Le Développement des activités de R&D en Chine Anglès d’Auriac Louis Thoma Cédric Tran Jimmy
Sommaire I. Le Constat de la Chine Actuelle -Made in China -De l’atelier au Laboratoire du Monde -Dates clés de l’innovation dans le système chinois II. La Chine sur la voie du Technologique -Politique Scientifique et Technique -L’Enseignement Supérieur -Les Changements de Stratégies des firmes étrangères en R&D -L’Engagement des entreprises chinoises dans la R&D -La Chine et la Conquête Spatiale III. Bilan et importance de la R&D pour l’avenir de la Chine -Nuances -Perspectives technologiques -Synthèse -Enjeux et Ouverture
Made in China 3ième Puissance économique mondiale (Croissance du PIB 10%) « Atelier du monde » : - Coût de production de 0,8€/h - Coût de la main d’œuvre de 0,6€/h 1er exportateur mondial: - Etats-Unis: 1er importateur de produit chinois (21%) -85% de la production mondiale de jouets, montres -55% des appareils photos et des ordinateurs portables - 30% des téléviseurs et des machines à laver Pays “socialiste à économie de marché” la Chine s’impose comme la 3ième plus grande puissance économique mondiale avec un PIB atteignant plus de 4 400 milliards en 2008. Avec une croissance moyenne du PIB avoisinant les 9,5% de 1979 à 2007, l’essor économique de la Chine s’explique par l’ouverture économique impulsée par Deng XiaoPing ainsi qu’à la priorité mise sur l’industrie depuis plus de 20 ans. Aussi, la Chine a donc misé une grosse partie de son développement économique sur la production de biens manufacturés à faible valeur ajouté (textile,jouets…). Grâce à des prix très bas, s’expliquant par une main d’oeuvre très nombreuse et bon marché ainsi qu’un taux de change très compétitifs, la Chine est très souvent perçu, à juste titre, comme l’atelier du monde ou plutôt comme la “platefrome d’assemblage du monde” 60% des exportations de la Chine proviennent des activités d’assemblage de composants importés. Et pour cause, le taux horaire d’un ouvrier chinois dans les manufactures est d’environ 0,6 € pour un coût avoisinant les 0,8€ de l’heure. Ce qui justifie qu’un vêtement de base produit pour le compte d’une multinationale par une entreprise chinoise a un coût de revient de $5 est vendu aux consommateurs Américains à environ $45! Ce qui explique que la Chine est actuellement le premier exportateur mondial :L’essentiel de ce commerce se fait avec l'Union européenne (20,4%), les États-Unis (17,7%), Hong Kong (13,4%) et le Japon (8,1%). Les points forts des exportations chinoises sont les tracteurs, les montres et les jouets (85 % du marché mondial), les appareils photographiques et les ordinateurs portables (55 % du marché), les téléviseurs et les machines à laver (30 %), 15 % pour l'acier. Cependant, bien que l’industrie ayant permis son dynamisme économique pendant plus de 20 ans, la Chine a depuis quelques années montré sa volonté de vouloir évoluer sur une production de biens à plus forte valeur ajoutée. Plus qu’une volonté du parti, l’évolution vers la production de biens technologiques nécessitant d’important investissements en R&D, est vital pour faire perdurer la prospérité économique d’une grande Nation; et ce pour plusieurs raisons.
De « l’atelier au laboratoire du monde » Une volonté affirmée de l’Etat de faire de son pays une grande puissance technologique: -Des investissements croissants réalisés en R&D -Des mesures incitatives stimulant la R&D Une réelle nécessité de s’orienter vers la production de biens à plus forte valeur ajoutée: - Emergence de pays affichant des coûts de production concurrentiels -Une évolution nécessaire au regard de la théorie de l’oie sauvage De ce fait, le parti a depuis 2000 une politique d’investissement en R&D incitative. En plus d’investir quelques milliards de dollars dans la R&D chaque année, le gouvernement a également adopté des politiques fiscales en faveur des entreprises ayant des activités tournées vers la R&D et ce, qu’elles soient étrangères ou chinoises. Cette attitute de l’Etat à vouloir s’imposer comme un acteur majeur d’un point de vue technologique s’explique par la volonté d’être indépendant en termes de savoir-faire technologique qui dynamiserait l’innovation au sein du pays. Volonté d’autant plus compréhensible quand on sait que les 4/5 des exportations high-tech sont réalisées par des filiales d’entreprises étrangères. Par ailleurs, la Chine ne peut se reposer sur ses Loriets en éspèrant pouvoir bénéficier de sa réputation d’”atelier du monde” pendant des années; et ce du fait de l’émergence de nouveaux pays sur la scène internationale à même de pouvoir concurrencer avec les coûts de productions Chinois (Pays de l’Europe de l’Est, certains pays d’Afrique, l’Inde) à meme de produire avec une qualité parfois bien meilleure que la Chine. Annecdote: Le Nile Textile Group, à capitaux chinois, s'est installé dans la zone franche de Port-Saïd, à l'extrémité nord du canal de Suez, avec une usine faisant travailler 600 personnes, 80% d'Egyptiens et 20% de Chinois. Argument de poids pour amener les industriels chinois à délocaliser: la possibilité d'importer les matières premières sans taxes ni impôts, pourvu que le produit fini soit exporté. Une aubaine pour le Nile Textile Group, qui importe 60% de ses produits de base et expédie hors d'Egypte, en particulier vers les Etats-Unis, la quasi-totalité de sa production de vêtements bon marché, étiquetés "made in Egypt" au lieu de "made in China". "Dans les usines où les salaires sont fixes, on gagne au plus entre 700 et 800 livres (environ 85 à 100 euros) par mois. Dans cette entreprise, on s'en sort mieux qu'ailleurs", assure Mansour el-Saïd, un contremaître. Quelque 950 entreprises chinoises sont installées dans les zones franches égyptiennes, représentant un investissement total de près de 200 millions d'euros. Comme l’a fait le Japon, la Chine est amené à evoluer au regard de la théorie de l’oie sauvage : on observe qu'un pays initie le processus d'industrialisation sur un produit à faible technicité, il en devient exportateur, puis l'abandonne pour un produit à plus haute valeur ajoutée. Cet "abandon" permet à un autre pays d'entamer son propre processus d'industrialisation. Ainsi, on observe trois phases : premièrement, le pays importe le produit, puis, il substitue la production nationale aux importations avant de l'exporter. Suite au Japon, les nouveaux pays industriels (NPI) de la première génération (Singapour, Corée du Sud, Hong-Kong, Taïwan) ont ainsi entamé leur industrialisation dans les années 1960. Dans les années 1980, une seconde génération de NPI apparaît (Thaïlande, Malaisie, Philippines et Indonésie). L'industrialisation de la Chine s'appuie sur d'autres éléments, mais son insertion récente dans l'économie mondiale se rapproche de ce modèle d'industrialisation.
Dates Clés du virage technologique Dates clés de l’innovation Passé Glorieux Une Période de Décadence Une Ouverture synonyme de Développement L’attrait pour les innovations n’est pas nouveau 1820-1950: On passe de 33% de PIB mondial à 5%: Repliée sur elle même la chine ne connaitra pas l’évolution des science et des innovations techno des 18 et 19 s en occident. 1820-1950: La 1ère université chinois moderne a été créé en 1898. lien : chinese government support for science and (technology W. Baochen ) 1949-1978: Très peu développé dans les années 50, le dispositif scientifique et universitaire s’est retrouvé décimé par « le grand bon avant » et la révolution culturelle (1958-1976). Les officiels s’accordent à dire depuis longtemps que la RC a fait prendre au pays un retard d’au moins 10ans. En particulier, les universités st restées fermées pendant 4 ans et bon nombre de chercheurs ont été forcé de se reconvertir en manœuvre et ne st jamais retournés dans leurs laboratoires. Durant cette période, le système de recherche chinois restait calqué sur le modèle soviétique (l’activité de recherche est concentrée dans quelques institutions d’Etat, en l’occurrence, l’Académie des Sciences de Chine au détriment des universités) 1978 : Il a fallu attendre 1978 et l’annonce par Deng XiaoPing que l’activité intellectuelle constituée aussi une forme de travail et pour que l’enseignement supérieur soit à nouveau légitimé. A partir de cette date, vient s’ajouter telle une 2nde strate un système de recherche organisé sur le modèle occidental. Désormais, le dispositif de recherche est décentralisé et devient compétitif. Mutation des systèmes: les politiques apportent une évolution en terme de financement et d’autonomie. -Soviétique : les projets de recherche émanaient exclusivement de l’Académie des Sciences chinoises au dépend des universités. La recherche était centralisée. De plus, la volonté politique et donc les moyens étaient beaucoup moins marqués. -Occidental : les dispositifs de recherche n’émanent plus seulement de l’Académie des Sciences mais sont dispersés. Par exemple, la Fondation des Sciences Naturelles a été créé. Dorénavant, elle finance les projets de recherche : 60% projets venant d’université, 23% pour l’Académie des Sciences. Une véritable compétition et une véritable émulation a dc été créé.
Les Acteurs Académie des Science de Chine 155 laboratoires clés nationaux 10 centres de recherche nationaux Secteur Privé Chinese Academy of Sciences: China’s highest academic institute and comprehensive research center in natural sciences Enterprises takes the role of research institute as major R&D actor In China Organigramme Les Acteurs de la R&D : - Conseil des affaires d’Etat Ministère (de la Science et de la Technologie, Ministère de l’éducation) - L’ Académie des Sciences de Chine (exemple Lenovo) Fondation des Sciences naturelles de Chine - Entreprises 1150 universités 53 parcs nationaux industriels hi-tech Champion nationaux
Politique Scientifique et Technique Les initiatives en faveur de l’innovation: Création de Parcs Technologiques (ZES et ZEST) Soutien du capital risque Appuie aux entreprises prometteuses Marchandisa tion des anciens centres techniques et de recherches Programmes nationaux (863 973 Torch) Acteurs : -ASC (regroupe 89 instituts de recherche, emploie 43 000 scientifiques et ingénieurs) -FSNC (agence de moyens qui subventionnent certaines universités et des laboratoires de l’Académie des Sciences) Label NKL Programme Torch Spark (« une étincelle peut mettre le feu à toute la pleine ») The national strategy (2002) Shifted from imitating to making independent innovations and technological strides, aiming at the international sci-tech heights. Programs The 863 Program Medium- to long-term plan 8 areas: biotechnology, space technology, information technology… The Torch Program and hi-tech development zones 53 hi-tech development zones 30,000 hi-tech enterprises Supported by preferential treatment The 973 Program The largest investment by Chinese government The 973 Program (approved by June 1997) Object: To improve China's capabilities of independent innovations To provide scientific support for the future development of the country. Key figures: 133 projects 175 chief scientists € 0.25 billion total , € 2-3 million for each project National High-Tech R&D program (863) Presentation Developed in 1986 by four chinese scientists: WANG Dahen, WANG Ganchang, YANG Jiachi and CHEN Fangyun Aproved by DENG Xiaoping personally Implemented during three successive Five-year Plans Orientation & Objectives To boost innovation capacity in the High-Tech sectors to strive to achieve breakthroughs in key technical fields that concern the national economic lifeline and national security to achieve “leap-frog” development in key high-tech fields in which China enjoys relative advantages Major tasks Develop key technologies for the construction of China’s information infrastructure Develop key biological, agricultural and pharmaceutical technologies to improve the welfare of the Chinese people Master key new materials and advanced manufacturing technologies to boost industrial competitiveness Achieve breakthroughs in key technologies for environmental protection, resources and energy development to serve the sustainable development of our society Création de centres d’innovation Soutien à la création de Clusters industriels
Exemple de Parcs Technologique Zhongguancun (Pékin) Zhangjiang (Shanghai) Mise en place d’infrastructures impulsées par le gvt et/ou des entreprises privés par la création de parcs scientifique Publications : 2000 à 2006, de 18% à 23% (part ds les publications mondiales). 3ème rang mondial au niveau des publications Brevets : 2000 à 2006, + 124% Chercheurs : 1,1 en 2007 contre 1,4 aux USA Dépense en R&D : 136 milliards d’euros d’investissement en 2006 (respectivement 130 md pr le Japon,330 md pr les USA et 230 pr l’UE des 15) Les parcs technologiques de Chine orientale regroupe 70% des entreprises situées dans des parcs technologiques, 70% des revenus des parcs chinois et 55% de leurpersonnel.
Le Renforcement de l’Enseignement Supérieur Volonté Politique Programmes 211, 985 Politique d’incitation de retour au pays Défi de la démocratisation Augmenter le nombre d’étudiants Augmenter le nombre d’établissements d’enseignement supérieur Universités Le rôle prépondérant des Universités dans la R&D chinoise Projet 211 Lancé en 1995, le projet 211 vise à transformer une centaine d'universités réparties sur l'ensemble du territoire chinois, c'est-à-dire moins de 10 % des universités chinoises, en établissements d'excellence dans le domaine de la formation et de la recherche. Le projet 211 a permis de dresser une carte universitaire des disciplines clés enseignées, de rénover et agrandir de nombreux campus, de développer un réseau informatique universitaire haut débit et une bibliothèque numérique nationale. Programme 985 Le programme 985 vise à favoriser le développement de disciplines clés dans les universités en les subventionnant conjointement avec les gouvernements provinciaux. Ce projet a accéléré la fusion des universités, le recrutement de professeurs de haut niveau ou d'experts étrangers renommés. Il a permis la réforme du système du personnel enseignant, le renforcement de la recherche, l'association entre universités, centres d'études et entreprises et le renforcement de la coopération internationale Objectifs de l’enseignement supérieur (2010) : taux de scolarisation de 25%, 30 millions d’étudiants, 1,4 millions d’étudiants chercheurs, volonté globale d’améliorer la qualité de l’enseignement supérieur L’exode des cerveaux chinois est bien réelle et continue. Aspect culturel : Hyper-sélection Volonté politique : - programme 211 et 985 - politique d’incitation de retour au pays Défi de la démocratisation de l’enseignement supérieur Coopération dans le domaine de l’éducation (MBA…)
Evolution du nombre des établissements d’enseignement supérieur et celui de étudiants
Changements adoptés en matière de R&D en Chine par les entreprises étrangères Les Raisons d’investir dans la R&D en Chine Les Principaux Changements des stratégies en R&D des firmes étrangères Exemple France Télécom Pourquoi investir dans la R&D en Chine ? Accès au marché chinois Réduction coûts de R&D Accès aux nouveaux talents Présences de parcs technologiques Changements : Des investissements de plus en plus importants Le changement le plus important concerne le changement de mentalité de la part des entreprises étrangères vis-à-vis du transfert technologique et de la propriété intellectuelle en Chine. En effet, auparavant, seules les activités de R&D les moins stratégiques et les moins développées, les moins « pointues » étaient délocalisées en Chine, notamment afin de profiter de coûts de recherche bien inférieurs et du potentiel du marché chinois. Le transfert technologique existait bel et bien mais les intérêts vitaux des entreprises étaient conservé dans les centres de R&D Occidentaux. Cette frilosité est entrain de s’estomper et on assiste bel et bien à un chgt de mentalité des entreprises étrangères qui n’hésitent plus à délocaliser et à créer de nouveaux centre stratégiques, avec des technologies de pointes. (ex Novartis, France Télécom). Ceci se traduit de plus en plus par des partenariats avec de grands groupes chinois. Des entreprises qui ne cherchent plus seulement une meilleure compétitivité prix mais également une visibilité sur le long terme sur le marché chinois • Extension de son centre R&D de Shanghai • Partenariat stratégique avec les « Shanghai Institutes for Biological Sciences » (SIBS) • Inauguration en 2008 du centre de biométrie de Beijing • Lancement d’un programme de bourses pour récompenser les chercheurs chinoisSanofiAvenCs Les investissements étrangers restent la clé de la R&D en Chine
Comment a évolué l’engagement des entreprises chinoises dans la R&D ? Des entreprises peu tournées vers des activités de R&D : (25% seulement ont une activité de R&D) - Un système peu ancré dans la culture chinoise (manque de connaissances scientifiques) - Des investissements très coûteux Les entreprises chinoises encore peu tournées vers des activités de R&D : - Seulement 25% des grosses et moyennes entreprises chinoises ont un pôle R&D - Le système de R&D peu ancré dans la culture chinoise ( la R&D est aux Chinois ce qu’est le Développement Durable aux Français) Toutefois un Etat qui, certes sans contraindre les entreprises chinoises incitent à investir dans la R&D via différents moyens 75% des exportations « technologiques » sont issues des entreprises étrangères.
La part de la Chine dans la R&D mondial
Quid du cas emblématique de Huawei 1988: Création de Huawei Télécommunications Co. Ltd à Shenzhen par Ren Zhengfei Entreprise privée au capital « détenu à 100% par les salariés » 87 000 employés dont 40% de chercheurs 1er déposant mondial de brevets dans son secteur Entreprise privée cad fermée non côtée en Bourse Le caractère 华 signifie notamment "Chine", mais peut aussi être utilisé comme adjectif pour signifier "beau", "splendide". Le caractère 为 signifie "action" ou "travail fini". Ren Zhengfei Activités de Huawei: 40% Mobiles, 40% fixes, 20% Terminaux
La Folle expansion de Huawei Ses points forts: - Armée de chercheurs peu chers - Implantation Internationale - Soutien du Gourvernement (cf. China Development Bank) Ses points faibles: - Peu transparent -Image politique -Faible présence aux Etat-Unis - Forte concurrence avec ZTE En 2007, selon ses dirigeants[1], Huawei a réalisé un « chiffre d'affaires » de 16 milliards de dollars US, en hausse de 45 % par rapport à 2006 Côté financements, Huawei a bénéficié, en 2004, d'une incroyable ligne de crédit de 10 milliards de dollars, accordée par la banque d'Etat China Development Bank. Une enveloppe qui lui a notamment permis de se développer à l'international en proposant des prix parfois 50% moins élevés que ses concurrents occidentaux. D'où les suspicions actuelles de collusion avec l'Etat.
La Chine et la Conquête Spatiale Historique des projets spatiaux Motivations et objectifs de ces projets « Nous voulons être reconnus comme une grande puissance technologique et le spatial est un moyen pour cela » l’Administration nationale chinoise de l’espace (CNSA) appartient aujourd’hui à la Costind et a pour mission la gestion des activités spatiales et la coopération internationale dans le domaine de l’espace et de l’aéronautique. Historique Projets Spatiaux : -1970: 1er satellite chinois « Dong Fang Hong-1 » -2003: Shenzhou V, 1er homme en orbit -2004: Moon Probe Project, but: ramener des échantillons lunaire avant 2020 -2005: Shenzhou VI, 2 hommes mis en orbit pdt 5 jours -2008: Shenzhou VII, 1er taikonaute a aller ds l’espace -2009: Shenzhou VIII, Pénétrer le marché mondial de la mise en orbit de satelite commerciaux Projet d’un laboratoire orbital d’ici 2010. 2003: La Chine rejoint le cercle fermé des nations ayant envoyé un homme dans l’espace après l’URSS et les Etats-Unis Pourquoi : Symbole de puissance (club fermé) Affirmation de compétences Motivation militaire et sécuritaire ? Motivation commerciale
Nuances Culture du Management Bureaucratie et administration Fossés R&D Formation des jeunes chinois : seulement 5% dans l’enseignement supérieur contre 21% UE, 35% USA (2001)6 Culture de l’abandon : au niveau de l’enseignement supérieur, des entreprises, technologique, géographique (revers de la médaille)
PerspectivesTechnologiques Plan 2006-2020 pour le développement technologique et scientifique : Amélioration de la capacité d’innovation ( 2020 : 2ième Rang mondial en dépôt de brevet et publications scientifiques: - Par l’augmentation du nombre de scientifiques -L’intensification de la recherche dans des domaines clés (aérospatial, la médecine, l’informatique…) Des objectifs réalisables sous certaines conditions: - Améliorer le niveau social (éducation et santé) - Développer l’éducation dans les zones rurales Buts de l’amélioration de la capacité d’innovation : renforcer l’utilisation de la science et de la technologie, la promotion du développement social et économique et le renforcement de la sécurité (avec le développement d’un armement moderne et indépendant) Les objectifs chiffrés sont : Un rapport DIRD/PIB de 2,5% en 2020. 2% pour 2010. 1,34% en 2006 Accroître de 60% la contribution de la science au PIB Réduire la dépendance technologique à 30% Amélioration de la capacité d’innovation (2020 : 2ième rang mondial en dépôt de brevets et en publications scientifiques citées) Augmentation du nombre de scientifiques et d’équipe de recherche de niveau mondial Concept d’une croissance harmonieuse et durable (ex: réduction de la consommation énergétique de 20%) Améliorer le niveau social (éducation et santé) Intensification de la recherche (informatique, sciences de la vie, spatial, océanique, nanotechnologies, nouveaux matériaux) Développer l’éducation dans les zones rurales
Synthèse L’empire du milieu est un pleine renaissance: si la chine a su profiter de son « armée » de main d’œuvre, qui pendant plus de 20 ans lui à permis de s’imposer sur la scène internationale comme « l’atelier du monde », la Chine doit désormais rentrer dans le cercle fermé des puissances technologiques. Pour ce faire, la Chine doit « transformer » son armée de main d’œuvre en armée de « cerveaux ». Mutation géographiquement : la répartition des moyens allouée à la R&D se concentre sur les régions orientales et centrales du pays. Et en particulier sur les 4 provinces côtières de Jiangsu, Zhejiang, Shangdong , Guangdong (22% de la population chinoise, 33% de la DIRD chinoise). R&D concentrée uniquement sur quelques secteurs clés : Fort engagement de l’Etat (politique incitative) (Efforts importants en matière de financement publique de la R&D) Attrait croissant de la R&D pour le secteur privé local et international Une mutation géographiquement fragmentée Une R&D concentrée uniquement sur quelques secteurs clés Une phase d’évolution vers la R&D qui nécessite d’importants changements sociaux
Enjeux et Ouverture La Chine sera-t-elle capable de réaliser la transition entre ses compétences d’aujourd’hui et la volonté de tendre vers l’innovation? L’émergence de grands pays comme la Chine donne une autre dimension à la recherche d’un nouveau mode de développement. La Chine est-elle capable d’inventer son propre modèle de développement ? Une culture chinoise élitiste d’un point de l’enseignement qui porte préjudice à des millions de chinois Les pôles d’excellence auront-ils des effets d’entraînements suffisants pour éviter une Chine à deux vitesses. All investments concentrated on on High Tech (equipments and installations, research on new products). China doesn’t invest enough on fundamental Research (long term innovation). OCDE observes that it should invest more on sectors such as services, energy, environment technologies...
Merci de votre attention!
Sources - Le point -Ministère des Affaires Etrangères - Le Monde - http://www.china-iprhelpdesk.eu/fr/research_development.php - OCDE -http://www.radio86.fr/decouvrir-et-apprendre/business/5997/la-saga-des-entreprises-chinoises-de-sophie-faure-haier-toujours-higher -http://fr.wikipedia.org/wiki/Huawei_Technologies -http://fr.wikipedia.org/wiki/Chine - www.chine-nouvelle.com - http://www.aujourdhuilachine.com/actualites-chine-connexions-n--la-chine-laboratoire-du-monde--2443.asp?1