Prof. Andreas Ladner Cours à choix 2012 Démocratie et formation de lopinion 8. Idées politiques, partis et campagnes électorales
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| ©IDHEAP – | | 02/05/2014 | Programme 1.Les campagnes électorales aux Etats-Unis 2.Les idéologies dominantes à partir du 19ème siècle 3.Les partis suisses 4.Les programmes électorales des partis politiques aujourdhui
| ©IDHEAP – | | 02/05/2014 | The 56th United States presidential election took place on November 4, Democrat Barack Obama, then the junior United States Senator from Illinois, defeated Republican John McCain, the senior U.S. Senator from Arizona. Obama received 365 electoral votes, and McCain 173. The popular vote was 69,456,897 to 59,934,814, respectively.
| ©IDHEAP – | | 02/05/2014 | Blue = Obama and Red = McCain
| ©IDHEAP – | | 02/05/2014 | Two step electoral procedure Selection of the candidates: closed or open primaries, caucuses -> presidential nominating convention Election of the Electoral College: 538 electors appointed by each state who formally elect the President and Vice President of the United States.
| ©IDHEAP – | | 02/05/2014 | Democratic Primary Results 2008 (popular vote) Purple denotes an Obama win and gold a Clinton win.
| ©IDHEAP – | | 02/05/2014 | Republican Primary Results 2008 Green denotes a McCain win, yellow a Romney win, and blue a Huckabee win.McCainRomneyHuckabee
| ©IDHEAP – | | 02/05/2014 | "Super Tuesday" in 2012 falls on March 6th
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| ©IDHEAP – | | 02/05/2014 | Les règles du financement public Aux Etats-Unis, il y a aussi un financement public. Mais celui-ci est théorique car la plupart des candidats le contourne. Les aides publiques sont attribuées par Commission électorale fédérale et ne représentent que le quart des dépenses des candidats. Mais ces derniers renoncent très souvent à ces aides. C'est le cas par exemple en 2004, lors de la dernière élection présidentielle aux Etats- Unis. John Kerry et George W. Bush s'étaient vus proposé 45 millions de dollars mais ils les avaient refusés car l'acceptation des fonds publics signifie que le candidat s'engage à respecter un plafond et à renoncer à des fonds privés après avoir obtenu l'investiture du parti, 3 mois avant l'élection de novembre. Or, les budgets de campagne ont atteint une telle somme que le financement public apparaît davantage comme un frein plutôt qu'une aide.
| ©IDHEAP – | | 02/05/2014 | Fonds privés : le vrai financement de la campagne Les subventions publiques étant écartées, les budgets de campagne dépendent uniquement des fonds privés composés de dons d'entreprises et de particuliers. Jusqu'en 2002, les règles de financement étaient assez souples. Aujourd'hui, les dons doivent se faire dans un cadre légal plus contraignant. Il existe deux sources de financement :
| ©IDHEAP – | | 02/05/2014 | 1) Les "Associations 527" Groupes de soutiens créés pour aider financièrement un candidat. Elles peuvent accueillir des dons de particuliers et d'entreprises. Elles jouent un rôle essentiel car n'importe qui peut créer une telle association, avec n'importe quel fond dans n'importe quel but. Généralement, ses associations financent des campagnes de dénigrement de l'adversaire en multipliant les spots de publicité. On appelle ce type de groupes "associations 527" en référence à l'article 527 du fisc américain, qui autorise des groupes politiques indépendants à récolter des fonds sans les contraintes infligées aux candidats. Ces associations ne sont pas soumises au plafond légal sur les dépenses électorales.
| ©IDHEAP – | | 02/05/2014 | 2) "Political Action Comittee" Il s'agit de comité politique créé par des entreprises, des syndicats ou des groupes de pression. Le système de "PAC" a été instauré en 2002 pour tenter de réglementer les appels aux dons. Désormais, toutes les entreprises et tous les particuliers qui veulent apporter leurs soutiens financiers à un candidat doivent verser leurs dons à un comité politique de ce type. Les "PAC" (créés à l'initiative d'entreprises ou de groupes de pression) peuvent donner jusqu'à dollars par candidat, dollars à un parti sur une année, et dollars à toute association politique (type "association 527").
| ©IDHEAP – | | 02/05/2014 | Des budgets illimités, mais des dons plafonnés Affranchis des plafonds publics, les candidats ont donc des budgets de campagne illimités. Lors de la campagne présidentielle en 2004, Georges W. Bush avait dépensé près de 345 millions de dollars et John Kerry environ 380 millions de dollars. Si les budgets sont illimités, les dons sont plafonnés. Les particuliers peuvent donner jusqu'à dollars pour un candidat, dollars à un parti sur une année, et dollars par an à une association politique. En 2007, Hillary Clinton et Barak Obama avaient récolté chacun plus de 100 millions de dollars pour leurs campagnes respectives. Au total, on estime que la campagne présidentielle 2008 pourrait être la plus chère de l'histoire et pourrait coûter entre 1 et 3 milliards de dollars.
| ©IDHEAP – | | 02/05/2014 | Dépenses pour les campagnes en Suisse (Selects 2007) Une estimation des dépenses déclarées par les 1700 candidats indique un total de 25 millions de francs. Plus précisément, 6,1 mio sont dévolus aux candidats UDC, 5,9 mio à ceux du PRD, 4,9 mio au PDC, 2,5 mio au PS et 1,2 mio aux Verts. Un candidat a consacré en moyenne plus de Fr pour sa campagne électorale, c'est-à-dire au moins 5 francs par habitant ayant le droite de vote (4,9 mio de personnes), respectivement au moins 10 francs par votant. S'y ajoutent encore les dépenses des partis pour la campagne électorale, qui, selon les estimations, représentent un montant de plusieurs dizaines de millions et sont donc susceptibles de doubler les dépenses de l'ensemble de la campagne.
| ©IDHEAP – | | 02/05/2014 | Comparaison CH- US (Selects 2007) De ce fait, les dépenses électorales par habitant en Suisse sont comparables à celles d'autres démocraties occidentales. Par exemple, aux USA, les dépenses pour les élections présidentielles 2008 s'élèveront à plus de 1000 mio de $, ce qui ne dépasse pas les 5 $ par habitant pour les 200 mio d'électrices et d'électeurs potentiels.
| ©IDHEAP – | | 02/05/2014 | Amerikanisierung von Wahlkämpfen (vgl. Radunski 1980: 151) Der Kandidat ist wichtiger als die Partei. Die Wahlkampfführung liegt bei professionellen Spezialisten. Den Wahlkampagnen liegen umfangreiche Studien zugrunde. Der Wahlkampf bedient sich verstärkt elektronischer Medien.
| ©IDHEAP – | | 02/05/2014 | Weitere Indikatoren (Schulz 1997: 186 ff., Müller 1999: 40) Entertainisierung der Politik (Talkshow- Campaigning) Negativecampaigning als fester Bestandteil des Wahlkampfes Inszenierung von Pseudoereignissen zur Beeinflussung der Medien
| ©IDHEAP – | | 02/05/2014 | Institutionelle und kulturelle Hürden Konkordanz (<- elektorale Bescheidenheit) Föderalismus Direkte Demokratie Milizsystem Handlungsspielraum der Parteien (Mitgliederentwicklung vs. Finanzen und Professionalisierung ) <= Shopping-Modell!
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| ©IDHEAP – | | 02/05/2014 | Aber am Politikmarketing kommen auch die Schweizer Parteien nicht vorbei! Wir sind gut, aber werden nicht zur Kenntnis genommen (Durrer) Luftballone und Guido-Mobile Junge Parteisekretäre aus der PR-Branche An den Parteitagen wird gesungen und getanzt Themenführerschaft und Eventmanagement sind hoch im Kurs
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| ©IDHEAP – | | 02/05/2014 | SP (2003 und 2007)
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| ©IDHEAP – | | 02/05/2014 | SVP (diverse Kampagnen)
| ©IDHEAP – | | 02/05/2014 | Programme 1.Les campagnes électorales aux Etats-Unis 2.Les idéologies dominantes à partir du 19ème siècle 3.Les partis suisses 4.Les programmes électorales des partis politiques aujourdhui
| ©IDHEAP – | | 02/05/2014 | Quelles sont les traditions idéologiques les plus importantes Libéralisme Conservatisme Socialisme Post-matérialisme
| ©IDHEAP – | | 02/05/2014 | 1. Libéralisme Mouvement intellectuel né dans lEurope des Lumières aux XVIIe et XVIIIe siècles en opposition à labsolutisme politique légitimé par des conceptions religieuses. Affirme les principes de la liberté et de la responsabilité individuelles. Chaque être humain possède des droits naturels sur lesquels aucun pouvoir ne peut empiéter. Les libéraux veulent limiter, au profit du libre arbitre de chaque individu, les choix imposés à la société par l'État ou par d'autres formes de pouvoir, quels qu'en soient la forme et le mode de désignation.
| ©IDHEAP – | | 02/05/2014 | Naissance du libéralisme Pour certains historiens, la tradition libérale prolongerait le mouvement didées dAristote réaffirmée par lhumanisme de la Renaissance. Au XVIIe siècle, le mouvement libéral sincarne en particulier dans la révolution anglaise de John Locke: Propose les fondements de la philosophie libérale moderne: théorie des droits naturels, limitation et séparation des pouvoirs, justification de la désobéissance civile, affirmation de la liberté de conscience, séparation de lÉglise et de lÉtat. Hume, Montesquieu développent les conséquences de leurs positions philosophiques libérales dans les domaines politique et économique. Adam Smith ou John Stuart Mill rattachent leurs positions économiques aux racines philosophiques du libéralisme. Lécole libérale dite « classique » se constitue alors comme une pensée cohérente englobant tous les domaines de laction humaine étudiés à cette époque.
| ©IDHEAP – | | 02/05/2014 | Influence grandissante en occident Les principes fondateurs du libéralisme se retrouvent dans le préambule de la Constitution américaine de 1787, ainsi que dans la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen de La Révolution française = révolution libérale
| ©IDHEAP – | | 02/05/2014 | Le fondement de la pensée libérale Cest une théorie du droit selon laquelle chaque être humain est seul maître de lui-même et possède des droits fondamentaux et inaliénables qui découlent de sa simple existence et sont inhérents à la nature humaine, indépendamment des structures sociales dans lesquelles il est (ou n'est pas) inséré. Ces droits sont le droit à la liberté et le droit à la propriété. Du droit à la vie découlent le droit de légitime défense contre toute agression, le droit à la sûreté et le droit de résistance à loppression.
| ©IDHEAP – | | 02/05/2014 | Léthique Ne viole pas les droits naturels dun autre être humain! Laisse chacun libre de choisir ses propres fins, ses propres moyens et sa propre morale, dans la mesure où il nempêche pas les autres den faire autant! Ceci implique des obligations: linterdiction de toute agression contre lintégrité de la personne, du meurtre, du vol et de lesclavage et de toute forme de dictature, la tolérance à l'égard des idées, des croyances et des actes d'autrui. Le libéralisme ne prescrit aucun comportement particulier au niveau individuel. Il considère que la morale et les religions sont hors de son domaine et se borne à interdire lusage de la contrainte en matière religieuse ou morale, comme dans toutes les autres matières.
| ©IDHEAP – | | 02/05/2014 | Economie Dans le domaine économique, le libéralisme se base sur la propriété privée, la libre circulation des personnes et des biens et défend le libre marché. « Invisible hand » (Adam Smith) Principes de décision: rationnelles, maximisation des bénéfices
| ©IDHEAP – | | 02/05/2014 | Acteur politique: Le parti radical (Freisinn) Trois tendances Libéraux (laile droite) Radicaux (pour un Etat central) Démocrates (pour une extension des droits démocratiques )
| ©IDHEAP – | | 02/05/2014 | Indroduction de la proportionnelle pour le CN (1919)
| ©IDHEAP – | | 02/05/2014 | 2. Conservatisme Philosophie politique en faveur des valeurs traditionnelles et qui s'oppose au progressisme. Les cultures ont chacune des valeurs différentes, les conservateurs selon leur culture ont des buts différents. Mais tous les conservateurs promeuvent la défense (statu quo) ou le retour à des valeurs établies (statu quo ante).
| ©IDHEAP – | | 02/05/2014 | Développement de la pensée Le conservatisme ne tend pas à produire des traités de système comme le Léviathan de Thomas Hobbes ou le Two Treatises of Government de John Locke. Burke ( ): Certains hommes ont moins de raison que d'autres, et donc certains hommes mettraient en place de pires gouvernements que d'autres s'ils se basaient sur la raison. La mise en place d'une gouvernement ne peut se baser sur des abstractions comme la "Raison", mais sur le développement historique de l'État et des autres institutions importantes de la société comme la famille ou l'Église. Au siècle des Lumières, en particulier dans les réactions aux évènements de la Révolution française le conservatisme commence à se révéler comme une attitude distincte ou une manière de penser.
| ©IDHEAP – | | 02/05/2014 | Réaction conservatrice Le Congrès de Vienne (1815) marque le début d'une réaction conservatrice en Europe pour contenir les forces libérales et nationalistes relâchées par la révolution française.
| ©IDHEAP – | | 02/05/2014 | Aspects culturel et social Les conservateurs argumentent souvent que les vieilles institutions se sont adaptées à des lieux ou des cultures particuliers et qu'il faudrait donc les laisser perdurer. De nombreux conservateurs croient en une moralité universelle, mais d'autres admettent que des codes moraux peuvent différer d'une nation à une autre.
| ©IDHEAP – | | 02/05/2014 | William et Ariel Durant: Le conservateurs veulent … "défendre la nécessité de la religion, la sagesse de la tradition, l'autorité de la famille, les avantages d'une monarchie légitime, et le besoin constant de maintenir les digues politiques, morales et économiques contre la mer toujours houleuse de l'ignorance populaire, de la cupidité, de la violence, du barbarisme et de la fertilité" Will and Ariel Durant, "The Age of Napoleon", Simon and Schuster, 1975
| ©IDHEAP – | | 02/05/2014 | Politique Il existe dans le monde un certain nombre de partis s'appelant Parti conservateur (Toris en Grande-Bretagne, le Parti conservateur du Canada). Le terme de "conservatisme" a souvent une connotation péjorative ou polémique. De nombreux mouvements ont déjà été taxés de « conservatisme »: les démocrates chrétiens, les libéraux... De manière réciproque, une partie de la droite (notamment sa frange libérale) s'est appropriée le thème de la modernité et a retourné contre la gauche l'accusation de conservatisme.
| ©IDHEAP – | | 02/05/2014 | European Peoples Party (EPP): Program (1992) Against ideological temptations Regardless of the disappearance of Marxism- Leninism as a foundation for society in Central and East Europe, the end of ideologies is not really in sight. Rather, competition between ideologies is occurring at other levels.
| ©IDHEAP – | | 02/05/2014 | At first sight, liberal ideology has many advantages. The market economy has allowed the development of living standards other systems have not yet been able to achieve. Neoliberalism, however, ignores the social dimensions of the free market economy by unilaterally stressing the individual efforts of each man and woman; which can only work against the weakest members of society. (...)
| ©IDHEAP – | | 02/05/2014 | We Christian Democrats see the weaknesses in these ideologies which are bound to mislead us in the end. We also reject a purely pragmatic approach to problems in society. We wish to impart a valid response to those aspiring to a more human society. Our society cannot be restricted to satisfying material needs alone. The needs of human beings in their totality and their fulfilment in the framework of a completely new society are crucial for the realization of their wellbeing.
| ©IDHEAP – | | 02/05/2014 | Gruner (1977: 117) met l'accent sur quatre aspects La protection de la personne de lintervention de lEtat Lindépendance des organisations et associations de la société Le principe de la subsidiarité Le principe de la solidarité
| ©IDHEAP – | | 02/05/2014 | PDC Le PDC plonge ses racines dans la période de la création de l'Etat fédératif de Tout au long du 19e siècle, le PDC - qui s'appelait à l'époque le Parti catholique-conservateur - a gardé une attitude fédéraliste sur les questions de nature étatique et sociale, ainsi qu'un comportement favorable à l'Eglise, dans le "Kulturkampf". Après la défaite du "Sonderbund", le parti a retrouvé graduellement le pouvoir dans ses cantons d'implantation traditionnelle (Suisse centrale, Valais, Fribourg). Il a repris aussi son statut d'"outsider" sur le plan national. En 1891, l'entrée au Gouvernement du premier conseiller fédéral catholique-conservateur (Joseph Zemp, du canton de Lucerne) a consacré un compromis historique entre les radicaux et le catholicisme politique. C'est en 1912 que le PDC a été fondé sous le nom de Parti conservateur de Suisse. Il a changé de nom en 1957 pour devenir le Parti conservateur- chrétien social. Enfin, en 1970, il a adopté le nom de Parti démocrate- chrétien PDC, nom qui est le sien aujourd'hui.
| ©IDHEAP – | | 02/05/2014 | 3. Socialisme Système d'organisation sociale basé sur la propriété collective (ou propriété sociale) des moyens de production par opposition au capitalisme. Objectif de divers courants apparus et développés depuis le XIXe siècle avec différents courants marxistes et anarchistes, ainsi que sociaux-démocrates. Le mouvement socialiste recherche une justice sociale, condamne les inégalités sociales et lexploitation de lhomme par lhomme, défend le progrès social, et prône l'avènement d'une société égalitaire, sans classe sociale
| ©IDHEAP – | | 02/05/2014 | Marxisme Opposition entre la classe bourgeoise qui détient le capital, et la classe prolétarienne, qui ne dispose que de son travail. Le capitaliste exploite le travailleur. Le capitaliste ne paye que la valeur de la force de travail et ne pas la valeur que cette force produit. Un travailleur produit plus de valeur qu'il ne lui en coûte pour travailler et vivre avec sa famille. Le capitaliste "profite" de cette différence fondamentale et c'est pourquoi d'ailleurs il est et il devient capitaliste. Dans la valeur du produit il y a donc: la valeur des moyens de production consommés dans la fabrication du produit; la valeur du travail payé (constitué par la valeur de la force de travail utilisée, donc le montant des salaires); et une autre partie du travail fourni par l'ouvrier qui n'est pas payée et qui constitue la plus value empochée par le propriétaire des moyens de production qui devient par ce mécanisme un capitaliste.
| ©IDHEAP – | | 02/05/2014 | La social-démocratie La social-démocratie est historiquement issue du marxisme La social-démocratie se reconnait dans le parlementarisme et propose des candidats aux élections. La social-démocratie a dans un premier temps, à l'époque de la première guerre mondiale, renoncé au socialisme révolutionnaire pour se convertir au « socialisme réformiste ». Elle a ensuite progressivement, des les années 1950 à 1980, renoncé également à ce socialisme dit réformiste, qui gardait l'objectif du dépassement du capitalisme et de l'appropriation collective des moyens de production. La social-démocratie se revendique des principes du « socialisme démocratique » telles que fixés par l'Internationale socialiste rétablie en 1951.
| ©IDHEAP – | | 02/05/2014 | Le PS Suisse
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| ©IDHEAP – | | 02/05/2014 | 2010: Le septième programme « Pour une démocratie économique d'orientation sociale et écologique », programme approuvé par le Congrès de Lausanne des 30 et 31 octobre 2010
| ©IDHEAP – | | 02/05/2014 | 4. Post-matérialisme Un des premier théoricien de la société « post-industrielle » est Daniel Bell: La société post-industrielle se caractériserait par le passage dune production matérielle à lessor de l « immatériel » (comme linformation), la valorisation du savoir sur la technique et un déplacement du pouvoir vers ceux qui maîtriseraient la « nouvelle technologie intellectuelle ». Le conflit social apparaît dès lors modifié en fonction de la nouvelle structure sociale. Ronald Inglehart, sociologue américain apporte une justification théorique des NMS, notamment dans son livre « La révolution silencieuse », publié en Pour lui les mouvements sociaux sont généralement orientés selon les valeurs dune société. Dans les sociétés occidentales, la satisfaction des besoins matériels de lessentiel de la population permettrait un déplacement du conflit vers des revendications plus qualitatives. Contrairement aux générations ayant connues les conflits mondiaux, la génération du baby-boom serait moins matérialiste, plus ouverte à la « tolérance » et plus sensible aux questions environnementales.
| ©IDHEAP – | | 02/05/2014 | Programme 1.Les campagnes électorales aux Etats-Unis 2.Les idéologies dominantes à partir du 19ème siècle 3.Les partis suisses 4.Les programmes électorales des partis politiques aujourdhui
| ©IDHEAP – | | 02/05/2014 | Les partis politiques au niveau national
| ©IDHEAP – | | 02/05/2014 | La fondation des partis suisses PS: 1888 PRD: 1894 PDC: 1912 UDC: 1936 Les verts: 1983 divers groupements de toute la Suisse se regroupent en Fédération des partis écologistes de Suisse
| ©IDHEAP – | | 02/05/2014 | Des organisations partisanes relativement faibles Peu de reconnaissance par lEtat (Art. 137 CF, depuis 2000) Désavantages vis-à-vis des groupements dintérêt (et mouvement sociaux); phase de consultation, démocratie directe Organisations faibles au niveau national, peu de ressources, à peine professionnalisées, manque d homogénéité
| ©IDHEAP – | | 02/05/2014 | Les causes de la faiblesse des organisations partisanes suisses La taille du pays et lhétérogénéité sociale et culturelle rendent le recrutement (système de milice) et lintégration des intérêts plus difficiles Le fédéralisme et lautonomie communale empêchent une organisation centralisée La démocratie directe: les partis nont pas le monopole dans le processus de décision
| ©IDHEAP – | | 02/05/2014 | Les membres (1998)
| ©IDHEAP – | | 02/05/2014 | Membres Quelle: Gunzinger 2008
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| ©IDHEAP – | | 02/05/2014 | Les ressources financières (1997)
| ©IDHEAP – | | 02/05/2014 | Provenance des recettes des partis (PRD, PDC, UDC, PS, Verts) au niveau cantonal (pourcentage)
| ©IDHEAP – | | 02/05/2014 | Financement interne des partis cantonaux (pourcentages)
| ©IDHEAP – | | 02/05/2014 | Les recettes internes des partis au niveau national PartiBudgets PDC2'200'0002'350'000 PRD2'500'0003'000'000 PS3'030'0008'420'000 UDC1'350'0002'000'000 VERTS340'000673'000 9'420'00016'443'000
| ©IDHEAP – | | 02/05/2014 | Les recettes internes des partis au niveau national (financement interne)
| ©IDHEAP – | | 02/05/2014 | Les recettes externes des partis au niveau national (financement externe)
| ©IDHEAP – | | 02/05/2014 | Professionnalisation Vgl. Seminararbeit von Michael Bühler 2006
| ©IDHEAP – | | 02/05/2014 | Programme 1.Les campagnes électorales aux Etats-Unis 2.Les idéologies dominantes à partir du 19ème siècle 3.Les partis suisses 4.Les programmes électorales et les campagnes des partis politiques aujourdhui
| ©IDHEAP – | | 02/05/2014 | Wahlprogramme 2007
| ©IDHEAP – | | 02/05/2014 | Les thèmes principaux (2007) UDCPRDPDCPSVerts Ma maison - notre Suisse Le PRD fait bouger la Suisse avec 4 projets Contrat électoral 07 Nous sommes pour une Suisse plus juste, plus sociale. Il est temps de prendre parti. La véritable alternative Pour une Suisse démocratique et indépendante, Investir dans le talent, linnovation et les idées Pour une Suisse favorable aux familles Une répartition équitable des richesses et la sécurité sociale pour tous. Une Suisse plus écologique, plus sociale et plus juste, Moins dimpôts, de taxes et de redevances Un pays économiquement fort en Europe: efficacité et créativité. Pour une Suisse socialement sûre La conciliation de la vie professionnelle et familiale plus sociale Moins dabus dans les domaines de lasile et du système social, contre limmigration clandestine Ouverture - Pour une stratégie dintégration. Pour une Suisse écologiquement durable Pour ladhésion de la Suisse à lUE et plus juste. La nouvelle société à quatre générations: de meilleures chances pour tous. Pour une Suisse du plein emploi Pour lefficacité énergétique et les énergies renouvelables
| ©IDHEAP – | | 02/05/2014 | Thèses Wahlprogramme zeigen auf, welches Image sich eine Partei geben will, wo und wie sie Wählerstimmen gewinnen will. Für den Wahlerfolg einer Partei ist das Image wichtiger als Statistiken, die zeigen, dass man bei Volksabstimmungen meistens die richtige Parole herausgegeben hat. Nicht unwichtig ist, ob einer Partei generell ein Sieger- oder ein Verliererimage anhaftet.
| ©IDHEAP – | | 02/05/2014 | La campagne 2007
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| ©IDHEAP – | | 02/05/2014 | SP (2007)
| ©IDHEAP – | | 02/05/2014 | Travail de groupe Comment les partis se sont présentés en 2011? Quels thèmes ont dominé la campagne?
| ©IDHEAP – | | 02/05/2014 | Campagne électorale 2011 (SZ )
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| ©IDHEAP – | | 02/05/2014 | Les caisses des partis, Newsnetz, % = ca. 15 Mio.
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| ©IDHEAP – | | 02/05/2014 | moins 9.6 %
| ©IDHEAP – | | 02/05/2014 | Les plus grands partis ( ), pourcentages élections CN
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| ©IDHEAP – | | 02/05/2014 | % Le parti vertlibéral (1.4 -> 5.4%) Part Bourgeois Démocratique Suisse (PBD) (+ 5.4)
| ©IDHEAP – | | 02/05/2014 | Elections CN , résultats par canton
| ©IDHEAP – | | 02/05/2014 | Analyse LUDC perd dans 16 de 24 cantons (sans UR et AI) Le PLR perd dans 17 de 23 cantons Le PDC perd dans 13 de 23 cantons Le PS perd dans 12 de 23 cantons Les Verts perdent dans 11 de 21 cantons Les Verts libéraux gagnent dans 14 cantons (à ZH et SG il participent pour la deuxième fois) PBD gagne dans 14 cantons
| ©IDHEAP – | | 02/05/2014 | Les résultats dans les cantons: UDC
| ©IDHEAP – | | 02/05/2014 | Analyse (2) LUDC gagne dans huit cantons (OW, NW, SH, AR, TI, VD, VS, JU) dont sept, dans lesquels le PBD ne participait pas aux élections. Dans tous les cantons dans lesquels le PBD participait lUDC perdait (sauf VD) Dans tous les cantons, dans lesquels lUDC et le PBD ont participé leur potentiel commun a augmenté (exceptions: SG - 0.5% et NE -0.3%) Les grands perdants sont le PLR et le PDC.
| ©IDHEAP – | | 02/05/2014 | These Für den Wahlerfolg einer Partei ist das Image wichtiger als Statistiken, die zeigen, dass man bei Volksabstimmungen meistens die richtige Parole herausgegeben hat. Wahlprogramme zeigen auf, welches Image sich eine Partei geben will, wo und wie sie Wählerstimmen gewinnen will. Wahlprogramme sind nicht in Stein gemeisselt. Gegen aussen zählen die grossen Linien. Immer wichtiger für eine Partei wird, ob ihr ein Sieger- oder ein Verliererimage anhaftet.
| ©IDHEAP – | | 02/05/2014 | Auf welcher Höhe fliegen? Vision Leitbild Strategie Massnahmen SVP SP FDP CVP
| ©IDHEAP – | | 02/05/2014 | Abhängigkeit oder Symbiose? Behauptung: Parteien leben in der Schweiz medial wie die Maden im Speck (Management by Arena und Interview).
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| ©IDHEAP – | | 02/05/2014 | tions/round3/Financing_Political_Parties_fr.pdf tions/round3/Financing_Political_Parties_fr.pdf -> Annexe: Reglement proposé! (p.80ff.)
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