Pol 1900: cours 2 Les classiques M. Rioux Les classiques M. Rioux.

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Pol 1900: cours 2 Les classiques M. Rioux Les classiques M. Rioux

Retour sur le cours 1 Il faut retourner plus loin que Adam Smith ( ) qui fonde une vision é conomique et politique du lib é ralisme. Origine dans la pens é e grecque : Aristote distingue l é conomique de la chr é matistique Aussi avec philosophie des Lumi è res de la p é riode de la Renaissance ( ) qui est une p é riode durant laquelle –l on voit l é mergence de l É tat-nation qui s autonomise p/r à l É glise - Une r é flexion sur l É tat en d é coule. qu est-ce que l É tat s é curit é du territoire le bonheur - bien-être Montchrestien ( ) (TRAIT É DE L É CONOMIE POLITIQUE ) –« é conomie politique » pour faire r é f é rence à un « art de la politique » qui a pour but de conseiller le prince afin que ce dernier assure le bien-être des populations, du royaume. Il faut retourner plus loin que Adam Smith ( ) qui fonde une vision é conomique et politique du lib é ralisme. Origine dans la pens é e grecque : Aristote distingue l é conomique de la chr é matistique Aussi avec philosophie des Lumi è res de la p é riode de la Renaissance ( ) qui est une p é riode durant laquelle –l on voit l é mergence de l É tat-nation qui s autonomise p/r à l É glise - Une r é flexion sur l É tat en d é coule. qu est-ce que l É tat s é curit é du territoire le bonheur - bien-être Montchrestien ( ) (TRAIT É DE L É CONOMIE POLITIQUE ) –« é conomie politique » pour faire r é f é rence à un « art de la politique » qui a pour but de conseiller le prince afin que ce dernier assure le bien-être des populations, du royaume.

ROUSSEAU la d é finition que donne Rousseau de l é conomie politique dans l Encyclop é die. en 1755 (alors que la Richesse des nations date de 1776). É CONOMIE POLITIQUE ECONOMIE ou OECONOMIE (Morale et Politique) : ce mot vient de oikos, maison, et de nomos, loi, et ne signifie originairement que le sage et l é gitime gouvernement de la maison, pour le bien commun de toute la famille. Le sens de ce terme a é t é, dans la suite, é tendu au gouvernement de la grande famille, qui est l'Etat. Pour distinguer ces deux acceptions, on l'appelle dans ce dernier cas, é conomie g é n é rale, ou politique; et dans l'autre cas, é conomie domestique, ou particuli è re. Ce n'est que de la premi è re qu'il est question dans cet article. Sur l' é conomie domestique, voyez P È RE DE FAMILLE. la d é finition que donne Rousseau de l é conomie politique dans l Encyclop é die. en 1755 (alors que la Richesse des nations date de 1776). É CONOMIE POLITIQUE ECONOMIE ou OECONOMIE (Morale et Politique) : ce mot vient de oikos, maison, et de nomos, loi, et ne signifie originairement que le sage et l é gitime gouvernement de la maison, pour le bien commun de toute la famille. Le sens de ce terme a é t é, dans la suite, é tendu au gouvernement de la grande famille, qui est l'Etat. Pour distinguer ces deux acceptions, on l'appelle dans ce dernier cas, é conomie g é n é rale, ou politique; et dans l'autre cas, é conomie domestique, ou particuli è re. Ce n'est que de la premi è re qu'il est question dans cet article. Sur l' é conomie domestique, voyez P È RE DE FAMILLE.

Sismondi : Double but de la science du gouvernement : La science du gouvernement se propose, ou doit se proposer pour but le bonheur des hommes r é unis en soci é t é. Elle cherche les moyens de leur assurer la plus haute f é licit é qui soit compatible avec leur nature ; elle cherche en même temps ceux de faire participer le plus grand nombre possible d'individus à cette f é licit é. Dans aucune des sciences politiques on ne doit perdre de vue ce double but des efforts du l é gislateur : il doit soigner tout ensemble le degr é de bonheur que l'homme peut atteindre par l' organisation sociale et la participation é quitable de tous à ce bonheur. Il n'a point accompli sa tâche si, pour assurer des jouissances é gales à tous, il rend impossible le d é veloppement complet de quelques individus distingu é s, s'il ne permet à aucun de s' é lever au-dessus de ses semblables, s' il n' en pr é sente aucun comme mod è le à l' esp è ce humaine, et comme guide dans les d é couvertes qui tourneront à l' avantage de tous. Il ne l'a pas accomplie davantage si, n' ayant pour but que la formation de ces êtres privil é gi é s, il en é l è ve un petit nombre au- dessus de leurs concitoyens, au prix des souffrances et de la d é gradation de tous les autres. La nation o ù personne ne souffre, mais o ù personne ne jouit d'assez de loisir ou d'assez d'aisance pour sentir vivement et pour penser profond é ment, n' est qu' à demi civilis é e, lors même qu' elle pr é senterait à ses classes inf é rieures une assez grande chance de bonheur. La nation o ù la grande masse de la population est expos é e à de constantes privations, à des inqui é tudes cruelles sur son existence, à tout ce qui peut courber sa volont é, d é praver sa morale, et fl é trir son caract è re, est asservie, d û t-elle compter dans ses hautes classes des hommes parvenus au plus haut degr é de f é licit é humaine, des hommes dont toutes les facult é s soient d é velopp é es, ….

É mergence de l é cole classique Trois facteurs favoriseront l é mergence de l é cole classique : Le d é bat « É tat versus libert é individuelle ». Pourquoi on vit en soci é t é en même temps qu on est souverain ? Locke et le contrat social. É tat - un contrat entre des individus libres qui acceptent de perdre un peu de leur libert é. Changements dans les rapports marchands- É tats (cr é ation de richesse passe par les individus). Harmonie des int é rêts : Meilleure fa ç on de maximiser le bien commun est de laisser-faire les individus, int é rêts priv é s. Mandeville et la fable des Abeilles (Vice priv é s, vertus publiques). Commerce international : Le commerce produit la paix (le doux commerce de Montesquieu) Changements des mentalit é s (d é couverte des Am é riques, mais aussi ouverture scientifique – le monde ob é it à des lois - est-ce que l é conomie fonctionne comme une horloge) –Id é e de progr è s - L histoire en marche. Art et technique, r é volution industrielle –Id é e d ordre : lois du fonctionnement des soci é t é s. Trois facteurs favoriseront l é mergence de l é cole classique : Le d é bat « É tat versus libert é individuelle ». Pourquoi on vit en soci é t é en même temps qu on est souverain ? Locke et le contrat social. É tat - un contrat entre des individus libres qui acceptent de perdre un peu de leur libert é. Changements dans les rapports marchands- É tats (cr é ation de richesse passe par les individus). Harmonie des int é rêts : Meilleure fa ç on de maximiser le bien commun est de laisser-faire les individus, int é rêts priv é s. Mandeville et la fable des Abeilles (Vice priv é s, vertus publiques). Commerce international : Le commerce produit la paix (le doux commerce de Montesquieu) Changements des mentalit é s (d é couverte des Am é riques, mais aussi ouverture scientifique – le monde ob é it à des lois - est-ce que l é conomie fonctionne comme une horloge) –Id é e de progr è s - L histoire en marche. Art et technique, r é volution industrielle –Id é e d ordre : lois du fonctionnement des soci é t é s.

Adam Smith ( ) Avec Causes et origines la richesse des Nations, il bouleverse la mani è re de penser l é conomie et la politique. P è re fondateur de l é conomie classique - c est avant tout un philosophe. D é finition de l é conomie politique : « L é conomie politique, consid é r é e comme une branche des connaissances du l é gislateur et de l homme d É tat, se propose deux objets distincts : - le premier, de procurer au peuple un revenu ou une subsistance abondante, ou, pour mieux dire, de le mettre en é tat de se procurer lui-même ce revenu ou cette subsistance abondante ; - le second objet est de fournir à l É tat ou à la communaut é un revenu suffisant pour le service public : elle se propose d enrichir à la fois le peuple et le souverain » (p. 232) Avec Causes et origines la richesse des Nations, il bouleverse la mani è re de penser l é conomie et la politique. P è re fondateur de l é conomie classique - c est avant tout un philosophe. D é finition de l é conomie politique : « L é conomie politique, consid é r é e comme une branche des connaissances du l é gislateur et de l homme d É tat, se propose deux objets distincts : - le premier, de procurer au peuple un revenu ou une subsistance abondante, ou, pour mieux dire, de le mettre en é tat de se procurer lui-même ce revenu ou cette subsistance abondante ; - le second objet est de fournir à l É tat ou à la communaut é un revenu suffisant pour le service public : elle se propose d enrichir à la fois le peuple et le souverain » (p. 232)

Lois et méthode Pour Smith, ces lois sont du domaines des sciences sociales : les individus par l é change font syst è me. M é thode inductive : Il poursuit l ambition de construire une th é orie des rapports sociaux fond é e sur un minimum de faits d observation (induction). Il faut regarder les faits : dans son cas, les relations d é change entre deux individus. Trois id é es principales. Pour Smith, ces lois sont du domaines des sciences sociales : les individus par l é change font syst è me. M é thode inductive : Il poursuit l ambition de construire une th é orie des rapports sociaux fond é e sur un minimum de faits d observation (induction). Il faut regarder les faits : dans son cas, les relations d é change entre deux individus. Trois id é es principales.

1 - Harmonie des int é rêts Smith introduit l autonomie du syst è me La main invisible : permet à des comportements individuels de tendre involontairement vers le bien commun. Int é rêt priv é – int é rêt collectif. Les individus sont caract é ris é s par leur é go ï sme ; ils recherchent leurs int é rêts particuliers. (Utilitarisme de Bentham - maximiser le plaisir et minimiser les peines; James Mill et J. S Mill). Cependant, les individus ne se laissent pas totalement guider par leur é go ï sme ; ils cherchent le regard de l autre, la sympathie de l autre. Fondamentalement, les individus sont mus par la mod é ration. Besoin de l autre : (chasseur-pêcheur, int é rêt mutuel). –On va sur le march é pour r é pondre à nos besoins (demande prime). On é change des valeurs é gales (ce qui pr é occupera Marx). Si le consommateur est prêt à payer $ pour un diamant, que la contrainte de co û ts de production est de $ et que le prix est é tabli à $, tout le monde est satisfait. Relation de compl é mentarit é, d interd é pendance. Liens et contrats é conomiques fondent un contrat « social ». Smith introduit l autonomie du syst è me La main invisible : permet à des comportements individuels de tendre involontairement vers le bien commun. Int é rêt priv é – int é rêt collectif. Les individus sont caract é ris é s par leur é go ï sme ; ils recherchent leurs int é rêts particuliers. (Utilitarisme de Bentham - maximiser le plaisir et minimiser les peines; James Mill et J. S Mill). Cependant, les individus ne se laissent pas totalement guider par leur é go ï sme ; ils cherchent le regard de l autre, la sympathie de l autre. Fondamentalement, les individus sont mus par la mod é ration. Besoin de l autre : (chasseur-pêcheur, int é rêt mutuel). –On va sur le march é pour r é pondre à nos besoins (demande prime). On é change des valeurs é gales (ce qui pr é occupera Marx). Si le consommateur est prêt à payer $ pour un diamant, que la contrainte de co û ts de production est de $ et que le prix est é tabli à $, tout le monde est satisfait. Relation de compl é mentarit é, d interd é pendance. Liens et contrats é conomiques fondent un contrat « social ».

2. É change et division du travail Lois : La richesse des nations (1776) met l accent sur le Travail Smith cherche à comprendre pourquoi certaines nations sont plus riches que d autres et à d é terminer l origine de la richesse. Smith compare l Angleterre et les î les des Mers du Sud. Refusant les th è ses climatiques, il avance que la source de la richesse, c est le TRAVAIL. Les anglais travaillent, les autres pas. Lois : La richesse des nations (1776) met l accent sur le Travail Smith cherche à comprendre pourquoi certaines nations sont plus riches que d autres et à d é terminer l origine de la richesse. Smith compare l Angleterre et les î les des Mers du Sud. Refusant les th è ses climatiques, il avance que la source de la richesse, c est le TRAVAIL. Les anglais travaillent, les autres pas.

Travail et spécialisation La richesse d é coule du travail, mais plus sp é cifiquement de l é change duquel d é coule la sp é cialisation. Chaque individu doit se sp é cialiser dans le domaine o ù il est le meilleur et tirer avantage de l é change. Il introduit ici le concept de division du travail. L é change permet la sp é cialisation qui à son tour permet de cr é er davantage de richesses. - Fameux exemple de l usine d é pingles – il est mieux de s é parer trois ou quatre op é rations sp é cialis é es, de diviser le travail. La richesse d é coule du travail, mais plus sp é cifiquement de l é change duquel d é coule la sp é cialisation. Chaque individu doit se sp é cialiser dans le domaine o ù il est le meilleur et tirer avantage de l é change. Il introduit ici le concept de division du travail. L é change permet la sp é cialisation qui à son tour permet de cr é er davantage de richesses. - Fameux exemple de l usine d é pingles – il est mieux de s é parer trois ou quatre op é rations sp é cialis é es, de diviser le travail.

3. Efficacité Concurrence et spécialisation - efficacité et progrès Libertés individuelles et progrès économique Concurrence et spécialisation - efficacité et progrès Libertés individuelles et progrès économique

International Rempla ç ons les individus par des pays et l on retrouve la division internationale du travail (avantages absolus chez Smith / avantages comparatifs chez David Ricardo). Toutes les nations gagnent à l é change. Il y a toujours des individus ou des pays qui gagnent plus que les autres, mais il n y a pas de perdants à l é change. Toutes les parties gagnent. L é change est le vecteur d int é gration Vision cosmopolite ( les é conomistes n aiment pas l É tat). Le rôle de l É tat se limite à s assurer que la concurrence est effective. Rempla ç ons les individus par des pays et l on retrouve la division internationale du travail (avantages absolus chez Smith / avantages comparatifs chez David Ricardo). Toutes les nations gagnent à l é change. Il y a toujours des individus ou des pays qui gagnent plus que les autres, mais il n y a pas de perdants à l é change. Toutes les parties gagnent. L é change est le vecteur d int é gration Vision cosmopolite ( les é conomistes n aiment pas l É tat). Le rôle de l É tat se limite à s assurer que la concurrence est effective.

Recap: le syst è me articul é autour de l é change Autonomie - harmonie des int é rêts ---- relations é gales : on é change des valeurs é gales Lois - division du travail compl é mentarit é : sp é cialisation ; division du travail Autor é gulation - main invisible liens sociaux (interd é pendance) : red é finit le pacte social. Important : chez Smith et les classiques, si la propri é t é produit la richesse, la concurrence assure l ordre. Les socialistes diront le contraire. Autonomie - harmonie des int é rêts ---- relations é gales : on é change des valeurs é gales Lois - division du travail compl é mentarit é : sp é cialisation ; division du travail Autor é gulation - main invisible liens sociaux (interd é pendance) : red é finit le pacte social. Important : chez Smith et les classiques, si la propri é t é produit la richesse, la concurrence assure l ordre. Les socialistes diront le contraire.

D é bats La valeur-Travail : Comment on mesure le travail ? Comment expliquer que l eau dont on a besoin ne co û te rien et que le diamant dont on a moins besoin co û te si cher ? Le travail n explique pas ç a. La vision plus moderne consistera à consid é rer la raret é. Valeur des choses – le prix est-il juste ? on ne conna î t pas le juste prix, laissons le march é d é cider. Le prix du march é n est peut-être pas le juste prix mais c est le meilleur. P é trole? Tendance naturelle au monopole : Aucun acteur ne doit agir sur le march é. (le rôle de l é tat resurgit). La valeur-Travail : Comment on mesure le travail ? Comment expliquer que l eau dont on a besoin ne co û te rien et que le diamant dont on a moins besoin co û te si cher ? Le travail n explique pas ç a. La vision plus moderne consistera à consid é rer la raret é. Valeur des choses – le prix est-il juste ? on ne conna î t pas le juste prix, laissons le march é d é cider. Le prix du march é n est peut-être pas le juste prix mais c est le meilleur. P é trole? Tendance naturelle au monopole : Aucun acteur ne doit agir sur le march é. (le rôle de l é tat resurgit).

Smith associ é au n é olib é ralisme. Une grave erreur. –Morale est pr é sente malgr é tout. Guide les comportements individuels et les d é cisions de l É tat (spectateur impartial) –É tat est pr é sent. Pour assurer la concurrence et é viter les collusions d int é rêts priv é s –Le march é reste imparfait. Les comportements individuels ont des cons é quences inattendues qui, souvent sont positives, mais qui peuvent é galement être n é gatives. –Ce que Smith dit, c est qu il faut respecter la libert é priv é e, mais à condition que l effet spectateur impartial (qui est ce spectateur impartial, la religion?) joue tant au niveau des individus que des gouvernants. –texte de Biziou. –Morale est pr é sente malgr é tout. Guide les comportements individuels et les d é cisions de l É tat (spectateur impartial) –É tat est pr é sent. Pour assurer la concurrence et é viter les collusions d int é rêts priv é s –Le march é reste imparfait. Les comportements individuels ont des cons é quences inattendues qui, souvent sont positives, mais qui peuvent é galement être n é gatives. –Ce que Smith dit, c est qu il faut respecter la libert é priv é e, mais à condition que l effet spectateur impartial (qui est ce spectateur impartial, la religion?) joue tant au niveau des individus que des gouvernants. –texte de Biziou.

Biziou L é tat doit se soucier du bien public L é conomie ne saurait fonctionner sans vertu Les effets pervers du march é doivent être imp é rativement combattus Valeurs morales vs le march é Tranche p/r au n é o-lib é ralisme L é tat doit se soucier du bien public L é conomie ne saurait fonctionner sans vertu Les effets pervers du march é doivent être imp é rativement combattus Valeurs morales vs le march é Tranche p/r au n é o-lib é ralisme