La carte du haïku
Histoire du haïku
Au Japon Influence chinoise en amont par la peinture et la poésie Le tanka, poème de 31 syllabes né au 9e siècle, le renga ou tanka en chaîne Des maîtres du haïku : Bashô (Matsuo) (1644-1694) Chiyo-Ni (1703-1775) Buson (Yosa) (1716-1783) Ryokan (1758- 1831) Issa (Kobayashi) (1763-1827) Sôseki Natsume (1867-1916) Santoka (1882-1940) Hôsai (Ozaki) (1885-1926)
En dehors du Japon Paul-Louis Couchoud (1879-1959), André Faure, Albert Poncin pour l’Europe R.H. Blyth (1898-1964) pour les Amériques
Les support de diffusion Les supports papier les supports électroniques
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électroniques le site, le blog Internet les listes de diffusion les forums sur Internet
Les rencontres autour du haïku
Des temps anciens à aujourd’hui Les concours ; du temps de la cour impériale du Japon à nos jours, partout dans le monde Festivals et expositions Le kukaï, rencontre en groupe pour proposer puis choisir en aveugle des haïku La ballade haïku le renku, écriture à plusieurs, poèmes liés
Le haïku toujours aussi moderne sur le fond, sur la forme Le fond et la forme Le haïku toujours aussi moderne sur le fond, sur la forme
Les tendances le haïku classique, avec les mots de saisons (kigo), le respect du 5,7,5 syllabes, la spiritualité (taoïsme, shintoïsme, zen), la nature. le haïku contemporain (plus de liberté vis-à-vis du 5,7,5 syllabes)
Le fond L’émotion L’originalité l’instant bref l’éphémère la limpidité du sens
La forme la précision, le choix des mots la simplicité, la brièveté les syllabes 5,7,5 ou court long court peu de ponctuation jouer sur les oppositions, les juxtapositions utiliser les césures
Les écueils dresser une liste le moi le lyrisme le jugement la métaphore
les formes voisines le haïga (haïku et peinture/calligraphie) le senryu (haïku ironique, autodérision ou critique) renku (poèmes en chaîne) haïbun (haïku et prose)
De quelques poètes marquants Poètes japonais
Bashô Vieil étang - au plongeon d'une grenouille l'eau se brise Matsuo Bashô (1644-1694) s'installe dans les années 1680, dans son " ermitage au bananier ", construit pour lui par ses disciples près d’Edo, adopte son pseudonyme définitif (Bashô veut dire bananier) et décide de " faire du haïkaï sa vie. Vieil étang - au plongeon d'une grenouille l'eau se brise
Buson Il créera l'école de poésie Shankasha et il organisera l'écriture de haïku collectif. Il meurt le 25 décembre 1783 et est enterré près de l'ermitage de Bahô Une autre longue journée Le printemps se termine Dans le vieil étang une sandale immergée Ah ! Neige fondue
Chiyo Ni On dit qu'elle composa son premier poème à l'âge de six ans. À12 ans elle va chez le maître de haïku Hansui afin qu'elle y apprenne l'art de la calligraphie et de la composition poétique. une montagne après l'autre se dévoile - premières bruines L'eau limpide ni dedans ni dehors
Issa Kobayashi Issa, de son vrai nom, Kobayashi Nobuyuki (alias Yatarô dans sa jeunesse), est né en 1763 dans le village de Kashiwabara dans la province de Shinano et est mort en 1828 à Kashiwabara. Il fait partie de l'école de haïkai Katsushika. Puis il se fait moine et adopte son nom de Haikai-je Nyudu Issa ba : moine laïc du temple Haïkai. Être là, tout simplement, au milieu de la neige qui tombe.
Ryokan Ryokan, né en 1757 ou 1758 à Izumaki a pour vrai nom Yamamoto Eizô. Il meurt en 1831. D'une famille de 7 enfants, il devient disciple du moine zen Kokusen, il devient prêtre. Puis il s'en va errer, avant de revenir s'installer dans la montagne, à la mort de son père. La fenêtre ouverte tout le passé me revient - bien mieux qu'un rêve ! A cet endroit même au pied du cerisier en fleur dormir toute une nuit.
Shiki Shiki naît en 1867 et meurt en 1903. De la calligraphie et de la peinture il s'adonne au haïku. Il créera une école de haïkus. Et publie quelques recueils de haïkus et dans la revue Hototogisu. Cent collines et la couleur des feuilles d'automne en un seul regard Une triste scène d'hiver : le chien d'un village aboie après une folle