TP13 Bilan Activité 1 : Une première approche du devenir d'une chaîne de montagne : la comparaison des restes de la chaîne hercynienne et des Alpes 1- On observe dans la chaîne Hercynienne : migmatites, granites d'anatexie, restes de plis et de failles inverses, fossés d'effondrement (comme la plaine du Forez et de la Limagne), ophiolithes plus ou moins métamorphisées, « métagranite » faciès éclogitique (Saint martin en haut) ou schiste bleu (Groix) ou juste déformés (par métamorphisme) : Gneiss. 2- Comme l'érosion moyenne a été d'environ 0,1mm.a-1 on en déduit qu'en 400 Ma l'érosion a été de 40km. Comme la CC a une épaisseur normale de 30km on en déduit que l'on marche dans la chaîne Hercynienne sur la racine crustale (à 10 km à l'intérieur de celle-ci). Comme elle est en surface cela démontre que la racine crustale est remontée par isostasie : la poussée d'Archimède étant plus intense que le poids de la colonne de roche au dessus, les couches profondes sont remontées. C'est un ajustement isostatique.
TP13 Bilan Activité 2 : Une quantification de l'érosion 1- En comparant l'intensité de l'érosion des différentes zones du globe on peut en déduire : Aucune érosion décelable en milieu marin. Une érosion d'autant plus forte que l'altitude est élevée Une érosion d'autant plus forte que la différence d'altitude locale est élevée Une érosion quasiment nulle au niveau des zones arides et polaires ← attention il existe dans ces zones des érosions spécifiques liées aux glaciers/inlandsis et aux vents (chargés de sable) Une érosion 100 à 200 fois plus intense en milieu tropical humide (type mousson) → la quantité d'eau qui précipite influe positivement sur l'érosion. Donc les 2 principaux facteurs d'érosion sont l'eau et l'altitude. 2- l'érosion dans les Alpes a été de l'ordre de 8km. Cela prouve que même pour une chaîne de montagne jeune l'érosion commence tout de suite et a une intensité importante.