Objets Opérateurs Listes

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Objets Opérateurs Listes
Transcription de la présentation:

Objets Opérateurs Listes Prolog Objets Opérateurs Listes

Objets en prolog Alphabet : A,B,..,Z, a,b,...,z 0,1,...,9 + ­ * / < > = : . & _ ~ En prolog tout est un terme variable: X_25, _resultat constante : atome (chaîne alphabétique): tom, x_25, ‘racing club de lens’ nombre : 3.14, ­0.573, 23E-5 (réels) 23, 5753, ­42 (entiers) structure : date(10, mars, 2003), eleve(robert, maitrise, info, adresse(10, ‘ bvd Bazly ’, 62300, ‘ Lens ’))

Arithmétique et opérateurs Chaque Prolog dispose d’opérateurs infixés, préfixés et postfixés : +, -, *, / L’interprète les considère comme foncteurs et transforme les expressions en termes : 2 * 3 + 4 * 2 est un terme identique à +(*(2,3), *(4,2)))

Arithmétique et opérateurs Règles de précédence et d’associativité La précédence est la détermination récursive de foncteur principal par une priorité de 0 à 1200 L’associativité détermine le parenthésage de A op B op C : Si elle est à gauche, on a (A op B) op C si elle est à droite, on a A op (B op C)

Arithmétique et opérateurs Règles de précédence et d’associativité On peut définir de nouveaux opérateurs par : :­ op( précédence, associativité, nom) nom est un atome. précédence est un entier [0..1200](norme Edimbourg) associativité : On distingue trois types : xfx xfy yfx ­ opérateurs infixés fx fy ­ opérateurs préfixés xf yf ­ opérateurs postfixés f représente l ’opérateur, x & y représentent les arguments

Arithmétique et opérateurs Règles de précédence et d’associativité non assoc. droite gauche Infixé xfx xfy yfx préfixé fx fy postfixé xf yf Exemple: :­ op(600, xfx, aime). On peut écrire : toto aime tata. Mais pas : toto aime tata aime titi

Arithmétique et opérateurs Règles de précédence et d’associativité La précédence d’un atome est 0. La précédence d ’une structure celle de son foncteur principal X représente un argument dont la précédence doit être strictement inférieur à celle de l’opérateur. Y représente un argument dont la précédence doit être inférieur ou égale à celle de l’opérateur Exemples: a ­ b ­ c est comprise comme (a ­ b) ­ c => l’opérateur ‘­’ doit être défini comme y f x. Si l ’opérateur not est défini comme fy alors l ’expression not not p est légale. S’il est défini comme fx alors elle est illégale, et elle doit être écrite comme : not (not p).

Arithmétique et opérateurs Opérateur prédéfini en Prolog :­ op(1200, xfx, `:­'). :­ op(1200, fx, [:­, ?­]). :­ op(1100, xfy, `;'). :­ op(1000, xfy, `,'). :­ op(700, xfx, [=,is,<,>,=<,>=,==,=\=,\==,=:=]). :­ op(500, yfx, [+,­]). :­ op(500, fx, [+, ­, not]). :­ op(400, yfx, [*, /, div]). :­ op(300, xfx, mod).

Arithmétique et opérateurs Opérateurs prédéfinis : +, ­, *, /, mod Une opération est effectué uniquement si on la explicitement indiquée. Exemple: X = 1 + 2. X=1+2 L ’opérateur prédéfini `is' force l ’évaluation. X is 1 + 2. X=3 Les opérateurs de comparaison force aussi l ’évaluation. 145 * 34 > 100. yes

Arithmétique et opérateurs Opérateurs de comparaison: X > Y X < Y X >= Y X =< Y X =:= Y les valeurs de X et Y sont identiques X =\= Y les valeurs de X et Y sont différentes.

Arithmétique et opérateurs X = Y permet d ’unifier X et Y (possibilité d’instanciation de variables). Exemples: 1 + 2 = 2 + 1. > no 1 + 2 =:= 2 + 1. > yes 1 + A = B + 2. > A = 2 > B = 1

Arithmétique et opérateurs T1 == T2 si les termes T1 et T2 sont littéralement égaux . i.e. ont la même structure et leur composants sont les mêmes. T1 \== T2 est vrai si T1 == T2 est faux Exemples: ?- f(a,b) == f(a,b). > yes ?- f(a,b) == f(a,X). > no ?- f(a,X) == f(a,Y). ?- X \== Y ?- t(X, f(a,Y)) == t(X, f(a,Y)).

Exemple : calcul du PGCD Le PGCD D de X et Y peut être calculé par : (1) Si X et Y sont égaux alors D est égale à X. (2) si X < Y alors D est égale au PGCD de X et (Y­X). (3) si Y < X alors idem que pour (2) en échangeant X et Y pgcd(X,X,X). pgcd(X,Y,D) :­ X<Y, Y1 is Y ­ X, pgcd(X,Y1,D). Y < X, pgcd(Y,X,D).

Listes Une liste est une séquence de nombres ou d ’atomes Structure de liste: .( Car, Cdr ) .(a, .(b,[ ]))  . a . b . c [] [paul, dupont]  .(paul, .(dupont, [])) [a | Cdr]  .(a, Cdr) [a,b,c] = [a | [b,c]] = [a,b | [c]] = [a,b,c|[]] Les éléments peuvent être des listes et des structures: [a, [1, 2, 3], tom, 1995, date(10,mars,2003) ]

Opérations sur les listes Appartient : member( X, L) si X  L. member(X, [X | L]). member(X, [Y | L]) :­ member(X, L). Concaténation : conc(L1, L2, L3) si L3 = L1.L2 conc([], L, L). conc([X|L1], L2, [X|L3]) :­ conc(L1, L2, L3).

Opérations sur les listes ?- conc( [a,b,c], [1,2,3], L). > L = [a,b,c,1,2,3] ?- conc( L1, L2, [a,b,c] ). > L1 = [] , L2 = [a,b,c]; > L1 = [a], L2 = [b,c]; > L1 = [a,b], L2 = [c]; > L1 = [a,b,c], L2 = []; > no ?- conc( Avant, [4|Apres], [1,2,3,4,5,6,7]). > Avant = [1,2,3], Apres = [5,6,7] ?- conc(_, [Pred, 4, Succ |_], [1,2,3,4,5,6,7]). > Pred = 3, Succ = 5

Opérations sur les listes Redéfinition de member en utilisant conc: member1(X, L) :­ conc(_, [X|_], L). ajout en tête : add(X, L, [X|L]). Suppression de toutes les occurrences d ’un élément del(X,[],[]) :- !. del(X,[X|L1],L2):- del(X, L1,L2). del(X,[Y|L1],[Y|L2]):- X\==Y, del(X,L1,L2). Suppression d’un élément del1(X, [X|L], L). del1(X, [Y|L], [Y|L1]) :­ del1(X, L, L1). Si X apparaît plusieurs fois, toutes les occurrences de X sont supprimés.

Opérations sur les listes Pour insérer un élément dans une liste: ?- del1(a, L, [1,2,3]). > L = [a,1,2,3]; > L = [1,a,2,3]; > L = [1,2,a,3]; > L = [1,2,3,a]; > no On peut définir insert en utilisant del1: insert(X,L1,L2) :­ del1(X, L2, L1). La relation sous-liste sublist(S, L) :­ conc(L1, L2, L), conc(S, L3, L2). ?- sublist(S, [a,b,c]). > S = []; S = [a]; ... S = [b,c];> S = [a, b,c]; > no

Opérations sur les listes Permutations: permutation([], []). permutation([X|L], P) :­ permutation(L, L1), insert(X, L1, P). insert(X, L, [X|L]). insert(X, [Y|L1], [Y|L2]):- insert(X,L1, L2). ?- permutation( [a,b,c], P). > P = [a,b,c]; > P = [a,c,b]; > P = [b,a,c]; ... permutation2([], []). permutation2(L, [X|P]) :­ del(X, L, L1), permutation2(L1, P).

Opérations sur les listes La longueur d ’une liste peut être calculé da la manière suivante : length([], 0). length([_|L],N) :­ length(L, N1), N is 1 + N1. ?- length([a,b,[c,d],e], N). > N = 4 ?- length(L,4). > [_5, _10, _15, _20] ; ..... ?

Prédicats prédéfinies Tester le type d’un terme : Le type d ’un terme peut être une variable, une constante (atome, nombre), une structure. Un terme de type variable peut être instancié ou non. Built­in predicates: integer(X) <=> X est un entier var(X) <=> X est une variable non instancié nonvar(X) <=> X est un terme autre qu’une variable, ou une variable instancié. atom(X) <=> X est un atome atomic(X) <=> X est entier ou un atome.

Prédicats prédéfinies Exemples: ?- var(Z), Z=2. > Z=2 ?- Z=2, var(Z). > no ?- integer(Z), Z=2. ?- var(Z), Z=2, integer(Z), nonvar(Z). ?- atom(22). ?- atomic(22). > yes ?- atom(==>). >yes ?- atom( date(1, mars, 2003) ).

Prédicats prédéfinies Utilisation: integer(X), integer(Y), Z is X+Y; Que faire en cas d’échecs ... count(A,L,N) <=> A apparaît N fois dans L count(_,[],0). count(A, [A|L], N) :­ !, count(A, L, N1), N is N1 + 1. count(A, [_|L],N) :­ count(A, L, N). Mais alors: ?- count(a, [a,b,X,Y], N). > N = 3 ?-count(b, [a,b,X,Y], N). X et Y ont été instancié à a (b)

Prédicats prédéfinie Nouvelle solution: count(_, [], 0). count(A, [B|L], N) :­ atom(B), A = B, !, %B est un atome A? count(A, L, N1), %compter nombre de A dans L N is N1 + 1; count(A, L, N). %sinon ­ compter dans L

Prédicats de manipulation de la BD Ajout et suppression de clauses (règles) en cours d’exécution : assert(C): ajout de la clause C à la base de données. retract(C): Suppression des clauses unifiable avec C. asserta(C): ajout de C au début de la base de données. assertz(C): ajout de C en fin de la base de données.

Prédicats repeat Repeat Repeat peut être définie par : Le prédicat repeat est toujours vrai (succès) et à chaque fois qu ’il est rencontré, une nouvelle branche d ’exécution est générée. Repeat peut être définie par : repeat. repeat :­ repeat. Exemple d’utilisation: dosquares :­ repeat, read(X), (X = stop, !; Y is X*X, write(Y), fail ).

Prédicats bagof & setof bagof and setof La résolution Prolog peut trouver toutes les solutions satisfaisant un ensemble de buts. Mais lorsqu ’une nouvelle solution est générée, la solution précédente est perdue. Les prédicats bagof,setof et findall permettent de collecter ses solutions dans une liste. bagof(X,P,L): permet de produire la liste L de tout les objets X vérifiant P. Utile si X et P admettent des variable en commun. setof(X,P,L): idem que bagof. Les éléments de la liste sont ordonnées et sans répétitions.

Prédicats bagof & setof Exemples: class( f, con). class( e, vow). class( d, con). class( c, con). class( b, con). class( a, vow). ?- bagof(Letter, class(Letter, con), List). > List = [f,d,c,b] ?- bagof(Letter, class(Letter,Class), List). > Class = con List = [f,d,c,b]; > Class = vow List = [e,a]

Prédicats bagof & setof ?- setof(Letter, class(Letter,con), List). > Letter = _0 List = [b,c,d,f] ?- setof((C1,Let), class(Let,C1), List). > C1 = _0 Let = _1 List = [(con,b),(con,c),(con,d),(con,f),(vow,a),(vow,e)]

element_de(X, [X | L], vrai). element_de(X,[], faux). element_de(X, [Y | L], R) :­ X\==Y, element_de(X, L, R).