L’AMIANTE Mieux connaître, pour s’en protéger.

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Transcription de la présentation:

L’AMIANTE Mieux connaître, pour s’en protéger. Une présentation du CTN ADC

Serpentine ou chrysotile Propriétés de l’amiante L’Amiante qu’est-ce que c’est? L’amiante, minerai naturel à textures fibreuses et aux propriétés multiples, a été utilisé sous différentes formes depuis l’antiquité, puis dans l’industrie jusqu’en 1997. Mines d’amiante, Grèce -Chrysolite ou amiante blanc -Amosite ou amiante brun -Crocidolite ou amiante bleu Serpentine ou chrysotile 90% de la production Longtemps présenté comme ‘un matériau miracle’ c’est en réalité un cancérigène redoutable capable de tuer 30 à 40 années après l’inhalation de ces fibres. Résistance au feu Isolant thermique, acoustique et électrique Résistance mécanique Résistance aux agressions chimiques Possibilité d’être filé ou tissé Faible prix de revient Propriétés de l’amiante

Dans notre pays en 1975, 150 000 tonnes étaient utilisées!!!! Ou peut-on trouver l’amiante? L'amiante a servi à des centaines d'applications et de produits depuis 4 500 ans. Les Grecs filaient l'amiante en mèche pour leurs lampes à l'huile. Durant la révolution industrielle, l'amiante servait à isoler les moteurs, les chaudières et les canalisations. Au siècle dernier , jusque dans les années 1980, l'amiante s'utilisait pour la construction des bureaux, les établissements, les bâtiments publics et les écoles. Il servait à isoler les systèmes de chauffage à eau chaude, en plus de faire fonction d'isolant ignifuge et acoustique dans les murs et les plafonds. L'emploi de l'amiante a également été largement répandu dans le domaine des transports et les appareils électriques, étant fréquemment mêlé ou intégré à d'autres matériaux comme le ciment ou les plastiques. Dans notre pays en 1975, 150 000 tonnes étaient utilisées!!!! Seul le décret de 1996, en a interdit l’utilisation au 1er janvier 1997 UTILISATION EN FIBRES EN VRAC EN PLAQUES TISSE ou TRESSE INCORPORE au CIMENT, au PLASTIQUE

Ou peut-on trouver l’amiante? Classification en 9 classes Ou peut-on trouver l’amiante? I Amiante brut en vrac : Bourre, Flocages, Isolant, Protection thermique et acoustique II Amiante dans des poudres, des produits minéraux (sauf amiante-ciment) : Enduits, Enduits de façade, Enduits-plâtre et mortiers de protection incendie, Mortiers colles, Mortiers réfractaires, Poudre à mouler III Amiante dans des liquides ou des pâtes : Colles, Enduits, Mastics, Mousses, Pâte à joint, Peintures IV Amiante en feuilles ou en plaques : Cartons, Cloisons, Coquilles, Faux-plafonds, Feuilles, Feutres, Filtres, Panneaux, Papier, Plaques V Amiante tissé ou tressé: Bandes, Bourrelets, Cordons, Couvertures, Matelas, Presse-étoupe, Rideaux, Rubans, Tissus, Tresses, Vêtements VI Amiante dans une résine ou une matière plastique : Embrayage, Freins, Isolateurs électriques, Joints, Matériaux composites, Matière plastique, Mousses, Nez de marches, Revêtements muraux, Revêtements de sols en dalles ou en rouleaux VII Amiante-ciment : Bacs, Bardage, Canalisations, Cloison, Eléments de toiture, Gaine, Plaque, Plaques de toiture, Tablettes, Tuyaux, Vêtures VIII Amiante dans des produits noirs : Bardeaux bitumeux, Bitumes, Colles bitumineuses, Enduit de protection anticorrosion (voitures, wagons), Enduit de protection d’étanchéité (écluses, bassins, canaux…), Etanchéité de toiture, Mastics, Revêtements routiers IX Amiante dans des matériels et équipements : Chaudières, Clapets coupe-feu, Etuves, Fours, Portes, Portes d’ascenseur, Radiateurs Dans beaucoup de produits, y compris dans la vie quotidienne. ATTENTION au BRICOLAGE!

L’histoire de l ’amiante en quelques dates clefs En rouge: la connaissance du risque; En vert: Prévention du risque en France; En noir: Un scandale largement étouffé 2500 avant JC: Première utilisation connue de l’amiante par les Grecs. 1880: Début de l’exploitation industrielle des mines d’amiante. 1899: Première observation d’un décès lié à l’amiante à Londres. 1906: Rapport d’un inspecteur du travail de Caen, sur la surmortalité d’ouvriers d’une usine de textile utilisant l’amiante. 1913: Mise en place de techniques d’aspiration à la source, des poussières dangereuses, dans les ateliers. 1918: Les compagnies d’assurance américaines refusent d’assurer les travailleurs de l’amiante. 1927: Découverte du lien entre amiante et fibrose de l’amiante. (abestose) 1931: Réglementation en Grande-Bretagne limitant l’empoussièrement dans les usines. 1935: Découverte du Mésothéliome ou cancer de la plèvre lié à l’amiante. 1945: L’abestose est reconnue comme maladie professionnelle. 1949: Obligation du port du masque en cas d’exposition aux poussières dangereuses. 1950: Classification des maladies professionnelles pour prendre en charge les pathologies spécifiques à l’amiante. 1950-55: Etude épidémiologique prouvant le lien entre amiante et cancer du poumon. 1965: 1er mésothéliome décrit en France. 1971: Réunion des industriels à Londres visant à adopter une stratégie permettant de continuer l’utilisation du minéral. 1973: Les Amphiboles sont classés cancérigènes. Méthode de comptage des fibres, permettant de quantifier l’exposition. Procès contre l’industrie de l’amiante aux Etats-Unis. 1975: Interdiction de travailler l’amiante pour les moins de 18 ans. Premier scandale de l’amiante en France: les chercheurs de Jussieu révèlent que la faculté est isolée à l’amiante. Consommation maximale en France soit 150 000 tonnes. 1976: Toutes les variétés d’amiante sont classées cancérogènes.

L’histoire de l ’amiante en quelques dates clefs En rouge: la connaissance du risque; En vert: Prévention du risque en France; En noir: Un scandale largement étouffé 1976: Le cancer broncho pulmonaire et le mésothéliome sont reconnus maladies professionnelles. 1977: Mise en place de valeurs limites d’exposition (VLE<2 fibres/cm3) et du suivie médical pour les travailleurs exposés. Interdiction du flocage dans les locaux d’habitation. Puis dans tous les bâtiments en 1978. 1982: La conférence de Montréal conclut que la VLE ne protège pas du risque de cancer. Aux Etats-Unis la firme Johns-Manville se met volontairement en faillite, plutôt que de répondre aux nombreux procès intentés contre elle. Fondation en France par les industriels du lobby de l’amiante. (comité permanent amiante). Marché amiante de St Gobain, s’élevant à 3,5 milliards de Francs. 1987: Abaissement de la VLE. 1988: Interdiction de l’amiante, exceptée la chrysolite, qui reste la plus utilisée. 1994: Des experts confirment en France les dangers de l’amiante. 1er dépôts de plainte par les veuves de plusieurs professeurs d’un collège de Gérardmer. Création du comité anti-amiante de Jussieu. 1995: Campagne médiatique intense. 1996: Réglementation concernant la protection des travailleurs. Décret obligeant les propriétaires de bâtiments à effectuer un diagnostique amiante. Création de l’ANDEVA (association nationale des victimes de l’amiante). Et dépôt de plainte de cinq victimes. 1997: 1er janvier, interdiction de l’amiante en France: importation, fabrication, utilisation. L’entreprise ‘Ethernit’ est condamnée pour ‘faute inexcusable de l’employeur’. 1998: Le Canada (pays producteur) porte plainte, à l’OMC, contre la France, pour avoir interdit l’amiante. Rapport du sénat épinglant les politiques passées et les organismes de contrôle. Retraite à 50ans pour 30 ans d’exposition à l’amiante. 2000: La faute de l’état est reconnue et confirmée en 2004. 2001: création du FIVA, fond d’indemnisation des victimes de l’amiante.

Dès le début du XX siècle et de manière certaine en 1950, alertés par les chercheurs et médecins, les industriels et les politiques connaissaient les dangers de l’amiante. La responsabilité de l'Etat et des industriels vis-à-vis de l'amiante est enfin sanctionnée par les tribunaux. Mais combien d'années de non-dits, de mensonges au nom du profit et du chantage à l'emploi avant que ne soit reconnue la souffrance de milliers de victimes... L'employeur a désormais, en matière de prévention et de maladie, une obligation de résultat dans le cas des risques qu'il fait courir à ses employés.

Les maladies de l’amiante. L'amiante est un matériau hautement toxique. Aussi, lorsque ses fibres en suspension dans l'air sont inhalées, elles peuvent provoquer des pathologies respiratoires. Ses effets délétères sont liés à leur caractère indestructible et à leur dépôt dans le tissu pulmonaire qui précède leur migration vers l'enveloppe du poumon (la plèvre et le péritoine). Une fibre d'amiante est 400 à 2 000 fois plus petite qu'un cheveu, ce qui lui permet de pénétrer jusqu'aux alvéoles pulmonaires : lieu d'échange gazeux entre l'air et la circulation sanguine. Piégées, ces fibres peuvent provoquer des inflammations non cancéreuses ou des anomalies chromosomiques, point de départ de maladies bénignes ou de cancers . Compte-tenu de la lente évolution de ces maladies, l'amiante fera encore de nombreux dégâts parmi les professions les plus exposées et le public ayant longuement séjourné dans des lieux dangereux. Les prévisions les plus pessimistes en matière de santé publique tablent sur 100 000 morts d'ici 2025. En plus de ces chiffres, certaines études relient l'amiante à d'autres localisations de cancers : larynx, appareil digestif, colon, rectum et appareil urogénital… mais ces liens restent l'objet d'une controverse scientifique. La plèvre constitue l’enveloppe du poumon. C’est aussi le siège d’une redoutable maladie: le mésothéliome

Les maladies de l’amiante. Asbestoses: Les fibres d'amiante pénètrent dans le poumon et provoquent une inflammation, qui se transforme en fibrose (épaississement du tissu pulmonaire). Il se passe généralement une dizaine d'années entre l'inhalation et la survenue de la maladie. Essoufflement, toux sèche, sensation d'oppression sont les premiers symptômes qui peuvent évoluer vers une insuffisance respiratoire, qui peut être mortelle. Le diagnostic repose sur le scanner et l’analyse des sécrétions bronchiques. Il n'y a pas de traitement efficace de cette maladie en recul depuis la diminution des taux d'exposition à l'amiante.  Atteintes pleurales bénignes: Ces lésions de la plèvre ne constituent pas les prémices d'un cancer du poumon ou de la plèvre (mésothéliome). Ces atteintes peuvent parfois entraîner une diminution de la capacité respiratoire ou des douleurs.  Mésothéliomes: Le mésothéliome atteint la membrane de la plèvre ou plus rarement le péritoine ou le péricarde. Ce cancer de la plèvre est quasi-exclusivement lié à une exposition à l'amiante. Le tabac n'est aucunement impliqué dans le mésothéliome. Cette maladie peut se développer trente à quarante ans après l'exposition  à l'amiante. Le mésothéliome se manifeste par des douleurs thoraciques, un essoufflement du à la présence de liquide dans la plèvre (pleurésie), plus rarement par un amaigrissement et un état de fatigue général. Le diagnostic repose sur un examen qui consiste à visualiser la plèvre et un prélèvement des cellules tumorales.

Les maladies de l’amiante.  Mésothéliomes (suite): Aucun traitement n'ayant fait la preuve de son efficacité, ce cancer est de très mauvais pronostic. Dans une majorité de cas, le patient meurt dans l'année qui suit le diagnostic.  Cancers du poumon: 5 à 10%; des 25 000 cancers du poumon diagnostiqués en France annuellement, seraient liés à l'inhalation d'amiante, mais il est très difficile de distinguer son influence de celle du tabac chez le fumeur notamment. Il apparaîtrait en moyenne 15 à 20 ans après l'exposition à l'amiante. L'amiante multiplie par 5 le risque de développer ce cancer. Trop souvent tardif, le diagnostic du cancer du poumon est réalisé par scanner avant d'être confirmé par fibroscopie. Le pronostic de la maladie dépend fortement de la précocité de son diagnostic, de la localisation des tumeurs et de l'état général de santé du patient. Le traitement repose principalement sur la chirurgie, la chimiothérapie et la radiothérapie. Compte-tenu de la lente évolution de ces maladies, l'amiante fera encore de nombreux dégâts parmi les professions les plus exposées et le public ayant longuement séjourné dans des lieux dangereux. Aujourd'hui, l'Institut national de recherche et de sécurité (Inrs) reconnaît que 76 % des chantiers de désamiantage ne respecteraient pas les règles de sécurité et exposeraient la santé des ouvriers et des personnes habitant à proximité. Les prévisions les plus pessimistes en matière de santé publique tablent sur 100 000 morts d'ici 2025. En plus de ces chiffres, certaines études relient l'amiante à d'autres localisations de cancers : larynx, côlon, appareil digestif, colon, rectum et appareil urogénital… mais ces liens restent l'objet d'une controverse scientifique.

Et à la SNCF? Tout le matériel roulant construit avant 1996 contient ou contenait de l’amiante! En particulier les voitures et Engins Moteurs: Cabines de conduites, compartiments appareillages, plaques de protection thermiques, cheminée de contacteur, joints, garnitures de freins, mastics insonorisants; les wagons du Fret. Au niveau de l’Infra, les guérites mais également dans de nombreuses pièces: joints, passages à niveau, wagons du Fret; et de nombreux tunnels. Dans les bâtiments SNCF, au même titre que les constructions publiques ou privées. Evidemment les agents du matériel sont les plus confrontés à ce fléau. Mais d’une manière générale tout ceux qui utilisent et interviennent sur le matériel roulant, peuvent ou ont pu l’être. Les agents de la traction ne sont donc pas épargnés! D’après le FIVA, fond d’indemnisation de l’amiante, en 2006, la SNCF est classée au troisième rang du nombre de dossiers traités. Et pourtant la SNCF n’est pas reconnue comme entreprise à risque. Ce sujet ne doit donc pas être traité avec légèreté ou tabous, et c’est pourquoi la CGT a décidé de s’emparer du dossier et de tenter de le traiter dans sa globalité.

Les moteurs de traction Des joints d’étanchéité Pièces contenant ou ayant contenu de l’amiante. Cheminées de contacteurs et de disjoncteurs Les résistances ou leur compartiment Les moteurs de traction Des joints d’étanchéité Y compris porte d’accès cabine Calorifugeage des conduits d ’échappement diesel Garnitures et semelles de frein Plaques isolantes derrière radiateur et cloisons pare feu entre cabine et moteurs Revêtements ou mastics insonorisant, anticorrosion, anticondensants Cette liste est bien sur incomplète, rappel ce sont les fibres en suspension qui sont dangereuses et donc c’est en cas d’usure ou d’effritement qu’il y a un risque réel! Liste disponible sur intranet: http://fibres.mt.sncf.fr/EditionParc.aspx?type=preventionRisques ou http://www.mt.sncf.fr/domaine_mt/prevention/chimique/amiante/amiante.html #recensement

Maladies professionnelles Les malades de l’amiante à la SNCF.  Il est hors de question de nier le risque: de nombreux cheminots ont été exposés, et certains le sont encore. La preuve 40 cheminots meurent de l’amiante par an Décès dus à l’amiante Maladies professionnelles Surveillance médical Faute inexcusable de l’employeur en matière d’amiante. Depuis 2002 la SNCF procède au traitement des dossiers de manière amiable, elle reconnait sa faute inexcusable et indemnise dès que le salarié a été exposé activement et sans protection après 1950 6928 cheminots actifs en Surveillance Médical Renforcée (SMR) dont 84 de la traction. 11116 en Suivi Post Exposition (SPE) dont 1021 de la traction.

Les revendications des CHSCT  L’inscription au document d’analyse des risques : c’est pour nous la reconnaissance du risque pour les salariés de la traction et cela permet aux CHSCT de travailler en profondeur ce dossier ultra sensible. Le risque amiante doit notifier de manière spécifique et pas noyer dans un risque chimique. La reconnaissance de l’exposition à l’amiante pour les agents de la traction, qui ont travaillé ou travaille sur des engins contenant de l’amiante. Le niveau d’exposition devra être déterminé selon les cas. Cette reconnaissance devra systématiquement être demandé par les cheminots lors de la visite annuelle. L’information des salariés : sans agiter le chiffon noir du « on va tous mourir de ça ! », la direction doit communiquer auprès des cheminots sur les risques d’exposition actuels et passés. La clarté doit être la règle, s’il y a de l’amiante sur les engins et il y en a, ont doit savoir ou (sur quels pièces) et quand cela peut-il être dangereux, les CTT doivent être formés et le thème doit être abordé en formation engin. Les CHSCT devront suivre engin par engin la liste des pièces amiantées.  

Les revendications des CHSCT Recensement et suivi médical : Un recensement a déjà eu lieu mais on ne peut plus accepter qu’il se limite à la question : « avez-vous été exposé à l’amiante au cours de votre carrière ? ». Ce n’est pas au salarié de s’auto diagnostiquer. C’est la raison pour laquelle l’information exhaustive des salariés prime. Il faut demander qu’un nouveau recensement soit réalisé, mais seulement après que les agents aient reçu l’information. La médecin du travail a signifié que la radio des poumons à 49 ans présentait plus de risques que d’intérêt, demandons donc un scanner pour tous à cet âge. Ce qui est un droit dès lors que l’on a été exposé. N’hésitez pas à déclarer vos soupçons au médecin. Les CHSCT doivent y travailler, et le scanner à 49 ans (en lieu et place de la radio) pour tous ceux qui le souhaite est souhaitable et nécessaire, si le médecin le juge pertinent.   Protection et suppression du risque par désamiantage ou radiation des EM vétustes: En privilégiant bien évidemment la suppression du risque. Attribution d’un masque pour les interventions sur cheminées de soufflage et défrettage mais ce n’est suffisant une protection totale doit être fournie et évidemment pas adapté à certaine situation de travail comme la conduite. Les CHSCT doivent analyser le risque engin par engin, au-delà des cheminées de soufflage et des défrettages. Cela devra servir en formation engins.

Utilisation du masque de protection FPP3. Liste des engins de l’ETPL, présentant un risque en cas d’intervention dans les compartiments haute tension ou moteur BB 8500/88500/25000. BB 9200. BB 7200/22200. BB 25100/25200 BB 26000 BB 67300/400. BB 66400/69400. BB 63000. CC 72000. X 4300 Z 9600 TGV SE Rénov2 TGV A. TGV R – TGV Duplex VO2N – VB2N et CORAIL VU et VTU. Ce masque protège uniquement contre les fibres toxiques: Amiantes et autres. En cas de risques réels ou présumés garder son calme, ne pénétrez dans les compartiments HT ou moteurs qu’en cas de nécessités et si on estime que c’est possible sans danger, et seulement après avoir mis son masque et des gants. En cas de doute exercer son droit de retrait et sécuriser l’accès. Après toute utilisation jeter le masque et ses gants dans le sac prévu à cet effet. ATTENTION Ces engins contiennent de l’amiante au-delà des cheminées de soufflage de contacteurs et des moteurs de traction. Consultez votre CHSCT ou DPX.

Le suivi médical Amiante L’examen médical comprend: J’ai été exposé à l’amiante que dois-je faire? Le suivi médical Amiante Toutes les personnes qui ont été exposées à l’amiante ont droit à un suivi médical gratuit. Pour les salariés encore en activité avec un suivi spécifique au niveau de la médecine du travail SPE suivi post exposition pour le salarié qui n’est plus exposé. SMR surveillance médicale renforcée pour le salarié toujours exposé. Pour les retraités: SPP suivi post professionnel. A la charge de la CP et il faut en faire la demande L’examen médical comprend: Un examen clinique complet au cabinet médical. Un examen EFR (exploration fonctionnelle respiratoire). Une radio ou mieux un scanner des poumons. Mesure de l’oxygène dans le sang Bilan tomodensitométrique soit un examen scanner s’effectuant sur deux périodes avec une lecture contradictoire liée à l’amiante, pour les agents en suivi médical.

Je suis malade que dois-je faire? Déclaration de la maladie professionnelle. Si l’on découvre une pathologie due à l’amiante, il y a lieu: D’établir un certificat médical initial par le médecin (cerfa n° 1138*01) en 3 exemplaires. De faire la demande de reconnaissance de maladie professionnelle auprès de la CP. Soit sur papier libre. Soit sur l’imprimé spécial (cerfa n° 603950). Dans tous les cas joindre 2 exemplaires du CMI, les résultats médicaux, et si possible l’attestation d’exposition à l’amiante. Acceptation de la maladie professionnelle MP, par la caisse de prévoyance, et notification du taux d’incapacité partielle permanente IPP. Ce taux peut-être révisé en cas d’aggravation de l’état de santé de la victime Si le taux d’IPP est jugé insuffisant, il convient alors d’engager un recours au près du tribunal de contentieux de l’incapacité. Dans tout les cas aviser un membre du CHSCT de votre établissement et adresser une demande de reconnaissance de la faute inexcusable de l’employeur FIE à la CPR qui en informe la SNCF et l’invite à se prononcer sur cette demande ( + de 70% des demandes sont traitées à l’amiable ).

Préjudices physiques, moraux, esthétiques 2 voies pour une indemnisation La faute inexcusable de l’employeur, FIE Il faut opter pour cette solution Le FIVA (fond d’indemnisation des victimes de l’amiante) L’indemnisation du FIVA n’est pas liée au salaire et est moins ‘avantageuse’ pour les cheminots que la FIE Pour obtenir réparation, envoyer un courrier recommandé à la CP, pour demander la mise en œuvre de la procédure de conciliation. La SNCF reconnait sa faute à l’amiable Elle fait une proposition d’indemnisation Pour les actifs: Cessation anticipée d’activité amiante, C3A. Rh 0675 La victime est atteinte d’une MP 30 ou 30b, dispositif à partir de 50 ans La victime refuse: Appel devant le TASS (tribunal des affaires de la sécurité sociale) Se faire conseiller par une association: Allo amiante, SOS amiante.. La victime ou ses ayants droit acceptent

Avant, lorsqu’il est trop tard, de soigner et indemniser RISQUE AMIANTE PROTEGER SUPPRIMER INFORMER, FORMER et SURVEILLER ANALYSER Avant, lorsqu’il est trop tard, de soigner et indemniser