Présentation des études Banque mondiale

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Transcription de la présentation:

Présentation des études Banque mondiale Un nouveau modèle de croissance pour Djibouti & Transport et logistique à Djibouti 25 juin 2012 Remerciements : Toute l’ équipe tient á vous remercier chaleureusement pour votre hospitalité et pour la disponibilité des équipes du Ministère des finances et des autres points focaux, ainsi que l’organisation impeccable des missions qui ont précédé ce rapport. Présentation de l’équipe : Mr Loic Chiquier, Directeur du département en charge des secteurs financier et privé dans la région MENA Mr David Craig Directeur pays. Sherine, Vincent , Ahmedou, Robert , Introduction de l’étude L’objet de cette discussion est de présenter les grandes lignes du rapport, mais aussi de discuter d’une éventuelle Feuille de route pour Djibouti C’est le fruit d’une réflexion qui tente de répondre à un enjeu critique qui est le Pb endémique du chômage et qui répond à la préoccupation des autorités Des questions nous ont interpelés : comment entamer un processus de diversification de la croissance, et quelles sont les pistes pour exploiter le potentiel de Djibouti, comment se caractérise ce potentiel. Quels sont les facteurs bloquants qui empêchent la réalisation de ce potentiel Methodologie: principalement des traveau de terrains qui ont ete realise lors de 2 missions en septembre et en Janvier de cette annee aucour desquelle nous avions arrete les secteirs porteurs lors d une premiere mission d identification , et realsie le valuation des secteurs en deuxieme phase en janiver . Elle a consisté en des entretiens avec les gros operateurs etrangers, les PME locales, les insitutions.

Plan de la Présentation Partie 1 Le modèle actuel de croissance n’est pas durable Une croissance peu diversifiée et intensive en capital Chômage de masse Faiblesse du secteur privé Partie 2 Le potentiel de Djibouti demeure sous-exploité Opportunités et atouts stratégiques de Djibouti Transport/logistique Tourisme Pêche Télécommunications Partie 3 Feuille de route pour Djibouti La première partie dresse l’ état des lieux et tente d’ apporter des éléments de réponses á des questions que l’on a jugées importantes pour Djibouti , comme par exemple : Comment évaluer les performances de l’économie djiboutienne ? Est-ce que cette performance est durable pour réduire la pauvreté et créer de l’emploi? Est-ce qu’elle s’inscrit dans une perspective de long terme ? On a aussi voulu porter un regard sur les contraintes les plus importantes  , donc quelle sont les facteurs bloquant….. ? nous en avons tiré …ou ( a constaté) La 2 partie traite de la question du potentiel de croissance dont dispose Djibouti . On a essayé d’identifier les actions qui pourront valoriser ce potentiel . Pour les secteurs porteurs qui sont  : Le transport – le tourisme – la pêche – les télécommunications - Les critères que nous avons retenues sont le potentiel du secteur a se développer et sa capacité a créer de l’emploi

Partie 1 : Le modèle actuel de croissance n’est pas durable 3

Taux de croissance dans les pays dynamiques Partie 1 : Le modèle actuel de croissance n’est pas durable Croissance La croissance s’est accélérée ces dernières années. Taux de croissance dans les pays dynamiques d'Afrique de l'Est (2005-2010) PIB par habitant (PPP, USD 2005) On commence par la croissance Ces dernières années globalement la croissance économique à Djibouti a connu une accélération. Entre 2005 et 2010, le PIB a cru 4.6 % en moyenne – en soi c’est une performance satisfaisante – mais qu’il faut á mon sens placer dans son contexte : D’abord l’accélération de la croissance intervient après une décennie marquée par une contraction – et elle n’a pas retrouvé son niveau des années 90. Ensuite, si on veut se comparer à des pays de la région – des pays que nous qualifions de dynamiques , on constate que ces pays affichent tous á peu prés 7% de croissance . Donc le message principal que la performance actuelle de Djibouti est à nuancer , La production s’est contractée dans les années 1990. La croissance n’a pas retrouvé le même niveau depuis. Les pays dynamiques de la région affichent un taux de croissance d’environ 7 %.

Partie 1 : Le modèle actuel de croissance n’est pas durable Croissance ICOR (ratio du taux d'investissement sur le taux de croissance) sur la période 2005-2010 Structure du PIB (2010) La croissance est liée à la localisation privilégiée de Djibouti. Elle est surtout orientée vers les secteurs des services et du commerce Elle reste fortement intensive en capital et elle crée peu d’emplois Les sources de la croissance sont très concentrées sur le plan sectoriel. La croissance est très intensive en capital.

Partie 1 : Le modèle actuel de croissance n’est pas durable Chômage La forte pression démographique sur le marché du travail va s’accentuer dans les années à venir. Demandes et placements auprès de l'Agence nationale pour l‘emploi (ANEFIP) Effectifs de l‘Université de Djibouti Des pressions fortes vont continuer de s’exercer sur le marché du travail . ces pressions vont augmenter en quantité car la population en âge de travailler va augmenter, et aussi en qualité car on va avoir de plus en plus de diplômés qui vont arriver sur le marché de l’’emploi Le niveau de croissance actuel permettrait à peine de résorber le chômage existant , Pour entamer un processus de réduction du chômage le taux de croissance doit être de 8% a Et même a ces niveau on continuera avec un niveau élevé de chômage a l horizon 2020 . Inadéquation entre l’offre et la demande de compétences ( filiale d enseignement generale qui domine le secondaire et la majorite dans l universitaire est aussi dominée par les sciuences sociale Contraintes qui affecte les autres secteurs porteurs identifies Djibouti sera confronté à l'apparition du phénomène des diplômés chômeurs.

Partie 1 : Le modèle actuel de croissance n’est pas durable Chômage Projections du taux de chômage à l'horizon 2020 Comme on l’a dit précédemment Le niveau de croissance actuel permettrai a peine de résorber le chômage existant QUI Avoisine les 60% EST UN DES PLUS ELEVES AU MONDE. Donc Pour entamer un processus de réduction du chômage le taux de croissance doit être de 8% Et même a ces niveau on continuera avec un niveau élevé de chômage a l’horizon 2020 . Le chômage s’établi autour de 60% , ce chiffre est concordant selon différente source d information 3 enquêtes confirmant ce chiffre i) le recensement , l’enquête sur la gouvernance ET celle sur le Khat Elles sont déroulées sur des échantillons différents qui donnent un chiffre comparable. La croissance n a pas permis une reduction du taux de pauvrete qui est stabilisé autour de 40% Ces projections sont coherentes avec les previsions du FMI HYPOTHESE: La croissance de la population en âge de travailler est de 2% , pour absorber ces 2% il faut de la croissance Pour chaque 1% de croissance les opportunités d emploi augmente de 0.5% Il faut 5% pour stabiliser le chômage Avec un des taux de chômage les plus élevés du monde, Djibouti devra doubler son rythme actuel de croissance pour pouvoir entamer une réduction du chômage.

Partie 1 : Le modèle actuel de croissance n’est pas durable Faiblesse du secteur privé Le secteur privé est confronté à un environnement défavorable à son développement. Prix moyen de l'électricité pour les entreprises (cents $ / kWh) Salaire mensuel moyen d'un travailleur non qualifié ($, 2011)   Le coût des facteurs est très peu compétitif et pèse lourdement sur le développement du secteur privé Parmi les contraintes qui pèsent le plus sur les entreprises , on a identifié l’électricité et le cout élevé du travail. Donc ce cout des facteurs bloque l’émergence d’un secteur manufacturier – par ex aucune industrie manufacturière n’a pu s'implanter durablement en zone franche malgré le cadre incitatif et l'excellente plateforme logistique qu’ elle offre On remarque que des Pays plus productifs que Djibouti avec un niveau de développent plus élevés se caractérisent par des niveau de salaires moyen moins élevés. La fiscalité élevé du travail aggrave le cout du travail , elle ne favorise pas le recrutement de personnel qualifié. Le coût des facteurs est très peu compétitif et pèse lourdement sur le développement du secteur privé.

Partie 1 : Le modèle actuel de croissance n’est pas durable Faiblesse du secteur privé Le secteur privé, qui sera le principal pourvoyeur d’emplois, est très étroit et très peu structuré. Nombre d'entreprises déclarant un CA supérieur à 100 000 $ Ventilation sectorielle des entreprises déclarant un CA supérieur à 100 000 $ Ces contraintes ne favorise pas l émergence d un secteur privé . Le secteur privé qui dans un contexte d’espace budgétaire limite , aurait du être le moteur d’une croissance diversifiée et créatrice d’emploi, est peu structuré… On a compté a peu prés 141 entreprises structure tournées principalement dans les services et le commerces définies comme ayant déclaré un CA égal ou supérieur a 100,000 Dollar Elles sont concentrés sur le secteur du service et du commerce . Elles opèrent souvent sur des opérations ponctuelles. Leur manque de structure ne leur permet pas de répondre a la demande des grands donneurs d’’ordre On estime que seulement 141 entreprises sont véritablement structurées. 

Partie 1 : Le modèle actuel de croissance n’est pas durable Faiblesse du secteur privé Le classement défavorable de Djibouti reflète un problème très profond d'environnement des affaires. Indicateur « Facilité de faire des affaires »  du rapport Doing Business (classement sur 183 pays, 2012) Coût de l'enregistrement d'une entreprise (en % du revenu national par habitant) Djibouti est très mal classé sur l’indicateur global “Doing Business”. Ce classement reflète des problèmes profond de l environnement des affaires Par exemple l’indicateur sur la création d entreprise illustre bine ce phénomène. Depuis 2006 (première année dans laquelle Djibouti à été mesuré), aucune amélioration du processus de création d’entreprises a été constatée. le système fiscal djiboutien est défavorable aux petites entreprises et présente un caractère fortement régressif, dans la mesure où la pression fiscale est décroissante avec la taille de l'entreprise. L'une des distorsions majeure réside dans le dispositif de la patente, qui est calculée de manière forfaitaire, indépendamment de la taille de l'entreprise. Cet impôt, qui a été supprimé dans de nombreux pays, décourage fortement la création d'entreprise et incite les entreprises à rester dans l’informel Les barrières réglementaires et fiscales élevées ne favorisent pas la formalisation.

Partie 1 : Le modèle actuel de croissance n’est pas durable Gouvernance économique Indice du respect de l'Etat de droit (0-100) Nombre de jours pour faire appliquer un contrat commercial par la justice Source : Governance Matters, Banque Mondiale, 2011 la qualité de la gouvernance economique est penalisante pour les invesstisseurs . Constant partage par l ensemble des indicateurs internationaiux , et surout par le travail de terrains . Source : Doing Business, 2011, indicateur "Appliquer un contrat"

Partie 1 : Le modèle actuel de croissance n’est pas durable Diagnostic Le modèle actuel a atteint ses limites : il n’est pas durable. Les risques sur la stabilité et la cohésion sociale vont s’accroître. Il faut repenser un nouveau modèle pour Djibouti basé sur le développement d’un potentiel encore sous-exploité. Ce model a atteint ses limites dans la mesure ou il ne pourra plus faire face aux pressions qui vont s exercer sur le marché du travail . Il pose un risque sur la stabilité sociale . Il faut repenser un nouveau modèle de croissance 12

Opportunités et atouts stratégiques Localisation géostratégique (porte d’entrée de la Corne de l’Afrique) Sécurité Patrimoine naturel (maritime et terrestre) Potentiel économique largement sous-exploité : 35 000 emplois possible à l’horizon 2025 pour l’ensemble des secteurs Heuresement, pour appuyer un nouveau model Djibouti dispose d’atouts stratégiques Securité: la région est considérée comme instable a cause des conflits , mais Djibouti dispose d atoutrs securitaire et est considere comme stabe et securisé Patrimoine naturel execptionel tant pour le tourisme que pour la peche avec un fort potentiel encore inexploite 13

Partie 2 : Le potentiel de Djibouti demeure sous-exploité Analyse sectorielle Transport & logistique Tourisme Pêche 14

Remarquable complexe portuaire et logistique Partie 2 : transport & logistique Situation actuelle Remarquable complexe portuaire et logistique développé en partenariat avec Dubaï

Partie 2 : transport & logistique Situation actuelle 2 atouts géographiques - principal accès à la mer de l’Ethiopie (85 millions d’habitants)  transit - sur une des plus grandes routes maritimes du monde  transbordement

Partie 2 : transport & logistique Situation actuelle Forte interdépendance avec l’Ethiopie - transit éthiopien : x 4 depuis 2000 et représente en moyenne ~85 % du trafic du port (importations >> exportations) - plus de 90 % des imports/exports éthiopiens passent par Djibouti (vs. Berbera et Port Soudan)

Partie 2 : transport & logistique Situation actuelle Route nationale revêtue en assez bon état jusqu’en Ethiopie Port + route + services de transit = chaîne logistique qui fonctionne bien Chemin de fer djibouti-éthiopien à l’arrêt Chaîne logistique fonctionne bien en comparaison des autres corridors en Afrique (cf. tableau de l’étude 2005 sur les temps de transit) : pas de convois, pas de postes de police tous les 50 km, pas de quotas

Partie 2 : transport & logistique Situation actuelle Secteur phare de l’économie - environ 20 % du PIB - revenus portuaires = 20-25 % des recettes de l’Etat - 10 % de l’emploi national (~15 000 emplois dont 6 500 directs)

Opportunités de croissance du secteur Partie 2 : transport & logistique Opportunités de croissance du secteur Perspectives de croissance économique forte et durable en Ethiopie (~8 % par an) Desserte potentielle du Sud Soudan nouvellement indépendant Intégration économique du COMESA Potentiel de création d’emplois dans les activités de transit, les services aux transporteurs routiers (ex. mécanique), l’entretien des routes Intégration du COMESA : surtout Ethiopie et Sud Soudan Entretien des routes : actuellement peu d’entretien en dehors du corridor

Contraintes et faiblesses Partie 2 : transport & logistique Contraintes et faiblesses Quasi monopole du port vis-à-vis de l’Ethiopie n’est pas assuré indéfiniment car il existe de sérieux concurrents potentiels (ex. Assab et Berbera) Secteur portuaire à forte intensité capitalistique et métiers de plus en plus qualifiés ex. ~ 100 emplois directs nets (qualifiés) créés par DCT pour 400 M$ d’investissement Transport et logistique créent relativement moins d’emplois que d’autres secteurs ex. 17 000 $ d’investissement créent 1 emploi dans le transport contre 2 à 10 dans la construction Manque de personnel parlant anglais et de techniciens (ex. mécaniciens, électriciens, logisticiens) Risque de forte baisse du dépotage des conteneurs à Djibouti du fait des nouvelles procédures de transit avec l’Ethiopie (connaissement direct) Camionnage de transit totalement dominé par Ethiopiens Risque de dégradation accélérée du corridor routier par manque d’entretien Absence de stratégie cohérente de développement du secteur

Priorités et principes recommandés pour l’action de l’Etat Partie 2 : transport & logistique Priorités et principes recommandés pour l’action de l’Etat Principes - Pas de rupture radicale avec le passé mais faire mieux ce qui est déjà relativement bien fait pour ancrer Djibouti comme port incontournable de l’Ethiopie - Utiliser le transport et la logistique comme source de revenu fiscal pour lever les contraintes de développement dans d’autres secteurs de l’économie (ex. tourisme) Priorités - Stratégie cohérente pour optimiser les ressources limitées - Partenariat gagnant-gagnant avec l’Ethiopie - Cadre public-privé pour gérer le corridor - Amélioration du traitement du transit éthiopien - Formation de la main d’oeuvre locale

Plan d’action à court terme Partie 2 : transport & logistique Plan d’action à court terme Action 1 – Minimiser l’investissement associé à la reconstruction du chemin de fer entre Djibouti et Addis. Action 2 - Solliciter le conseil d’une tierce partie indépendante pour l’évaluation de contrats importants et complexes. Action 3 - Etablir un centre de formation pour « former des formateurs » et développer des options détaillées de formation. Pendant ce temps, renforcer la coopération sud-sud pour former les Djiboutiens en dehors du pays. Action 4 - Etablir un comité permanent qui inclut le secteur privé pour la gestion du corridor Djibouti-Addis. Action 5 - Encourager la transition des Douanes de Djibouti vers le système Sydonia et considérer la mise en place d’un service de dédouanement accéléré pour les opérateurs de transport autorisés. Pourquoi ? Le risque est important qu’il n’y ait pas suffisamment de trafic qui se rabatte sur le rail ce qui entraînerait un faible retour financier et économique pour Djibouti. L’Ethiopie devrait supporter la plus grande part de risque puisque la majeure partie du trafic sera en transit vers l’Ethiopie. Pourquoi ? Les expériences passées montrent que Djibouti pourrait bénéficier de telles consultations d’autant plus que Djibouti est sur le point de s’engager dans des projets d’infrastructure majeurs et complexes comportant de grands risques (ex. la reconstruction du chemin de fer Djibouti-Ethiopie, le nouveau port de Tadjoura et le nouveau chemin de fer desservant le nord-est éthiopien). Pourquoi ? Le manque de compétences spécialisées à Djibouti constitue un obstacle au développement de transport et de logistique modernes (ex. mécaniciens et logisticiens). Il y a un besoin urgent de formations professionnelles. Pourquoi ? Le corridor Djibouti-Addis pourrait bénéficier d’interactions plus transparentes et efficaces entre les autorités publiques et les opérateurs et usagers privés. Pourquoi ? Djibouti devrait maintenir et renforcer la compétitivité de sa chaîne logistique pour ancrer sa position de port principal et privilégié de l’Ethiopie.

Plan d’action à moyen terme Partie 2 : transport & logistique Plan d’action à moyen terme Action 6 - Développer une stratégie pour le secteur des transports ainsi que des plans directeurs pour chaque sous-secteur (routier, ferroviaire, portuaire, aérien). Action 7 - Mobiliser des revenus fiscaux pour le Fonds d’entretien routier et encourager les firmes créées par ses ex-agents à pouvoir entrer en compétition pour l’exécution de contrats d’entretien routier. 6. Pourquoi ? Plusieurs projets d’infrastructure onéreux sont envisagés en l’absence de stratégie, ce qui fait courir au Gouvernement le risque de prendre des décisions opportunistes et opaques. Il existe une large gamme de projets envisageables avec des taux de rendement économique très différents, d’où la nécessité d’établir une stratégie pour maximiser les bénéfices et tirer le meilleur parti des ressources limitées de Djibouti. 7. Pourquoi ? La bonne condition du corridor routier doit être maintenue en vue de rivaliser au mieux avec d’autres corridors potentiels (ex. Berbera-Addis).

Partie 2 : Le potentiel de Djibouti demeure sous-exploité Tourisme Le tourisme à Djibouti est peu développé par rapport à ses potentialités. Djibouti a le potentiel pour créer une véritable « success story » touristique.

Partie 2 : Le potentiel de Djibouti demeure sous-exploité Tourisme Situation actuelle Nombre annuel d’arrivées de touristes internationaux à Djibouti (2003-2010) Arrivées de touristes internationaux par rapport à la population (%, 2010) ONTD

Partie 2 : Le potentiel de Djibouti demeure sous-exploité Tourisme Situation actuelle Recettes du tourisme international (% PIB) Nombres d’emplois formels dans le secteur hôtelier (CNSS, 2010) Très peu les secteurs d’agence de voyages et guides La faiblesse des recettes se reflète sur l’emploi : moins de 2000 emplois dans le secteur hôtelier.

Partie 2 : Le potentiel de Djibouti demeure sous-exploité Tourisme Contraintes Djibouti ne dispose pas d'une véritable politique touristique. Le Plan stratégique pour le développement du tourisme élaboré en 1999 n'a jamais été véritablement mis en œuvre. Sans une stratégie d'aménagement, les investisseurs ne peuvent pas prendre le risque d'investir (ils ont besoin de sites viabilisés). Il faut aller les chercher et non pas les attendre. En l'absence de politique dynamique touristique, il y a un grand déficit d’image. La faible connectivité du pays est un frein majeur au développement du tourisme. Deficit d’image: Djibouti est une des destinations touristiques les plus securisées

Evaluation du potentiel Partie 2 : Le potentiel de Djibouti demeure sous-exploité Tourisme Evaluation du potentiel Djibouti pourrait accueillir jusqu'à 500 000 touristes à l'horizon 2030. Projection des arrivées de touristes internationaux à Djibouti (en milliers) Cette projection permettrai de créer prés de 50,000 emplois directes et indirectes a l’horizon 2030 Un potentiel de création de près de 50 000 emplois directs et indirects à l’horizon 2030

Evaluation du potentiel Partie 2 : Le potentiel de Djibouti demeure sous-exploité Tourisme Evaluation du potentiel Djibouti dispose de ressources naturelles et culturelles exceptionnelles. Ressources marines Ressources terrestres et géologiques Ressources culturelles Le pays est riche en ressources marines, terrestres et culturelles qui constituent un ensemble d'actifs touristiques à fort potentiel de développement. Plusieurs sites pourraient ainsi être classés au Patrimoine mondial de l'humanité.

Evaluation du potentiel Partie 2 : Le potentiel de Djibouti demeure sous-exploité Tourisme Evaluation du potentiel Dynamiser trois pôles pour se transformer en une destination de premier plan pour la Corne de l’Afrique DJIBOUTI CAPITALE : pôle de loisirs et de plaisance DJIBOUTI POLE BALNÉAIRE : avec au départ trois complexes  Arta Plage – Khor Ambado Les Sables Blancs – Tadjoura – Ras Ali La Mangrove de Godoria DJIBOUTI POLE DE TOURISME ECO-RESPONSABLE : un tourisme solidaire fondé sur l’implication des communautés locales

Partie 2 : Le potentiel de Djibouti demeure sous-exploité Tourisme Plan d’action Action 1 Elaboration d’un schéma directeur d’aménagement touristique du littoral (cartographie, plans d’aménagement, études de faisabilité), en particulier des trois zones touristiques prioritaires : Arta Plage – Khor Ambado Les Sables Blancs – Tadjoura – Ras Ali La Mangrove de Godoria Action 2 Mettre en place une politique aéroportuaire : Rénovation et agrandissement de l’aérogare Djibouti – Ambouli Amélioration de la gouvernance aéroportuaire Facilitation des procédures à l’entrée de Djibouti EXPLIQUER GOUVERNANCE Rénovation et agrandissement de l’Aérogare Djibouti-Ambouli (les informations disponibles concernant le projet de nouvel aéroport ne sont pas suffisantes pour apprécier sa pertinence et son opportunité économique). Amélioration de la gouvernance aéroportuaire : concession de la gestion de l’aéroport conformément aux meilleures pratiques internationales, opérationnalisation des accords d'Open Sky, réduction des taxes aéroportuaire pour permettre une réduction des prix des billets d’avion. Facilitation des procédures à l'entrée de Djibouti : visa unique pour nationaux IGAD, visa délivré directement au guichet de la police de l’air après achat d’un timbre fiscal, visa à entrées multiples pour permettre des circuits touristiques régionaux, par exemple avec l’Éthiopie.

Partie 2 : Le potentiel de Djibouti demeure sous-exploité Tourisme Plan d’action Action 3 Renforcer les moyens de l’ONTD pour garantir une promotion efficace Mise en place d’un service « promotion des investissements » en liaison avec l’ANPI Mise en place d’un meilleur système de collecte et d’analyse des statistiques Lancement d’une grande campagne d’image Action 4 Réaliser les démarches pour obtenir le classement des plus beaux sites culturels et naturels de Djibouti dans la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO : Lac Assal Lac Abbé Forêt du Dai Gravures rupestres d’Amburma

Partie 2 : Le potentiel de Djibouti demeure sous-exploité Tourisme Plan d’action Action 5 Renforcer les filières de formation aux métiers du tourisme Opportunité de mise en place d’un institut de formation aux métiers du tourisme et de l’hôtellerie en partenariat public-privé Couvrir l’ensemble des métiers : gestionnaires de campements, moniteurs de plongée, animateurs de développement touristique eco-responsables et formation spécifique de guides en prévision de l’inscription sur la liste Unesco du patrimoine mondial

Partie 2 : Le potentiel de Djibouti demeure sous-exploité Pêche Situation actuelle Ressources relativement abondantes et sous-exploitées Niveau des prises faible par rapport au potentiel Consommation faible mais en progression constante Un port de pêche unique mais en bon état Une garde côte opérationnelle

Partie 2 : Le potentiel de Djibouti demeure sous-exploité Pêche Situation actuelle Etude réalisée par la GTZ en 1996.

Principaux points de débarquement Partie 2 : Le potentiel de Djibouti demeure sous-exploité Pêche Situation actuelle Principaux points de débarquement

Partie 2 : Le potentiel de Djibouti demeure sous-exploité Pêche Contraintes Absence de réactualisation du potentiel Importante activité de pêche illégale Infrastructures limitées et peu réparties sur le littoral Répartition inégale des débarquements tout au long de l’année Formation insuffisante ou inadaptée Contrôle de qualité déficient Commercialisation peu agressive Coûts de production élevés Absence de traditions maritimes

Partie 2 : Le potentiel de Djibouti demeure sous-exploité Pêche Atouts Une ressource disponible et variée Un marché intérieur en progression Apport en capital relativement faible pour la pêche artisanale Une bonne rentabilité de l’activité Une haute intensité en main d’œuvre avec des effet d’entrainements

Nombre d’emplois potentiels. Partie 2 : Le potentiel de Djibouti demeure sous-exploité Pêche Evaluation du potentiel Nombre d’emplois potentiels. Introduction constante de 17 bateaux comme ceux introduits en 2011 / 2012.

Evaluation du potentiel Partie 2 : Le potentiel de Djibouti demeure sous-exploité Pêche Evaluation du potentiel Quantités débarquées par rapport au potentiel exploité (tonnes) (grands pélagiques et grands demersaux ) Moins du 1/3 du potentiel sera débarqué.

Partie 2 : Le potentiel de Djibouti demeure sous-exploité Pêche Plan d’action Mettre en place une politique des pêches qui sera le cadre du développement du secteur pour la prochaine décennie. Cette politique reposera sur deux piliers essentiels: Pilier I : Préservation de la ressource Pilier II : Optimisation des retombées socio-économiques tirées du secteur Principes directeurs : Maintien de l’interdiction de la pêche industrielle Privilège de l’exercice de l’activité réservé aux seuls nationaux L’accès aux seuls nationaux ne doit pas empêcher certaines formes d’associations qu’il faudra étudier au cas par cas. Le maintien de l’interdiction de la pêche industrielle n’exclut pas l’évolution vers des embarcations plus productives et à rayons d’action plus large.

Partie 2 : Le potentiel de Djibouti demeure sous-exploité Pêche Plan d’action Action 1 : Suivre l ’évolution de l’état de la ressource Action 2 : Poursuivre le programme d’acquisition d’embarcations adaptées, avec rayons d’action plus large (en relation avec le potentiel permissible). Action 3 : Renforcer la surveillance et le contrôle des pêches. Action 4 : Renforcer, moderniser et mieux répartir les infrastructures de débarquement Action 5: Créer une structure de formation spécifique aux métiers de la mer ( au sein de l’un des lycées techniques en cours d’installation. Action 6 : Faciliter les procédures et les conditions pour le financement des embarcations (ANPI) ou mettre en place des crédits maritimes. Action 7 : Mettre en place une stratégie de commercialisation et de valorisation des produits de la pêche Action 8 : Réviser les textes régissant le secteur. Action 9 : Renforcer les capacités de la Direction des Pêches

Résultats Préliminaires Partie 2 : Le potentiel de Djibouti demeure sous-exploité Télécommunications Résultats Préliminaires Djibouti est l'un des trois derniers pays d'Afrique disposant d'un monopole dans le secteur des télécommunications Les services de télécommunications sont très chers et de faible qualité Djibouti dispose d'une puissante infrastructure de câbles-sous-marins qui est largement sous-exploitée L'ouverture du marché des télécommunications permettrait de réduire les coûts et d'améliorer la qualité du service Mettre en place les outils législatifs et institutionnels en vue de l’ouverture du secteur Djibouti pourrait promouvoir le développement d’activités d’offshoring. Djibouti est l'un des trois derniers pays d'Afrique disposant d'un monopole dans le secteur des télécommunications Accès aux services de télécommunications reste très limité Les services de télécommunications sont très chers et de faible qualité Djibouti dispose d'une puissante infrastructure de cables-sous-marins qui est largement sous-exploitée.

Partie 3 : Feuille de route pour Djibouti AXE I : Elaborer des feuilles de routes sectorielles Formaliser des plans d’action sectoriels concrets et opérationnels en concertation avec l’ensemble des acteurs concernés AXE II : Contraintes transversale - Mettre en place des mesures pour améliorer l’environnement des affaires Objectif stratégique : envoyer un signal fort et crédible pour changer la perception des investisseurs Prendre des mesures fortes pour améliorer la sécurité juridique des investisseurs : renforcement de la justice commerciale, charte des droits des investisseurs, médiateur de l’entreprise, et arbitrage et médiation dans le court terme Améliorer le cadre réglementaire des affaires (Doing Business) et à court terme commencer par faciliter les procédures de création d‘entreprises L essentiel serai d’offrir de la visibilité sur le secteur. Nécessitera de démarcher les investisseurs de référence qui peuvent structurer le secteur – demandera une démarche pro-active . Jusqu a présent Djibouti a adopté une démarche passive a l’egard des investisseurs , ces démarches pourront offrir un cadre plus clairs aux investisseurs. Elles devront êtres adossées sur des études de faisabilité Envoyer un signal forte et crédible pour changer la perception des investisseurs (amélioration des indicateurs Doing Business). Ce sont les contraintes les plus prioritaires le premier train de reformes doit se focaiser sur ces contraintes qui representes les blocage les plus lourds On peut faire de l AT sur les feuilles de route, sur les mesures pour l environnent des affaires Par ex: Tourisme : AT pour le plan d aménagement des zones Projet d investissement : idée ce serai de choisir un secteur a fort potentiel , créateur d emploi . ( peut etre tourisme

Partie 3 : Feuille de route pour Djibouti Les contraintes «transversales»  qui handicape l'émergence de secteurs porteurs Fiscalité du travail : réflexions nationale – Assises de la fiscalité Formation professionnelle: Solutions d’appui aux secteurs porteurs Energie – cout de l’électricité – Qualité de la gouvernance économique Fiscalité: réformer la fiscalité des entreprises pour alléger la pression sur les petites entreprises, visant notamment la modernisation voire la suppression de la patente ; Alléger les cotisations sociales pesant sur les salaires, à travers par exemple la suppression de la part relative aux allocations familiales, comme c’est le cas par exemple à Djibouti Free Zone, ce qui ramènerait le taux de cotisation de 20 % à 14 %.

Toute l’équipe vous remercie pour votre excellente collaboration 47