La lettre du projet VITTAL N°3 – Septembre 2011 Vie du projet: « Donnons de l’avenir au rail pour servir le développement économique et environnemental du territoire ! » Le mois de septembre a été placé sous le signe du partage et de la discussion autour du projet VITTAL. Lors des rencontres organisées, vous avez manifesté votre intérêt pour ce projet. L’enjeu sera désormais de réussir à avancer tous ensemble sur les rails que les premiers acteurs du projet VITTAL ont commencé à poser ! Infos: Les rencontres de septembre ! Lavardac, 13 Septembre: « C’est trop beau pour être vrai ! » C’est sur cette déclaration qu’ont débuté les échanges suite à la présentation du projet VITTAL aux 22 élus ou institutionnels présents. Après avoir adressé leurs questions aux présentateurs, de nombreux invités manifesté leur encouragement au projet ! A la fin de cette première rencontre, un mémo du projet a été remis à chacun des participants afin de communiquer dans les communes et collectivités sur l’émergence du projet VITTAL. Il sera désormais attendu des mairies et collectivités présentes qu’elles soumettent à leurs conseils le projet de délibération de principe. Nérac et Condom, les 26 et 27 septembre: « Où peut-on signer pour soutenir le projet ? » Voilà une interrogation lancée par l’un des participants qui résume bien l’esprit de ces rencontres auxquelles une trentaine de prestataires touristiques à participé. Une fois de plus, toutes les personnes présentes confirment l’intérêt du projet pour le territoire et soulignent plus particulièrement les synergies à développer avec leurs prestations : hébergements, navigation, location de vélos etc… Bien conscients que tout reste à faire plusieurs acteurs souhaitent rester informés ou associés au développements futurs du projet. A suivre ! Agenda VITTAL: 1. Les rencontres du collectif : Réunion du collectif le jeudi 11 octobre à 10h30 à Condom. 2. Les grandes étapes à venir : Conférence de presse le jeudi 11 octobre à Condom. GPSO accueille les premières rencontre Initiatives des Territoires le lundi 28 novembre à Bordeaux. La presse en parle : Le 05 octobre deux quotidien font échos du projet VITTAL. Extrait: « Redonnant vie à la ligne ferroviaire entre Port-Sainte-Marie et Condom, progressivement délaissée depuis les années «60», ce projet, dit VITTAL, mise notamment sur le développement du transport par le rail de touristes entre le Val-d'Albret et la Ténarèze, comme cela se fait déjà depuis 2004, entre Nérac et Mézin. (…) » La dépèche. Sud Ouest, de son coté fait notamment le lien avec une initiative datant de 1987.. « Une loco à vapeur en 1987. Après la réouverture de la navigation sur la Baïse reliant le Gers au Lot-et-Garonne, les élus voisins semblent décidés à relever un nouveau défi. Mémoire vivante de la cité, l'archiviste Alain Geay se rappelle avec ironie avoir été à l'origine du voyage du dernier train à vapeur jusqu'à Condom. C'était le 28 mai 1987. « J'avais organisé l'opération avec les Amis du vieux Nérac pour sensibiliser les décideurs au maintien de cette ligne à des fins touristiques, comme nos voisins lot-et-garonnais avaient eu l'intelligence de le faire », confie-t-il. » Sud Ouest.
« Une naissance mouvementée » Un peu d’histoire : « Une naissance mouvementée » Dans ce troisième chapitre, Jacques Roumégoux retrace la réalisation des travaux de la ligne de chemin de fer de la vallée de la Baïse dont la construction fut actée le 19 avril 1869. « III-Première réalisation: Le Port-Sainte-Marie - Condom II fallut attendre le 6 juin 1880 pour que la ligne fût inaugurée. Les travaux étaient souvent fort lents faute de crédits suffisants. La guerre de 1870-1871 n'a rien dû arranger, sans parler des inondations, notamment celles de Juin 1875. Sur proposition notamment de M. Fallières, le conseil émet le vœu que l’on commence les travaux entre le département du Gers et la ville de Nérac (…). Cependant, le lieu d'aboutissement de la ligne était discuté; on souhaitait le raccordement à Aiguillon via Damazan et Buzet; c'était respecter la route commerciale traditionnelle par le val de Baise; c'était faire profiter Damazan et Buzet de la ligne (..). Cette demande ne fut pas acceptée par le conseil général. Cette réticence à l’égard du Port-Sainte-Marie est ancienne; dans une délibération du 25 novembre 1854, le conseil municipal de Nérac demandait que l’étape prévue sur la ligne Bordeaux-Cette fut établie non pas au Port mais au lieu de Bousseres, lieu d'embranchement de la route impériale n'127 (actuellement 113) et la départementale 12 (actuel C.D. 19 ) à 4 kilomètres environ du Port. Le conseil général avait prudemment laissé au gouvernement le soin de décider où la ligne se raccorderait à la ligne déjà construite. Le conseil municipal d'Agen demande lui l’abandon pur et simple du projet (9 aout 1871). Le conseil municipal de Nérac réclame, lui, la construction d'un passage souterrain pour traverser la départementale n'5, c'est à dire la route de Mézin. Enfin, en juillet 1575, les travaux sont presque terminés entre Condom et Nérac ; M.Courrent, conseiller d'arrondissement, demande qu'on hâte les travaux entre Nérac et Le Port. II faut dire qu'on se heurte au problème d'inondation de la Garonne. Les communes situées en zone inondable sont inquiètes; elles demandent que l’on construise viaducs, arches permettant à l’eau de suivre sa pente naturelle aux jours de grandes crues. Il fallut construire 4 viaducs pour livrer passage aux eaux du fleuve ainsi qu’un pont sur la Garonne*. Ainsi 5 années s’écoulèrent encore avant que la ligne fût terminée, la ligne était reçue officiellement le 25 mai 1880. Evidemment, les polémiques étaient apaisées. Notons cependant qu'en juillet 1879 le consul d'arrondissement fut saisi d'une demande d'appellation de la gare de Lavardac sous le nom de Lavardac-Pont de Bordes. En effet, Pont de Bordes était un centre commercial important grâce à la navigation sur la Baïse, comme point de jonction entre la Gélise et la Baïse. Déjà les négociants de ce lieu avaient demandé de placer la station sur la rive gauche de la Baïse et de suivre celle-ci jusqu'a Vianne. L'ingénieur de la compagnie avait conclu au rejet de la demande « car c'était, adopter un tracé plus tourmenté que celui de la rive droite et dans des terrains composés en grande partie de détritus et d'éboulis de carrière et par suite plus dangereux ». On ne pouvait rapprocher la station de Pont de Bordes; on condamnait ainsi au déclin ce centre commercial important. Au prochain épisode, Nérac Mézin ! *Pont sur la Garonne : Ce pont sur la Garonne constitue le principal ouvrage d'art construit sur le réseau ferré secondaire de Riscle à Port-Sainte-Marie ; il a été édifié en 1875, peu de temps avant la mise en service de la ligne en 1880, sous la conduite de l'ingénieur des Ponts-et-Chaussées Petit ( source : www.actuacity.com) Le mur du projet: Septembre 2011: Suite à la présentation du projet VITTAL à RFF GPSO en Juin, retrouvez les « initiatives de territoires » dans la lettre GPSO de septembre 05 Octobre 2011: La Dépèche titre « retour du train entre Albret et Tenarèze » 08 Septembre 2011: Réunion du collectif à Lavardac.