Objectifs du chapitre Durée 120 min Connaitre les différentes techniques de travail du sol ainsi que le raisonnement qui conduit à utiliser chacune d’elles. Acquérir des notions qui permettent de comprendre les différences en un itinéraire conventionnel de travail du sol reposant sur le labour et un itinéraire technique basé sur les TSL. Faire les liens entre travail du sol et agriculture de conservation. Durée 120 min
Plan partie VI : Le travail du sol A - introduction B - les objectifs du travail du sol C - le profil cultural recherché D - les différentes techniques de travail du sol
A – introduction [voix] Le travail du sol pendant un millier d’année à consisté à labourer avec comme principal moteur le cheval ou les bœufs. Depuis un peu plus de 100 ans cette force animale et humaine a été remplacée par le travail mécanique. La spécialisation des exploitations opérée au cours de ces 60 dernières années et le recours à des machines de plus en plus puissantes et lourdes ont engendrés des conséquences néfastes pour les agro-systèmes. Baisse des taux de matière organique dans les sols, Dégradation de la structure et érosion accrue Dégradation de l'activité biologique des sols et de l’environnement suite à l’utilisation massive des pesticides. Il appartient donc à l’agriculteur de bien connaitre les différentes techniques de travail du sol, ainsi que les conditions de leur usage, en fonction des objectifs qu’il s’est donné. [Maude] en guise d'introduction voyons une définition simple du travail du sol
B – Les objectifs du travail du sol Le travail du sol, quelque soit le type de culture à pour objectif de favoriser de manière optimale les développement et la croissance de la plante. L'ensemble des opérations techniques appliquées à une parcelle consistent donc à améliorer l'environnement racinaire en vue d'obtenir un rendement optimal, un produit de qualité et de limiter un impact trop fort sur l'environnement tout en maintenant un équilibre économique. Il consiste à une modification des facteurs édaphiques et dans certains système de culture il peut aboutir à une artificialisation complète du milieu (exemple des cultures intensives). Très longtemps, les modifications envisageables sont restées limitées mais à l'heure actuelle et avec les moyens mécaniques disponibles, ces modifications ont pris de plus en plus d'ampleur. Mais le travail du sol consiste surtout à suppléer l'action des agents climatiques et biologiques sur le sol pour que les conditions, à un moment donné, soient les plus favorables à l'implantation et au développement de la culture.
Aujourd'hui de nombreuses techniques visent aussi à créer non seulement des conditions optimales pour la plante mais aussi à maintenir de manière durable la fertilité du sol par des pratiques limitant l'érosion, l'appauvrissement en matière organique et une diminution de l'activité biologique. Il est possible de résumer le travail du sol par ces deux objectifs: (voix) Créer un environnement propice au développement radiculaire de la plante à un moment donné en fonction d'un objectif de rendement. Compléter de façon judicieuse l'action des facteurs biologiques et climatiques par une ou des opérations mécaniques. (voix) Il est possible de résumer le travail du sol par ces deux objectifs: (voix) Créer un environnement propice au développement radiculaire de la plante à un moment donné en fonction d'un objectif de rendement. Compléter de façon judicieuse l'action des facteurs biologiques et climatiques par une ou des opérations mécaniques. 5
Pour réussir cette association, il est nécessaire de connaître et d'observer l'évolution du sol, de disposer d'un matériel adéquat et de connaître les exigences de cultures. De manière plus pratique, le travail du sol consiste à AMEUBLIR; INSTALLER; INCORPORER et ASSAINIR. Ces quatre actions vont principalement avoir des conséquences sur les propriétés physiques du sol suivantes: Porosité. Perméabilité. Température. Dynamique de l'eau. Aération.
Mais la finalité du travail du sol est la création d'un état structural favorable à la germination, à l'installation et au fonctionnement du système radiculaire des espèces cultivées. De manière plus précise, on peut retrouver 10 fonctions:
C – Le profil cultural recherché C'est l'ensemble constitué par la superposition des couches de terre individualisées par l'intervention des instruments de culture, les racines des végétaux et des facteurs naturels réagissant à ces actions. Les agriculteurs ont pour objectif de rechercher le profil cultural optimal. Sa définition doit prendre en compte les facteurs suivants: Les caractéristiques particulières des plantes: exigences germinatives, le type de système racinaire (fascicule (blé); pivotant (betterave), la capacité de pénétration des racines ainsi que l'extraction de l'eau et des éléments minéraux. La nature du sol: composition (granulométrie), comportement selon l'humidité, constitution de l'espace poral. L'état général du sol: Du climat local et de la date de semis, des l'enfouissement des précédents, de la présence d'obstacle.
Le profil cultural doit par contre répondre aux exigences des cultures durant la germination mais aussi tout au long du cycle de végétation. Au cours du cycle, les exigences sont souvent contradictoires, surtout vis à vis de l'humidité et de l'aération. Un certain tassement peut être nécessaire à la germination alors qu'une aération plus importante peut être nécessaire pour la suite de la croissance et du développement du sol. Le profil ‘’idéal’’ recherché pour l’implantation d’une céréale, peut se décomposer en plusieurs zones : La couche de surface Le lit de semence (couche de contact + base du lit de semence) Le sous-sol
Voix La couche de surface doit être fait de manière grossière pour éviter lors d'une pluie des pertes d'eau par ruissellement mais aussi favorisé l'aération ainsi que le réchauffement. La taille peut être supérieure à 5/6cm La couche de contact doit être fine pour favoriser l'humidité nécessaire (80%) pour lever la dormance tégumentaire de la graine La base du lit de semence peut être plus grossière mais le diamètre des agrégats ne doit pas être trop important. L'aération est certes importante mais il faut éviter la formation de creux, dans lesquels les poils absorbants ne seront pas en contact avec les réserves en eau et éléments minéraux. La couche doit aussi permettre ensuite l'enracinement et faciliter le développement de la coiffe. Voix: sur le schéma, repérez bien la couche de surface, la couche de contact, la base du lit de semence qui constituent à eux trois ce qu’on appelle le lit de semence. Le sous-sol ne doit pas être négligé. Il doit permettre un lessivage léger de l'eau pour éviter une stagnation (risques de maladie) mais aussi favoriser la croissance des racines qui pour le blé peuvent atteindre une profondeur de 80 à 100 cm. 10
Même si le profil fait apparaître une forte stratification, les couches doivent présenter une continuité suffisante pour ne pas gêner les circulations des fluides et la propagation des racines. Par contre, il est évident que chacune des couches exerce des fonctions distinctes et nécessite des façons culturales différentes. Lors de la réalisation du profil par le travail du sol, il est nécessaire de tenir compte des modifications de l'état structural qui se produiront sous l'effet des conditions climatiques. Par exemple, il est inutile de labourer en hiver une terre limoneuse ayant une faible stabilité structurale car le résultat sera une croute de battance. Croute de battance sur un sol cultivé en blé. Source : http://asso-base.fr/
D – Les différentes techniques de travail du sol D1 - Le travail du sol post-récolte (voix) Sitôt la récolte réalisée, il peut être intéressant de procéder à différents types d’interventions culturales tant que le sol est encore un peu frais et assez facile à travailler. D11 – le déchaumage Les objectifs du déchaumage sont multiples : - Faciliter la décomposition des résidus de récolte, par leur incorporation dans le sol . - Contribuer à la lutte contre les adventices (faux semis). - Contribuer à la lutte contre les limaces d'autres ravageurs du sol dont une partie des œufs peut être détruite par déshydratation. - Faciliter le semis des cultures suivantes intermédiaires ou principales par le nivellement du sol et l’émiettement de surface, particulièrement utiles en techniques sans labour. - Améliorer la répartition des amendements calcaires et l’incorporation des effluents d’élevage épandus sur chaumes. - Permettre le piégeage des nitrates dans le sol par l’enfouissement de résidus pailleux et l’activation des repousses capables de consommer de l’azote à condition que ces repousses soient abondantes et homogènes, Voix : Sitôt la récolte réalisée, il peut être intéressant de procéder à différents types d’interventions culturales tant que le sol est encore un peu frais et assez facile à travailler, ce sont les étapes de travail du sol post-récolte. Nous allons ainsi aborder le déchaumage, le décompactage et le sous-solage. 12
permettre la mise en place de couverts (ex : CIPAN) dans le respect de la réglementation en zone vulnérable. Les conditions de réalisation du déchaumage : Le déchaumage superficiel favorise les levées d’adventices : - un déchaumage réalisé à 2 cm et ayant produit beaucoup de terre fine permet la levée d’un plus grand nombre d’adventices qu’un déchaumage profond. -Le rappui (avec un rouleau) est également important afin de faciliter le contact sol-graine. En cas d’adventices développées, le déchaumage profond est plus efficace : -Le déchaumage profond se justifie au contraire quand il s’agit de détruire des adventices déjà développées. Il en découle un classement presque inversé entre l’aptitude à faire lever et l’aptitude à la destruction des adventices des différents outils de déchaumage. Soigner l’incorporation des résidus : -L’incorporation des résidus vise à activer leur décomposition et à mieux les répartir dans la couche arable. Si le labour n’est pas envisagé, le mélange des pailles avec le sol par le déchaumage est important surtout si l’interculture est courte (blé-colza) pour diminuer la gêne occasionnée sur les éléments semeurs lors du passage du semoir.
Le matériel de déchaumage : Lien 1 : https://tice.agroparistech.fr/coursenligne/courses/SIAFEEAGRONOMIE9cea/d ocument/machinisme/outils/oa-tsol-pulveriseur.htm Lien 2 :https://tice.agroparistech.fr/coursenligne/courses/SIAFEEAGRONOMIE9cea/ document/machinisme/outils/oa-tsol-cultid.htm Lien 3 : https://tice.agroparistech.fr/coursenligne/courses/SIAFEEAGRONOMIE9cea/d ocument/machinisme/outils/oa-tsol-cultirot.htm Lien 4 :https://tice.agroparistech.fr/coursenligne/courses/SIAFEEAGRONOMIE9cea/ document/machinisme/outils/oa-tsol-becheroul.htm 14
D 12 –Le décompactage Les objectifs du décompactage : -supprimer les zone de tassement en profondeur : Les cultures de printemps et les cultures au système racinaire pivotant (betterave, colza, tournesol…) s’implantent mal dans un sol compacté. Un décompactage sera donc positionné en priorité devant ces cultures. Les céréales d’hiver, quant à elles, tolèrent mieux le tassement du sol et se satisfont de semis direct ou d’un travail superficiel à moins de 5 ou 10 cm de profondeur, dans la grande majorité des cas. -Sans mélanger les couches de terre, qui provoquerait une dilution des éléments fertilisants, de l’humus dans un plus grand volume de terre. - Sans être gêné pas les débris végétaux (très abondants par exemple après un maïs grain).
La fenêtre d’intervention du travail profond se situe en général en fin d’été ou en début d’automne, sur des sols ni trop secs ni trop humides. La période optimale varie en fonction des conditions de l’année et du type de sol :
Les conditions de réalisation du décompactage Le décompactage, parfois appelé ameublissement ou fissuration, se justifie dans les sols dégradés en profondeur. Certains outils peuvent travailler jusqu’à 20 voire 40 cm sans mélanger les couches de terre. Dans les sols régulièrement labourés, c’est souvent la zone du profil cultural située entre 20-25 cm et 30-35 cm qui est la plus compacte. Dans un sol humide, le passage de la charrue peut en effet créer une « semelle » de labour. En cas de passage d’engins très lourds en conditions humides, la compaction peut aussi être suffisamment profonde pour atteindre l’horizon situé sous le labour. On parle de décompactage lorsque la profondeur de travail se situe entre 20 et 30 cm et de sous-solage, lorsque l’outil descend jusqu’au niveau du sous- sol, en dessous de la semelle de labour. Les outils se distinguent essentiellement par la forme des lames. Ils maintiennent la matière organique ou les résidus de récolte en surface, préservent la portance du sol et produisent en général assez peu de terre fine.
Le matériel de décompactage et de sous-solage : Pour aller plus loin : consulter le document : OutilTCSL-Decompacteurs_v2.pdf Lien 1 : https://tice.agroparistech.fr/coursenligne/courses/SIAFEEAGRONOMIE9cea/d ocument/machinisme/outils/oa-tsol-ssoleuse.htm Lien 2 : https://tice.agroparistech.fr/coursenligne/courses/SIAFEEAGRONOMIE9cea/d ocument/machinisme/outils/oa-tsol-decomp.htm Document en lien : OutilTCSL-Decompacteurs_v2.pdf 18
Voir concept d’agriculture de conservation à la fin du chapitre D2 - Le travail du sol préalable à l’installation d’une culture (voix) La mise en place d’une nouvelle culture nécessite différentes interventions. Selon le système de culture de l’agriculteur, l’itinéraire technique de travail du sol peut être : Conventionnel Techniques sans labours D21 – Itinéraire technique conventionnel Il repose sur une intervention principale, le labour. Le labour En agriculture et agronomie, le labour est une technique (ou façon culturale) de travail du sol, ou plus précisément de la couche arable d'un champ cultivé, généralement effectuée avec une charrue, qui consiste à l'ouvrir à une certaine profondeur, à la retourner, avant de l'ensemencer ou de la planter. Le labour (ou labourage) est en opposition avec l’agriculture de conservation (Source : Wikipédia). Chantier de labour : (Source : kuhn-seedliner.com) Voir concept d’agriculture de conservation à la fin du chapitre Lien 1 : http://agriculture-de-conservation.com/-La-Revue-TCS-.html Voix : le travail du sol préalable à l’installation d’une culture se décline en deux grands types d’itinéraires techniques : ceux reposant sur le labour (itinéraire technique conventionnel) et ceux reposant sur le non retournement du sol (les TSL). 19
Les objectifs du labour . (Source : site Agro Paris Tech) Amélioration de l'état structural, de l'ensemble de la couche labourée Enfouissement des matières organiques présentes à la surface du sol : résidus de culture, fumier, cultures intermédiaires, prairies. Destruction des adventices et des repousses, enfouissement de leurs graines. L'enfouissement de leurs graines empêche la germination dans la culture à venir ; en revanche, pour certaines graines résistantes, un labour systématiques en remettra une partie à la surface du sol l'année suivante. Enfouissement des engrais de fond et des résidus de pesticides. Le labour permet de mettre à disposition des racines les éléments peu mobiles dans le sol (phosphore, potassium) et de diluer dans une masse importante de terre des résidus laissés par la culture précédente et qui pourraient nuire à la suivante. Amélioration de la circulation de l'eau. Le labour accroît fortement l'infiltrabilité du sol et permet d'éviter les excès d'eau.
Les conditions de réalisation du labour - Les cultures implantées en automne (blé d'hiver) seront précédées d'un labour effectué à l'automne ou à la fin de l'été, quelle que soit la nature du sol. - Le labour pourra avoir lieu en hiver ou au printemps pour les cultures implantée au printemps (betterave sucrière, maïs, tournesol,.). Cette décision repose sur le type de sol et le climat : en terre argileuse, on recherchera un labour effectué avant l'hiver pour favoriser au maximum l'effet favorable du climat hivernal sur la structure (alternance gel/dégel). Cette pratique présente cependant l'inconvénient de laisser nue la parcelle durant tout l'hiver, accroissant considérablement les risques de pollution, surtout en climat pluvieux l'hiver. en terre peu argileuse, cet effet n'est pas recherché et l'on préfère pratiquer des labours de printemps, réalisés juste avant les opérations de préparation du lit de semences. Quelque soit la saison de labour, il faut éviter de le réaliser lorsque le sol n’est pas complètement ressuyé pour éviter le phénomène de lissage de la terre (structure peu favorable)
Le matériel utilisé pour le labour Lien 1 : https://tice.agroparistech.fr/coursenligne/courses/SIAFEEAGRONOMIE9cea/d ocument/machinisme/outils/oa-tsol-mabecher.htm Lien 2 :https://tice.agroparistech.fr/coursenligne/courses/SIAFEEAGRONOMIE9cea/ document/machinisme/outils/oa-tsol-charrued.htm Lien 3 :https://tice.agroparistech.fr/coursenligne/courses/SIAFEEAGRONOMIE9cea/ document/machinisme/outils/oa-tsol-charruev.htm Vidéo 1 : charrue_versoirs : https://www.youtube.com/watch?v=kOdsyUDQXvA Charue à versoir Source : packo.be 22
La reprise de labour – préparation du lit de semence (Source : site Agro Paris Tech) Opération de travail du sol, réalisée après un labour. Les reprises de labour sont effectuées à l'aide d'outils à dents et à disques, éventuellement de rouleaux, pour amenuiser et aplanir la surface du sol afin de créer les conditions favorables au fonctionnement du semoir ainsi qu'à la germination et à la levée des semences (création d'un lit de semences).(Source : Larousse agricole, p488) La préparation du lit de semences consiste en un ensemble d'opérations de travail du sol superficiel (5 à 10 cm) réalisées à l'aide d'outils attelés à dents (cultivateur léger), à pointes (herse) ou à disques (pulvériseurs) ou d'outils animés par la prise de force du tracteur (houe rotative, machine à bêcher, herse alternative, herse rotative). Différents types de rouleaux peuvent également être utilisés pour parfaire l'émiettement, assurer le nivellement et tasser légèrement le sol pour améliorer le contact entre la terre et la graine. Ces actions préparatoires sont complétées par l'action des organes d'enterrage et de recouvrement des semoirs.
Les objectifs de la reprise de labour – préparation du lit de semence Un émiettement des premiers centimètres de sol : cet émiettement permet avant tout d'améliorer le contact entre la terre et la semence, indispensable à une bonne imbibition de celle-ci. Un nivellement de la surface, et, éventuellement, son tassement modéré (« rappuyage »), pour améliorer encore le contact terre-graine, favoriser les remontées capillaires et éviter un dessèchement trop rapide par évaporation au niveau de la surface. L'élimination des adventices et des débris végétaux, parce qu'ils peuvent représenter des obstacles à la levée, abriter des ennemis de la jeune plantule (limaces) et car leur décomposition consomme de l'oxygène au détriment de la semence.
Les conditions de réalisation de la reprise de labour – préparation du lit de semence Le degré d'affinement et la profondeur de travail sont raisonnés en fonction de la taille de la graine, du type de comportement du sol (battant ou stable) et des risques climatiques pendant la période de germination et de levée (dessèchement ou battance). Il faut veiller à ne pas trop affiner le sol en terrain limoneux, pour limiter le risque de formation d'une croûte de battance consécutive à une pluie sur des sols de faible stabilité structurale. En sol non battant, on recherche un degré d'affinement maximum, et le meilleur contact terre-graine possible, tout en évitant un dessèchement trop rapide. Association vibroculteur et rouleau pour la préparation du lit de semences – Source : site Agro Paris Tech
Source : phoenix-agriculture.fr Le matériel utilisé pour le labour la reprise de labour – préparation du lit de semence : Ces outils sont utilisés successivement ou de manière combiné de façon à ce que les outils utilisés en premiers soient ceux qui travaillent le plus profondément. Le dernier passage d’outil correspond à celui qui travaille le plus superficiellement. Lien 1 : https://tice.agroparistech.fr/coursenligne/courses/SIAFEEAGRONOMIE9cea/d ocument/machinisme/outils/oa-tsol-cultid.htm Lien 2 : https://tice.agroparistech.fr/coursenligne/courses/SIAFEEAGRONOMIE9cea/d ocument/machinisme/outils/oa-tsol-herse.htm Lien 3 :https://tice.agroparistech.fr/coursenligne/courses/SIAFEEAGRONOMIE9cea/ document/machinisme/outils/oa-tsol-pulveriseur.htm Lien 4 : Lien 5 :https://tice.agroparistech.fr/coursenligne/courses/SIAFEEAGRONOMIE9cea/ document/machinisme/outils/oa-tsol-mabecher.htm Lien 6 :https://tice.agroparistech.fr/coursenligne/courses/SIAFEEAGRONOMIE9cea/ document/machinisme/outils/oa-tsol-herserot.htm Lien 7 : https://tice.agroparistech.fr/coursenligne/courses/SIAFEEAGRONOMIE9cea/d ocument/machinisme/outils/oa-tsol-hersealt.htm Video 2 : herse à dents : https://www.youtube.com/watch?v=c7-8M6n_EGI Video 3 : pulveriseur : https://www.youtube.com/watch?v=HPTXvkL_fDE Video4 : machine a becher : https://www.youtube.com/watch?v=mWYvEJQJHsQ Video 5 : herse rotative : https://www.youtube.com/watch?v=aUpKUxCmCR0 Video 1 : houe rotative : https://www.youtube.com/watch?v=xahhml9nI-o Vidéo 7 : combiné herse alternative + rouleau +semoir : https://www.youtube.com/watch?v=tYgXMErI-J8 Houe rotative Source : phoenix-agriculture.fr 26
D22 – Itinéraire technique simplifié de travail du sol (voix) Depuis 2 décennies, des techniques alternatives de travail du sol se sont développée et sont englobées dans les TSL. Elles comprennent les TCS les SD et les cultures sous couvert (CSV). Lien 1 : http://www.betuco.be/CA/Techniques%20Sans%20Labour%20TSL.pdf Voix : les techniques simplifiées de travail du sol connaissent aujourd’hui un développement important. Il convient de bien comprendre que ces techniques novatrices constituent un véritable changement de paradigme dans l’approche du travail du sol par rapport au traditionnel labour. Jugez par vous-même ! Source : lien 1 27
Les TSL ont donc en commun de travailler le sol sans retournement (sans labour), avec pour objectif à priori, l’abandon définitif de la charrue. Il est donc pratiqué continuellement dans le temps sur toutes le cultures de la rotation. Les effets bénéfiques des TSL ne sont perceptibles qu’au bout de quelques années. Améliorer la fertilité des sols : Lien : http://www.cetiom.fr/fileadmin/cetiom/kiosque/depliant_nonlabour_midipyr.pdf Source : CETIOM.fr 28
Gagner du temps : Source : CETIOM.fr http://www.cetiom.fr/fileadmin/cetiom/kiosque/depliant_nonlabour_midipyr.pdf Source : CETIOM.fr 29
Réduire les couts de mécanisation : Les TSL permettent de réduire les couts de mécanisation, par suppression de certaines interventions pratiquées en itinéraire technique conventionnel et par une plus grande rapidité des chantiers. http://www.cetiom.fr/fileadmin/cetiom/kiosque/depliant_nonlabour_midipyr.pdf Source : CETIOM.fr 30
Préserver les sols et donc l’environnement : http://www.cetiom.fr/fileadmin/cetiom/kiosque/depliant_nonlabour_midipyr.pdf Voix : vous avez compris je pense, les enjeux liés au développement des TSL, d’un point de vue agronomique, envrionnementale, économique et même social. Source : CETIOM.fr Voix : 31
Comparaison entre les itinéraires techniques reposant sur le labour, et le TSL (TSC et SD) 32
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A la périphérie de Lyon TCS avant un semis de maïs : Le sol est emietté en surface mais il n’a pas été labouré 34
Préparation du semis de Maïs en Semis Direct avec un Strip Till Zone non travaillée Zone travaillée A la périphérie de Lyon
Le semis direct de Maïs Après le désherbage, le maïs est freiné par la matière organique à la surface du sol : le sol se réchauffe moins vite
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Même champ de blé à quelques semaines d’intervalle Même champ de blé à quelques semaines d’intervalle. De quel coté est la partie en TCS? 38
Le matériel utilisé pour les TSL Lien1 https://tice.agroparistech.fr/coursenligne/courses/SIAFEEAGRONOMIE9cea/d ocument/machinisme/outils/oa-tsol-cultid.htm Lien 2 : http://www.google.fr/imgres?sa=X&espvd=210&es_sm=122&biw=1366&bih=6 24&tbm=isch&tbnid=JwywtVQeJhrkvM%3A&imgrefurl=http%3A%2F%2Fwww. losantonios.fr%2Fcultivateur- chisel.php&docid=y_mZC6cadWOBiM&imgurl=http%3A%2F%2Fwww.losanto nios.fr%2Farchivos%2Fproductos%2Fchisel_sub_renforce.jpg&w=629&h=396 &ei=lmv3UpOhM6e40QXdgYGIAw&zoom=1&iact=rc&dur=1502&page=1&star t=0&ndsp=15&ved=0CHYQrQMwCA Lien3: http://www.horsch2.com/fr/produits/travail-du-sol/dechaumeurs-a- dents/tiger-lt/ Lien 4 : http://www.horsch2.com/fr/produits/semis/semoirs-a-disques/pronto-td/ Lien 5 : http://www.slyfrance.com/produits/strip-till/semis-direct/ Lien 6 : Vidéo 2 : strip till.mp4 https://www.youtube.com/watch?v=qdzsXzb-bNo Vidéo 1 :Semoir en ligne KUHN - SD Liner.mp4 :https://www.youtube.com/watch?v=kElcMTmYtBM Video 3 : Easydrill_semis_sous_couvert.mp4 : https://www.youtube.com/watch?v=0KDoYXAZUsc Video4 : chisel : https://www.youtube.com/watch?v=S48za3itZzQ 40
la ROTATION des cultures et des couverts végétaux L’émergence des systèmes culturaux reposants sur les principes de l’agriculture de conservation : (voix) L’agriculture de conservation, ce nouveau paradigme d’approche de la conduite des cultures repose sur 3 grands principes fondamentaux : la ROTATION des cultures et des couverts végétaux La RÉDUCTION progressive du travail du sol et du trafic sur les parcelles La RESTITUTION intégrale des résidus de récolte à la surface du sol. (Source : BASE) Pour aller plus loin : L’agriculture de conservation n’est pas exempte de controverses : consultez le rapport de controverse : Les techniques sans labour, bon ou mauvais pour l’environnement ? Voix : L’agriculture de conservation, ce nouveau paradigme d’approche de la conduite des cultures repose sur 3 grands principes fondamentaux : la ROTATION des cultures et des couverts végétaux , La RÉDUCTION progressive du travail du sol et du trafic sur les parcelles , La RESTITUTION intégrale des résidus de récolte à la surface du sol. Lien 1 : http://asso-base.fr/-L-Agriculture-de-Conservation-.html Lien 2 : Rapport de contreverse : Les techniques Les techniques sans labour, bon ou mauvais pour l’environnement ? http://www.supagro-alumni.fr/wp-content/uploads/2012/06/Controverse2011- TSL-et-environnement.pdf 41
D3 - Le travail du sol post-semis (voix) Il peut être intéressant de réaliser certaines interventions mécaniques après le semis, pour faciliter la levée (et éventuellement la récolte) par le roulage, pour limiter la population d’adventices par le sarclage, et pour supprimer l’éventuelle croute de battance en surface pour améliorer la perméabilité du sol grâce au binage. Enfin, la croissance de certaines cultures (surtout légumières) nécessite qu’un un moment de son cycle de développement, de la terre soit rapportée au niveau du plant par le buttage. D31 – Le roulage Les objectifs du roulage -Émietter le sol en cassant le mottes en particules plus fines Voix : lorsque la culture est implantée (semée), il peut être nécessaire à l’agriculteur d’intervenir de nouveau par roulage, binage-sarclage et buttage. Après roulage Non roulé Lit de semence Source : http://www.agricool.net/forum 42
-Tasser le (ou rappuyer) le sol pour faciliter les remontés capillaires d’eau : pour «refermer» le sol et favoriser la continuité entre les horizons (superficiels et profonds) et donc assurer un développement racinaire efficace. Jusqu’à une certaine intensité (ne pas confondre tassement avec compaction), le tassement favorise les remontés capillaires de l’eau dans le sol. Ce phénomène est recherché après le semis en période sèche, pour favoriser le germination du semis. Le tassement a pour objectif également de réduire les espaces poraux la zone de terre travaillée, et faciliter ainsi l’exploration par les racines d’un plus grand volume de terre (les racines ne se développent pas dans les zones creuses (espace poraux de grande dimension). -Niveler : le nivellement est indispensable pour garantir un travail homogène (opération culturale intermédiaire ou semis). -Lutter contre le déchaussement hivernal : lorsque le gel à créé un sol soufflé et provoqué le «déchaussement» de la culture, un roulage peut s’avérer utile pour améliorer le contact sol-racine.
Les conditions de réalisation du roulage : Plus le sol est humide, plus le roulage doit être modéré. Souvent, ces outils sont utilisés de manière combinée avec d’autres outils de travail du sol, dont il complète les actions. Le rouleau permet également un meilleur contrôle de la profondeur de travail des autres outils. rouleaux Source : agriavis.com
Le matériel utilisé pour le roulage Pour aller plus loin : Lien 1 : https://tice.agroparistech.fr/coursenligne/courses/SIAFEEAGRONOMIE9cea/d ocument/machinisme/outils/oa-tsol-rouleaux.html Source : Pool Machinisme Midi Pyrénées 45
D32 – le binage et sarclage : Aujourd’hui, ces deux termes sont souvent confondues alors qu’à l’origine, leur sens était distinct : on peut utiliser les mêmes outils pour les deux techniques. Pourtant le sarclage consiste à désherber en raclant le sol en superficie alors que le binage consiste à aérer le sol plus en profondeur. Pour aller plus loin : consulter le document : la bineuse.pdf Vidéo : Désherber mécaniquement en grandes cultures Document : la bineuse.pdf Vidéo : Desherber mécaniquement en grandes cultures.mp4 Sarclage d’une culture de carottes ; source : http://www.agr.gc.ca/ Binage d’une culture de maïs Source : http://www.paysan-breton.fr/ 46
Le buttage peut avoir différents objectifs ; il peut s'agir : D33 – Le buttage : Le buttage, en agriculture, est une opération culturale qui consiste à ramener la terre en forme de « butte » au pied des plantes. Le buttage peut avoir différents objectifs ; il peut s'agir : de renforcer l'émission de racines adventives pour favoriser la croissance, de recouvrir une partie des plantes pour les forcer à blanchir. C'est le cas notamment des légumes-tiges comme les asperges et les poireaux. (Source : Wikipédia) Buttage de la pomme de terre Buttage de l’échalotte 47
Le buttage léger tend à être utilisé également comme outil complémentaire au binage pour le désherbage de certaines cultures telles que le maïs. Il s’agit plus d’une technique complémentaire de désherbage (sur le rang de la culture) que d’une véritable technique de buttage. Exemple de la culture du maïs bio : Itinéraire technique proposé par la Chambre d’agriculture des landes.
Le matériel utilisé pour le binage le sarclage et le buttage Lien 1 : https://tice.agroparistech.fr/coursenligne/courses/SIAFEEAGRONOMIE9cea/d ocument/machinisme/outils/oa-tsol-bineuse.htm Vidéo2 : buttage de pomme de terre.mp4 (source : https://www.youtube.com/watch?v=g_BQUxcD0jM) Video 1 : bineuse mais guidage camera.mp4 (source: https://www.youtube.com/watch?v=rmc3OPePFBM) Vidéo 3 :Herse étrille.mp4 (source : https://www.youtube.com/watch?v=KFIl69cOLt8) 49
Ce qu’il faut retenir : voix Les conséquences néfastes de l’agriculture moderne sur les agro-systèmes Les objectifs du travail du sol Le profil ‘’idéal’’ recherché pour l’implantation d’une céréale (dans le cadre d’un itinéraire technique conventionnel de travail du sol) Les objectifs (résumés en une phrase), les conditions de réalisation (résumés en une phrase) et le matériel utilisé lors du travail du sol post-récolte, préalablement à l’implantation d’une culture et après le semis Connaitre les sigles TSL, TCS, SD et CSV Connaitre les effets positifs des TSL sur le sol, l’environnement et pour l’agriculteur. Connaitre 3 grands principes fondamentaux de l’agriculture de conservation et pouvoir les illustrer. Les conséquences néfastes de l’agriculture moderne sur les agro-systèmes Les objectifs du travail du sol Le profil ‘’idéal’’ recherché pour l’implantation d’une céréale (dans le cadre d’un itinéraire technique conventionnel de travail du sol) Les objectifs (résumés en une phrase), les conditions de réalisation (résumés en une phrase) et le matériel utilisé lors du travail du sol post-récolte, préalablement à l’implantation d’une culture et après le semis Connaitre les sigles TSL, TCS, SD et CSV Connaitre les effets positifs des TSL sur le sol, l’environnement et pour l’agriculteur. Connaitre 3 grands principes fondamentaux de l’agriculture de conservation et pouvoir les illustrer.