UNIFORMES DES CHASSEURS ALPINS LORS DU PREMIER CONFLIT MONDIAL PPS DE RATZEL PATRICIA
portant le manteau à capuchon. Chasseur du 24ème BCA portant le manteau à capuchon.
14 ème compagnie du 30 ème BCA à l'instruction1914
DANS LES VOSGES.--Un détachement du 11e chasseurs alpins occupe le point dit le «Champ du Feu», au Sud de Schirmeck, et incendie la maison forestière qui était machinée en forteresse.
le caporal Boyer dédicace cette photo à son Le 23 juin 1915, le caporal Boyer dédicace cette photo à son camarade marsouin "Mich". Unis dans le malheur, les deux hommes semblent avoir perdu leurs yeux, probablement gazés. Ils ont été décorés de la Médaille militaire et de la Croix de guerre avec palme.
le bataillon est stationné à Bistchwiller en Alsace, Le 10 décembre 1915 le bataillon est stationné à Bistchwiller en Alsace, près de Thann, ou il exécute des travaux préparatoires à une attaque. Cette carte photo prouve que les casques adrian mod. 1915 ont été ornés du cor de chasse dès le mois de décembre 1915
Les "enfants de l'Isère", de la classe 1905 du 14ème bataillon de chasseurs alpins
Uniformes et équipements La tenue portée avant 1891 : la tarte sans ornement, la tunique à double rangée de boutons modèle 1867, la taillole portée par dessus la tunique, ceinturon d'infanterie, pantalon gris de fer foncé à passepoil jonquille, bandes molletières.
tarte ornée du cor de chasse, vareuse-dolman modèle Uniformes et équipements Vers 1900, la tenue de ce chasseur du 12ème BCA a évoluée : tarte ornée du cor de chasse, vareuse-dolman modèle 1891 à bourrelets d'épaules.
Gustave CARTAUT, caporal du 11ème BCA, porte le collet à capuchon court porté avant le manteau à capuchon. En dessous on distingue la veste "ras-cul" modèle 1867.
La vareuse-dolman : introduite le 28 janvier 1891. En drap bleu foncé, avec un grand collet rabattu qui, maintenu par une agrafe, peut se remonter autour du cou pour résister aux rigueurs du climat. Le pantalon reste le modèle 1867 : droit, en drap bleu passepoilé jonquille, il est légèrement modifié en 1893 et en 1897. Parfois certains chasseurs le modifient en dessous du genoux en le resserrant pour faciliter le port des bandes moletières, ou le retaillent en "fuseau" ou en "knicker".
Le peloton des dispensés du 23e BCA en 1903. Tous les hommes de troupe et les sous-officiers (sauf l'adjudant) portent le manteau à capuchon mod. 1892.
Le dolman à brandebourgs modèle 1883 : En drap fin noir, à sept brandebourgs noir et une rangée de sept boutons. Les marques de grade sont en forme de noeuds hongrois, les pattes d'épaule en forme de trèfle, les boutons estampés d'un cor de chasse.
La vareuse-dolman modèle 1891 Confectionnée en drap fin ou en tissus léger bleu foncé. Elle reçoit un collet rabattu de 110 mm de hauteur dans les angles duquel viennent prendre place deux écussons en drap du fond avec le n° du bataillon brodé en cannetille d'argent. Elle ferme devant par 7 petits boutons d'uniforme et comporte deux poches. Deux éléments la rendent reconnaissable entre toutes : des parements de manches façon "botte" de 130 mm de hauteur et des "bourrelets" d'épaule de 22 mm d'épaisseur au milieu (troupe et sous-officiers uniquement). Les insignes de grade sont en soutache en argent de 4,5 mm de largeur, en forme de chevron. Autorisée pour les officiers seulement en décembre 1903, à titre de tenue facultative, la tunique modèle 1893 restant normalement de rigueur.
A col droit (peu pratique en montagne), en drap fin, fermant par 7, La tunique modèle 1893 A col droit (peu pratique en montagne), en drap fin, fermant par 7, puis 9 boutons en 1911. Elle comporte en général deux poches de poitrine et deux poches de hanche, ainsi que des parements de manche rectangulaires ornés de trois boutons
des officiers de chasseurs alpins Les tenues non réglementaires des officiers de chasseurs alpins
de chasseurs forestiers sont dans les Vosges. Les tenues non réglementaires Hiver 1914-1915. Ces officiers des 28eme, 68eme, 6eme BCA, et un sous-lieutenant de chasseurs forestiers sont dans les Vosges. Des peaux de chèvres leur ont été distribuées par l'intendance.
Les régiments d'infanterie alpine (RIA) Un groupe d'hommes du 159ème RIA, accompagnés d'un chien.
L’infanterie alpine participa activement à l’introduction du ski dans les troupes de montagne françaises, notamment le 159ème RIA. Des essais sont menés dans ce régiment dès 1899
Un groupe d'hommes du 157ème RIA en manoeuvres. On distingue bien Le béret basque, dit grand béret ou tarte : autorisé seulement en 1896, il existe cependant déjà avant cette date. Il est orné d’une grenade garance à 7 flammes en drap découpé (1896). En manœuvre, le parti ennemi le recouvre d’une housse blanche Un groupe d'hommes du 157ème RIA en manoeuvres. On distingue bien les housses blanches mises sur les bérets.
Avant 1896 : on rencontre fréquement le n° du régiment brodé sur une pièce de tissu rapportée sur la tarte. Avant 1896, on le trouve orné du n° du régiment, ainsi que parfois accompagné d'un edelweiss
A gauche sur cette photo le lieutenant colonel Blazer du 14ème BCA porte un piolet à long manche (vers 1904-1907).
Le dolman à brandebourgs modèle 1883 La tenue des officiers Le dolman à brandebourgs modèle 1883 En drap fin noir, à sept brandebourgs noir et une rangée de sept boutons. Les marques de grade sont en forme de noeuds hongrois, les pattes d'épaule en forme de trèfle, les boutons estampés d'une grenade Lieutenant du 96ème RI portant le dolman à Brandebourgs modèle 1883.
Un sous-lieutenant du 97ème RIA portant la vareuse modèle 1886. La tenue des officiers Un sous-lieutenant du 97ème RIA portant la vareuse modèle 1886. Datable entre 1889 et début 1891. Cet officier, probablement issu du rang porte la Médaille militaire Effet rarement observé sur des officiers d'Alpins, il s'agit normalement d'une tenue d'exercice ou du matin. Elle est autorisée le 11 juin 1886 et supprimée le 7 février 1893. En drap gris de fer bleuté, ornée d'une rangée de sept boutons timbrés de la grenade, elle comporte 6 poches sur le devant. A partir du 22 mai 1891, et jusqu'à sa suppression, elle sera confectionnée en drap noir de dolman
l'infanterie "classique". Détail de la vareuse. Les manches sont sans parements, les marques de grade à galons plats alors qu'elles sont règlementairement en chevron dans l'infanterie "classique".
(réservé aux chasseurs), qui y est brodé. Les pattes de collet sont La tarte n'est pas ornée du célèbre cor (réservé aux chasseurs), ni de la grenade qui ne sera introduite qu'en 1896. C'est le numéro du 97ème qui y est brodé. Les pattes de collet sont garances, avec numéro brodé en or.
(peu pratique en montagne), en drap fin, fermant par 7, La tunique modèle 1893 A col droit (peu pratique en montagne), en drap fin, fermant par 7, puis 9 boutons. Elle comporte en général deux poches de poitrine et deux poches de hanche Cet adjudant (sous-officier) du 158ème régiment d'infanterie alpine porte la tunique modèle 1893, avec une rangée de sept boutons estampés de la grenade.
porte une rangée de neuf boutons, comme celle de ce lieutenant La tunique modèle 1893 A partir de 1911, la tunique modèle 1893 porte une rangée de neuf boutons, comme celle de ce lieutenant du 39ème régiment d'infanterie. On remarquera également le port de la superbe pelisse d'astrakan, flottante sur les épaules, ce qui strictement interdit. Cet officier porte aussi la médaille de l'ordre du Nicham Iftikar (Tunisie)
porte la tunique modèle 1893, mais avec une rangée de sept Sur cette photo datée de décembre 1912 ce capitaine du 159 ème RIA porte la tunique modèle 1893, mais avec une rangée de sept boutons alors que depuis 1911 elle devrait en comporter neuf.
(jusqu'en 1859) et des Guides de la garde impériale du second empire. La pelisse Effet des plus fastueux, la pelisse n'était plus portée que par les Hussards (jusqu'en 1859) et des Guides de la garde impériale du second empire. Elle réapparaît cependant dans une coupe simplifiée en 1875 chez les officiers de cavalerie, puis son port est progressivement étendu aux officiers montés des autres armes en 1889, puis à l'ensemble du corps des officiers en 1894. En drap de même nuance que le doman (ou la tunique à partir de 1893), bordée d'astrakan noir, la pelisse ferme sur le devant par 5 brandebourgs tressés de même couleur. Son coût élevé (rappelons que les officiers paient leur uniforme et une partie de leur équipement) est de l'ordre de deux à trois mois de solde d'un Lieutenant, ce qui la réserve aux plus fortunés. Son port est strictement réglementé : elle doit être enfilée et fermée, le port jetté sur les épaules (à la hussarde) est prohibé. Aucune marque de grade n'apparaissant sur la pelisse, elle doit toujours être portée avec le képi, pour pouvoir déterminer le grade de son porteur. Elle ne peut pas être portée en tenue de campagne. Il s'agit donc essentiellement d'une tenue de service ou de ville. Il est à noter que les officiers de Chasseurs à cheval et de Hussards portent un modèle identique de pelisse, mais en drap bleu ciel, alors que toutes les autres armes la portent en drap noir.
de chasseurs à pied en pelisse La pelisse Un lieutenant du 10ème bataillon de chasseurs à pied en pelisse
La vareuse modèle 1913 Un capitaine du 97ème RIA. le 9 octobre 1914,
elle est destinée uniquement La vareuse modèle 1913 Autorisée en octobre 1913, elle est destinée uniquement à la tenue de campagne. En drap gris de fer bleuté, avec les boutons cachés par un rabat, elle comportait une ceinture boutonnée, 4 poches et un col droit. C’est la principale tenue portée par les officiers lors de l’entrée en guerre
FIN PHOTOS ET COMMENTAIRES DU NET