LES GROTTES DE CAUMONT En Seine Maritime
Caumont se trouve en bordure de Seine , C’est donc par là que commence la montée vers les grottes .
La carrière de Caumont, vaste souterrain, est une carrière creusée dans la craie. C'est une propriété privée. L'accès est réservé aux membres de la FFS, ou sur demande auprès d'eux. De nombreuses entrées débouchent dans les jardins des propriétés des riverains du bord de coteau. Il y a deux principales carrières qui s'appellent : la carrière du Pylone et la carrière des Maquisards. La pierre de la carrière visitée a servi pour la construction de la cathédrale de Rouen. On a un peu de peine à se l'imaginer, tant la pierre peut prendre des aspects informes ou coquillier à certains endroits, mais c'est pourtant attesté. La cathédrale du Havre en provient aussi. Certains bancs étaient d'excellente qualité. A certains endroits et surtout en début de coteau, c'est une craie fine et pure. C'est d'ailleurs en ces lieux une pierre d'une blancheur éclatante, marquée ça et là par des lignes de bancs de silex noirs. Ces lignes sont précises et strient les parois en hauteur, on les appelle des larmiers.
On accède à la grande carrière par un joli chemin surélevé, entre les maisons d'habitation en bord de Seine, qui se nomme le chemin des carriers .
pris de court. Cette installation fut abandonnée en juillet 1944. Dès le départ, le cavage immense donne sur un volume cyclopéen. Les galeries font vingt mètres de haut pour trente de large. L'ensemble, assez vaste, est un maillage aux dimensions impressionnantes. Quelquefois on cherche ses repères, où se trouve le plafond ? On est si petit... A noter la présence de nombreuses grottes recoupant l'intérieur du réseau et de nombreuses chauves-souris. Le petit pont construit dans l'usine date de 1997, il a été construit par un spéléo maçon, pour éviter de passer dans la zone d'éboulement à l'entrée usine. La particularité de cette carrière, c'est de posséder le vestige d'une ancienne usine allemande. Celle-ci portait le nom de code Steinkohle 1301. C'était une base souterraine, construite en secret, afin de produire de l'oxygène liquide à partir de l'air ambiant. On y trouve tout particulièrement une longue usine bétonnée, étalée dans 300 mètres de galerie. Il reste parfois des caniveaux de passage de câbles. Le bunker n'est cependant plus très parlant aujourd'hui. Cet aspect est renforcé par le fait que cette usine n'a jamais été terminée. Le débarquement américain arriva trop tôt pour les allemands, pris de court. Cette installation fut abandonnée en juillet 1944.
L'un des cavages.
Les diverses entrées font de beaux jeux de lumière. Quand ça tombe, ce n'est pas avec modestie...
Voici un aspect représentatif de ces galeries...
L'usine souterraine des allemands.
Le petit pont .
lLa salle des compresseurs La salle du compresseur. La salle du compresseur. La salle du compresseur. La salle du compresseur. La salle du compresseur. lLa salle des compresseurs
Ombre et lumière
L'entrée murée du champignonniste.
Vers les galeries du fond .
La galerie des échos .
Le fond du fond de la galerie ou il y a 1m20 d’eau.
Une salle ou a eu lieu un effondrement récent.
C'est une excavation plus petite que celle nommée La carrière du Pylone est une seconde excavation dans les coteaux de Caumont. Il y a des dizaines et des dizaines de trous visibles du bord de Seine, en propriété privée. C'est une excavation plus petite que celle nommée 'Les grandes carrières'. Elle ne manque cependant pas d'intérêt. Elle est constellée de petites grottes, qui serpentent sous le plateau de Caumont. C'est dire combien il doit encore y en avoir, inaccessibles.
Différentes entrées.
De bien belles couleurs.
Galerie des remblais .
Les volumes sont cyclopéens .
À la sortie, on retrouve la Seine majestueuse .
Textes et photos du Patrimoine souterain . Musique : Around the wort . Février 2017 .