MARIJO PRÉSENTE

LE CHÂTEAU DE VERSAILLES

Le roi Henri IV fut le premier à remarquer le village de Versailles à cause de ses bois foisonnant de gibier. Son fils, Louis XIII ,y acheta un pavillon de chasse, en 1624, et le remplaça, dès 1631 ,par un petit château. À la mort de Mazarin, Louis XIV, décidant de gouverner par lui-même, choisit de développer Versailles comme signe de sa Grandeur. Il fit réaliser d’importants travaux qui durèrent de 1668 à 1710. Louis XV et Louis XVI les poursuivirent. On peut dire que, de 1682 à 1789, Versailles fut le symbole de la royauté. Après son mariage avec Marie-Louise d’Autriche, Napoléon entreprit , à son tour, de montrer sa puissance en restaurant et remeublant. Puis, Louis XVIII réhabilita les appartements royaux, tandis que Louis-Philippe décida d’en faire un musée dédié à toutes les gloires de la France. Il fut inauguré le 10 juin 1837.

Après la grande grille, les constructions de briques, pierre et ardoises, sont le rappel du premier château construit par Louis XIII .

La vue des bâtiments qui entourent la première cour, est beaucoup moins harmonieuse que celle de l’arrière, côté parc. Louis XIV voulut conserver l’aspect de la première construction et, par la suite, les architectes auraient aimé lui donner une apparence plus haute et plus noble. Dans cet esprit furent construits la chapelle et le bâtiment à colonnes.

Chapelle et pavillon, à droite de la cour, que l’on découvre après avoir franchi les grilles monumentales.

Le domaine comprend trois châteaux et dépendances, les jardins et le parc. Il représente, aujourd’hui, 200 hectares, 20 km de route, 200 000 arbres, 35 km de canalisations, 11 ha de toitures, 2 153 fenêtres, 700 pièces, 67 escaliers… J . Hardouin-Mansart fut le maître de l’architecture, tandis que les jardins furent dessinés par Le Nôtre. Vu l’importance des lieux, on comprend facilement que la visite ne peut qu’être partielle, celle des jardins et du parc étant distincte de celle de la résidence royale qui fait l’objet de cette présentation..

La chapelle dédiée à Saint-Louis fut le dernier édifice construit sous le règne de Louis XIV. Elle fut consacrée en 1710. Elle comprenait deux étages, la tribune n’étant accessible qu’au Roi, sa famille et les hauts dignitaires.

Vue de la tribune.

Pour assister à la messe, le Roi devait traverser un vaste salon qui faisait la transition entre les grands appartements et le lieu du culte.

Le grand appartement royal est constitué d’une suite de salons d’apparat qui servaient aux réceptions. Selon la décoration, on y retrouve les salons d’Hercule, de l’Abondance, de Vénus, de Mercure, d’Apollon, de la Guerre, de la Paix, des Nobles et l’apothéose, la Galerie des Glaces. Par opposition, on parle des petits appartements pour ceux qui abritent la vie privée du Roi.

Un coup d’œil à l’extérieur, en parcourant les salons.

Le salon d’Hercule fut construit pour servir de cadre au « Déjeuner chez Simon », œuvre de Véronèse, offerte par la République de Venise, en 1664.

Plafond du salon d’Hercule, réalisé par Lemoyne. Ce salon servit de salle de bal au XVIIe siècle.

Plafond du Salon de Diane.

Plafond du Salon de Mars.

Le salon de Mercure était une chambre de parade Le salon de Mercure était une chambre de parade. Pour rappeler cette fonction d’origine, on y a placé le lit commandé par Louis-Philippe pour la chambre du Roi, quand Versailles fut transformé en musée.

Galerie des Glaces.

Plafond de la Galerie des Glaces.

Dans les appartements privés, la chambre du Roi.

Le Cabinet du Conseil.

Le lit de la Reine et son Ciel de lit.

Décoration de la chambre de la Reine.

Lorsqu’il installa son musée, Louis-Philippe consacra une pièce, appelée « Salle du Sacre », à Napoléon Ier. Elle est décorée d’une grande toile de David représentant le Sacre du 2 décembre 1804 et d’une autre de Corot rappelant la bataille d’Aboukir. Au centre de la pièce, une colonne, en porcelaine de Sèvres, évoque les victoires de Napoléon, lors de la campagne d’Allemagne, en 1805.

Vue partielle du sacre

Vue partielle de « La bataille d’Aboukir » par Corot.

La visite des appartements se termine par ceux du Dauphin qui se trouvent à l’étage au-dessous. Un escalier permettait de l’atteindre à partir de l’antichambre du Roi. Par sa bibliothèque, il communiquait avec l’appartement de la Dauphine.

Portrait du Dauphin.

Table de travail et un globe commandé, en 1780, par Louis XVI, pour l’éducation du Dauphin..

La bibliothèque

Chambre de la Dauphine.

Avant de quitter les lieux, un rapide coup d’œil sur le proche environnement du château.

Perspective des bassins et du Canal.

Musique : Wolfang Amadeus Mozart Eine Kleine Nachtmusik : Menuetto-Allegro-Trio Références : Versailles, guide de visite. Photos, conception, réalisation : Marie-Josèphe Farizy-Chaussé Mai 2008 marijo855@gmail.com

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