1.b. La révolution humaniste et la Renaissance La Renaissance s’est définie comme la rupture avec un « âge moyen » et le retour aux origines de la perfection, à savoir l’Antiquité. La relecture des encyclopédies de Vitruve (auteur du traité "De Architectura" ) et de Pline l’Ancien (« Histoire Naturelle ») ont permis de redécouvrir les savoir-faire architecturaux, médicinaux et scientifiques.

Marcus Vitruvius Pollio, dit Vitruve est un architecte romain du 1er siècle av. J-C, (né vers -90 et mort vers -20). D'abord soldat en Gaule, en Espagne puis en Grèce, il est constructeur de machines de guerre avant de devenir architecte à Rome. Ses ouvrages à la fois techniques et imagés, sont ceux d'un artisan, vulgarisateur et compilateur de tradition et de savoir-faire anciens.

Le Moyen Age était critiqué pour son approche austère et superstitieuse des savoirs et de la religion. En fait, les penseurs de l’humanisme ont voulu faire rupture avec la fin du M-A, qui a conjugué guerres et épidémies. La Cité de Dieu (1450) Les danses macabres (1421)

Par ailleurs, la chute de Constantinople a précipité nombre d’intellectuels et de lettrés byzantins en Italie, qui ont apporté les livres du savoir antique dans ce nouveau refuge. L’humanisme est une redécouverte d’un passé longtemps mis de côté. Le siège de Constantinople commence en avril 1453 avec hommes. Le basileus (empereur en grec) Constantin XI se fie aux puissantes fortifications. Le sultan Mehmet II fait appel à toutes les ressources de l'artillerie (25 à 50 grosses bombardes et des centaines de plus petites). L'immense flotte du sultan complète le siège de la ville par le Bosphore et la mer de Marmara. Des dizaines de milliers d'hommes ivres d'impatience entrent dans la ville. Dans la basilique Sainte-Sophie, l'empereur grec meurt, les armes à la main, au milieu de ses derniers soldats. Les combats ont fait morts. Selon la tradition de l'époque, les vainqueurs s'offrent le droit de piller la ville, de violer et de tuer à qui mieux mieux pendant les trois jours qui suivent sa chute. Tous les habitants survivants (25.000) sont réduits en esclavage.

1.c. La révolution humaniste par la Renaissance architecturale et artistique Comment ces réflexions sont- elles sorties des cercles intellectuels romains ? L’architecture permet de déployer les sciences mathématiques et la raison afin de produire une réalité équilibrée, harmonieuse et progressiste

1.c. La révolution humaniste par la Renaissance architecturale et artistique Comment ces réflexions sont- elles sorties des cercles intellectuels romains ? Par les artistes peintres et leurs inspirateurs : les architectes

1.c. La révolution humaniste par la Renaissance architecturale et artistique Comment ces réflexions sont- elles sorties des cercles intellectuels romains ? Par les artistes peintres et leurs inspirateurs : les architectes

1.c. La révolution humaniste par la Renaissance architecturale et artistique Comment ces réflexions sont- elles sorties des cercles intellectuels romains ? Par les artistes peintres et leurs inspirateurs : les architectes L’architecture permet de déployer les sciences mathématiques et la raison afin de produire une réalité équilibrée, harmonieuse et progressiste

Espace Profondeur Patrimoine Interractions Fermetures Ouvertures Durabilité / solidité

Masaccio Scènes bibliques

Brunelleschi, Dôme de l’Église Ste Marie des Fleurs, , Florence

Leon Battista Alberti Façade de l’Église de Sant'Andrea, Mantoue

Vue d'une cité idéale, vers 1470 Anonyme, tempera sur bois, (Urbino, Galerie nationale de la Marche) L'artiste a voulu faire le portrait d'une ville, d'une cité autonome et de progrès, phénomène spécifique à la culture européenne de la Renaissance. Selon les idéaux humanistes, la cité moderne possède une organisation sociale harmonieuse qui favorise le bonheur de ses habitants. Une ville idéale dans un Etat idéal, semblerait être le programme des nouvelles élites urbaines à la Renaissance, toujours soucieuses de maintenir le pouvoir. La paix intérieure et la défense extérieure seraient assurées…

Luciano da Laurana, Vue d’une cité idéale, 1475, Urbino.

 Les architectes ont su exprimer et construire la représentation d’un monde nouveau (ou renouvelé), débarrassé de certaines lourdeurs du Moyen-Age.  En s’appuyant sur l’héritage antique, ils ont redessiné l’architecture et l’urbanisme, et ainsi, ont contribué au rayonnement et à la puissance des villes, qui s’affirment encore plus comme des lieux de pouvoir.