Il était une fois Le sablier Par les élèves du CP A de l’école de Ravine-Vilaine Document réalisé à l’occasion du défi scientifique 2011 de la circonscription de St-Joseph Document transformé en diaporama par Christelle Aubry, A.Sciences

Un jour… Marine et Matthias ont décidé de faire chacun le tour du préau le plus rapidement possible. « Qui a été le plus rapide ? » a demandé Maîtresse.

? C’est Marine ! Non, c’est Matthias !! Non, c’est Marine ! Matthias !

« Comment le savoir ? » a demandé Maîtresse.

« On pourrait compter ! » a proposé Martin. 1..2…3…4…5…6…………..16… 17…18 …. …..25….29… Ah ! Mais c’est fatiguant ça ! Et puis, on ne compte pas pareil pour les deux… On dirait qu’on a compté plus rapidement pour Marine

Alors, nous avons cherché tous les instruments et appareils qui permettent de mesurer le temps qui passe. Voilà ce que nous avons trouvé :

Bryan a même amené un petit sablier à l’école et Marine, le minuteur de cuisine de sa maman. On s’est amusé à les faire fonctionner et à imaginer comment les construire.

Alors maîtresse a dit : « Et si on fabriquait un sablier Alors maîtresse a dit : « Et si on fabriquait un sablier ? » « Comment faire ? » a demandé Rachel. « Je ne sais pas, a répondu maitresse. Je comptais sur vous pour m’aider ! » Alors, nous avons bien observé le sablier de Bryan.

« Ca n’a pas l’air difficile, » a dit Cassandra « Ca n’a pas l’air difficile, » a dit Cassandra. Maitresse a proposé d’utiliser le matériel de la classe. Nous avons trouvé : des bouteilles d’eau, des petites bouteilles de jus, du sucre, de la semoule, des emballages en carton…

Puis, chacun a dessiné le sablier qu’il voulait faire. Dès le lendemain, nous les petits génies, nous avons décidé de réaliser nos sabliers : Groupe 1 : le sablier à eau (dessin de Martin)  

Groupe 2: le sablier à sucre (dessin d’Alexis)  

Groupe 3: le sablier à semoule (dessin de Rachel)  

Nous avons observé que : Le sablier à eau ne s’écoule pas Nous avons observé que : Le sablier à eau ne s’écoule pas. On a bien essayé d’élargir le trou, mais l’eau est restée dans la première bouteille. « « Laissons le là, a dit Owen, pendant la nuit, l’eau va s’écouler doucement. » Hélas, le lendemain, l’eau n’avait pas bougé !

Le sablier à sucre : le sucre s’écoule, mais il faut le secouer par moment parce qu’il forme des petites boules qui ne passent pas. Maîtresse nous a expliqués que c’était à cause de l’humidité.

Le sablier à semoule : Les grains étaient trop gros et formaient aussi des boules. Nous étions bien embêtés. Que faire ? Il faudrait de la semoule fine ou du sable !

Lundi matin : surprise ! Maîtresse nous a ramené du beau sable noir de Grand-Rivière. Par précaution, on l’a mis au soleil toute la journée. Pendant ce temps, nous avons lu le document qui expliquait comment faire un sablier :

Lecture action Fabrication d’un sablier   Matériel nécessaire : deux bouteilles en plastique avec leurs bouchons perceuse ou objet pointu sable fin ou sucre en poudre ou semoule fine pistolet à colle et colle ruban adhésif Déroulement : Coller les 2 bouchons l’un sur l’autre avec le pistolet à colle. Les maintenir avec du ruban adhésif Verser le sable (ou le sucre ou la semoule) dans l’une des bouteilles. Visser les deux bouteilles l’une sur l’autre avec les deux bouchons. Le contenu peut alors s’écouler de l’une vers l’autre bouteille. Mesurer le temps nécessaire pour que la bouteille soit complètement vide

Nous nous sommes mis en groupes Nous nous sommes mis en groupes. Tout le monde voulait être dans le groupe de Martin car il a toujours de bonnes idées pour fabriquer des choses. « Au travail mes petits génies ! » a dit maitresse. Nous avons choisi le matériel, découpé, assemblé, collé.

Voici les résultats : Le groupe de Maxime n’avait pas fait le trou assez large : le sable s’écoulait très lentement. Le groupe de Bryan a percé chaque bouchon avant de coller : les trous n’étaient pas au même endroit. Enfin ! Le sablier du groupe de Martin a été terminé.

Nous avons mesuré le temps écoulé pour vider le sablier : Il faisait 50s. «  Il nous faut un sablier qui fasse 30 secondes », a dit maitresse. Que faire ?

Le groupe de Maxime a proposé d’élargir le trou pour que le sable s’écoule plus vite. Le groupe de Martin a proposé d’enlever une partie du sable et d’ajouter au fur et à mesure en chronométrant chaque fois.

Nous avons essayé les deux et voici ce que nous avons découvert : Quand on augmente la quantité de sable il faut plus longtemps pour qu’il s’écoule. Quand on retire du sable, c’est le contraire. Plus le trou est grand, plus le sable s’écoule vite.

Et voilà ! C’est ainsi que nous, les petits génies du CPa de Ravine-Vilaine, avons construit notre « instrument à mesurer le temps ».  

Nous avons décidé de le faire tenir par notre bonhomme gendarme de l’environnement. Comme cela, on pourra chronométrer le nettoyage de la cour après la récréation. Mais ça, c’est une autre histoire…