BILAN DU SUIVI PLANCTONIQUE EN MER D’IROISE DE 2009 À 2014. INTÉRÊT DE L’ÉTUDE SPATIO-TEMPORELLE DE LA ZONE IROISE LARGE.
La mer d’Iroise: Suivi de la structuration des masses d'eau (front thermique d'Ouessant)
Zone homogène, zone frontale, zone stratifiée
L’importance du plancton http://www.phenomer.org/
Le suivi planctonique mis en place par le Parc Naturel Marin d’Iroise Campagnes océanographiques PNMIR
Paramètres abiotiques et phytoplancton Zooplancton Température Salinité Trait de filet horizontal Trait de filet vertical Phytoplancton pH Chlorophylle a Silicate Phosphate Villefranche-sur-Mer Nitrate + Ammonium
Cloches de siphonophores Zooplancton Amphipodes Cloches de siphonophores Autres crustacés Cladoçères Décapodes Euphausiacés Mysidacés Appendiculaires Chaetognathes Oithona sp. Harpacticoïdes Noctiluca sp. Autres organismes Poecilostomatoïdes Copepoda Limacina sp. Nauplii Œufs Multiples Méduses
Résultats PNMIR Figure 20a: Température de surface enregistrée le 5 mai 2011 (obs. Previmer). Figure 20b : Température de surface enregistrée le 4 juillet 2011 (obs. Previmer). Figure 20c : Température de surface enregistrée le 12 octobre 2011 (obs. Previmer).
La dynamique du phytoplancton Diatomées Dinoflagellés A M J Chlorophylle a Ecosystème perturbé Diatomées Photo M. Gallinari Chlorophylle a Dinoflagellés A M J Ecosystème non perturbé D’après O. Ragueneau
L’importance du silicium Une diatomée consomme en moyenne les NITRATES et les SILICATES dans un rapport 1 : 1 Ecosystème non perturbé Ecosystème perturbé Si N Si N Limitation par Si
Composition Phytoplanctonique en mai 2011
Composition Phytoplanctonique en mai 2011
Composition Phytoplanctonique en Juillet 2011
Composition Phytoplanctonique en juillet 2011
Composition Phytoplanctonique en Octobre 2011
Synthèse du phytoplancton (Campagne PNMIR) Concentrations de différents groupes phytoplanctoniques de la campagne PNMIR de 2011 Abondance et composition phytoplanctonique sur les transects B et D en octobre 2011 et température de surface enregistrée le 12 octobre 2011 petites diatomées en mai diatomées plus grandes et à croissance plus lente en juillet maturation de la communauté phytoplanctonique dominance des nanoflagellés en octobre Rôle front souligné en octobre : une abondance plus forte de cellules phytoplanctoniques au large au nord par upwelling (Cailliau, 2014)
Relation Phytoplancton Zooplancton en mai 2011 60-70% de copépodes
Relation Phytoplancton Zooplancton en octobre 2011 + de 90% de copépodes
Influence de la physique sur le régime alimentaire de poissons pélagiques (Van der Lingen et al., 2006)
Les hypothèses du zooplancton Il existerait une variabilité saisonnière de la composition zooplanctonique, en relation avec les données phytoplanctoniques. Hypothèse 2 La structure en taille des copépodes présenterait une variabilité saisonnière faisant apparaitre des petits copépodes, au mois d’octobre, due à la présence de nanoflagellés, qui favoriseraient la présence de la sardine et par conséquent des prédateurs supérieurs. Le but de l’étude Tester différents indicateurs de suivi permettant de répondre à ces hypothèses.
Abondances et biovolumes des copépodes des traits horizontaux en 2011 Hypothèse 1 : variabilité saisonnière de la composition zooplanctonique. Abondances et biovolumes des copépodes des traits horizontaux en 2011
Hypothèse 2 : variabilité saisonnière dans la structure en taille des copépodes + petits copépodes au mois d’octobre. Rapports petits copépodes sur grands copépodes avec la taille seuil de 900 µm de l'année 2011 des traits horizontaux
Variabilité saisonnière de la structure en taille des copépodes
Variabilité saisonnière de la structure en taille des copépodes
(panaches continentaux) Schéma récapitulatif Bloom printanier (panaches continentaux) Bloom automnal (sels nutritifs des bassins versants, de régénération et de remise en suspension par disparition du front) Phytoplancton Diatomées +++ Nanoflagellés + Phytoplancton Diatomées + Nanoflagellés +++ Copépodes % en abondance + Abondances + P/G + Biovolume + Biovolume des petits + Copépodes % en abondance +++ Abondances ++ P/G ++ Biovolume ++ Biovolume des petits +++ Observation de la pêche de la sardine + Observation de la pêche de la sardine +++
Comparaison 2011 - 2013
Comparaison 2011 - 2013
2013: Température plus froide et installation du front thermique tardif Chloro a Température Chloro a Mai Juillet Octobre 2011 2013
Abondances et biovolumes des copépodes des traits horizontaux en 2013 Hypothèse 1 : variabilité saisonnière de la composition zooplanctonique. Abondances et biovolumes des copépodes des traits horizontaux en 2013
Hypothèse 2 : variabilité saisonnière dans la structure en taille des copépodes + petits copépodes au mois d’octobre. Rapports petits copépodes sur grands copépodes avec la taille seuil de 900 µm de l'année 2013 des traits horizontaux
Conclusion PNMIR Ces résultats ont permis de mettre en évidence l’importance méconnue au sein du Parc marin de la saison automnale et du large. L’année 2013 confirme globalement les résultats de 2011. Elle montre également l’importance du front thermique.
Conclusion PNMIR: Sardine 2010-2011
Conclusion PNMIR: Observations mammifères et oiseaux marins (campagne 2011) 30 dauphins 300-500 dauphins communs 2000-3000 océanites
Conclusion PNMIR: Observations mammifères et oiseaux marins (campagne 2011) 30 dauphins 300-500 dauphins communs 2000-3000 océanites
Conclusion PNMIR: Observations mammifères et oiseaux marins (campagne 2013) 30 – 40 dauphins communs Radeau d’océanites
Hypothèses et Perspectives D’après les données pêches, mammifères et oiseaux marins, la période automnale (octobre) serait un moment dans l’année où les ressources alimentaires sont importantes pour les échelons trophiques supérieurs, notamment au large. Deux points forts : l’importance des nanoflagellés l’importance des zones au large Des prélèvements planctoniques réalisés depuis un bateau de pêche pourraient être envisagés afin de caractériser la population planctonique présente quand il y a un regroupement important de poissons pélagiques. Aussi, l’analyse des contenus stomacaux des poissons pêchés pourrait apporter des précisions importantes concernant le mode alimentaire utilisé par les poissons pélagiques.
Perspectives