COMME UN POÈME Issue d’une famille pauvre, Maria Callas est née le 2 décembre 1923 à New York. Ses parents, Georges et Evangelia Kalogeropoulos, s’ étaient installés à New York cette année – là et avaient changé leur nom à Callas. En 1937, le couple Kalogeropoulos se sépare officiellement et Evangelia retourne en Grèce avec ses deux filles et reprend le nom Kalogeropoulos. À Athènes, Maria est admise au Conservatoire national et commence à faire des cours de phonétique premièrement avec Maria Trivela et ensuite avec Elvira de Hidalgo. La deuxième va lui inculquer les connaissances musicales indispensables pour faire construire sa carrière. Maria a fait sa première apparition pendant l’ Occupation au théâtre national d’ Athènes (rue Akadimias) le 4 juillet 1941 dans le rôle de Tosca. Dès le premier moment, tout le monde se rend compte de son talent exceptionnel, ce qui provoque les regards envieux de la part de ses collègues et leurs efforts de la faire éloigner de la Scène lyrique.
Invitation du Conservatoire National pour la présentation des cours de chant dirigés par la professeur du Conservatoire National Mme Maria Trivella le 11 avril 1939 à 18:45 h. Entre autres, Mlle Marianna Kalogeropoulou y prend part.
Maria Callas à Athènes, jeune adolescente
Après la libération de la Grèce en 1945, Maria Callas retourne aux États-Unis et rencontre Giovanni Zenatello, ténor à la retraite, qui recherche une soprano pour chanter la Gioconda de Ponchielli aux arènes de Vérone (Italie). Sous la direction du chef d’ orchestre italien Tulio Serafin, Callas chante avec grand succès et dès ce moment-là elle devient la soprano la plus demandée pour des rôles comme Aida, Turandot, Isolde et Brunnhilde dans les opéras de Wagner en 1949.
Tout au long de sa carrière, elle mène un travail dur, elle étudie sans relâche!
A Venise, Callas a interprété le rôle de Brunnhilde pour trois jours et ensuite elle a remplacé une collègue malade en interprétant le rôle principal d’ Elvira à l’ Opéra I puritani. Cet heureux concours de circonstances lui donne la possibilité de goûter de grands succès et constitue le véritable point de départ pour arriver à la Scala de Milan, l’ un de plus importants théâtres d’ opéra du monde. En 1950, elle chantera là, pour la première fois, Aida. Après ce grand succès, les grands opéras du monde ouvrent leurs portes à Maria Callas. … en 1952 Londres, …en 1952 Chicago, … en 1954 New York… ….. Λονδίνο το 1
Maria Callas connaissait parfaitement le style classique italien, elle avait de l’ instinct et du talent dramatique exceptionnel. Chaque fois qu’elle montait sur scène, elle provoquait l’ excitation et l’ enthousiasme du public. Tous les regards étaient braqués sur elle… Tout le monde adorait la manière qu’ elle chantait, qu’ elle parlait, qu’ elle se comportait… En 1959, Callas rencontre à Vérone l’ industriel Giovanni Battista Meneghini et l’ épouse. Meneghini sera à la fois son mari, son mentor et son impresario et jouera un rôle catalysateur dans sa carrière. Depuis, les réussites se succèdent…
Plus tard, elle rencontre à une réception Aristotelis Onassis, le fameux armateur grec, dont elle est tombée amoureuse. Au début, cette relation amoureuse a influencé positivement la vie de Callas mais au cours de route cette relation a été prouvée négative…
Le 7 décembre 1951, Callas ouvre la saison de la Scala de Milan avec Elena dans les Vêpres Siciliennes de Verdi avec grand succès. Au cours des sept années qui suivirent, la Scala sera la scène de ses plus grands triomphes dans une multitude de rôles. En 1955, Callas chante la Traviata de Verdi à la Scala de Milan dans la production historique de Luchino Visconti.
La présence de Maria Callas au théâtre d’ Épidaure fut un triomphe sans précédent.
Le 27 octobre 1956, Callas a interprété Norma de Bellini au Metropolitan Opera de New York pour la première fois de sa vie. Le 5 août 1957, elle retourne à Athènes et chante dans le théâtre d’ Hérodion à l’ occasion du Festival d’ Athènes.
En 1960, la Diva chante «Norma» dans le théâtre d’ Épidaure et l’ année suivante «Médée» (mise en scène d’ Alexis Minotis). En 1962, elle interprète le rôle de Médée à la Scala de Milan (mise en scène d’ Alexis Minotis, costumes de Yannis Tsarouchis). C’ est un vrai triomphe!
Le mois de janvier 1964, Francisco Zeffirelli persuade Callas de revenir sur la scène à Covent Garden pour une nouvelle production de Tosca, qui restera dans les mémoires. En mai 1964, Callas chante Norma à Paris sous la direction de Zeffirelli dans une mise en scène spectaculaire. En dépit de certains petits problèmes vocaux, les représentations ont un grand succès.
En 1973, Callas met en scène avec Giuseppe Di Stefano Les «Vêpres Siciliennes» et dans la même année elle effectue avec lui une tournée de concerts. Le 8 décembre, Callas chante à l’ Opéra de Paris et ce fut sa dernière apparition publique. C’ était un triomphe absolu! Le public la rappelait une dizaine de fois scandant Viva Maria et jetant des bouquets de fleurs sur la scène. La dernière prestation publique de Maria Callas a lieu le 11 novembre 1974 à Sapporo (Japon). Les multiples problèmes vocaux ont contraint la cantatrice à interrompre. Elle a pris la décision difficile de se retirer du monde de l’ opéra.
D’ octobre 1971 à mars 1972, elle dirige la Juilliard School de New York, où elle donne également des cours d’ interprétation (ou MASTER CLASSES). Cela fut une grande étape dans sa vie.
A partir de 1974, elle s’ enferme dans son appartement parisien s’ enfonçant dans la solitude. Elle perd confiance et elle goûte à ce sentiment d’ insécurité. En se rendant compte qu’ elle n’ a pas de débouchés, elle se renferme sur elle-même. Son amie fidèle, Vasso Devetzi, lui tient toujours compagnie. Quelques années plus tard, elle meurt brutalement d’ un arrêt de cœur.