L’architecture grecque INSA Audrey Higelin-Fusté
Dinos à pied (grand vase pour mélanger l'eau et le vin) de 93 cm de haut, fabriqué au tour. Registres géométriques et animaliers alternés. Sur la partie supérieure : scène de la gorgone décapitée par Persée (480)
Cratère à anses en volutes de 66 cms de haut dit "vase François" signé du potier Ergotimos et peint par Clitias de 270 figures (cycle d'Achille, cortège des noces de Thétis, jeux funèbres en l'honneur de Patrocle, mort d'Achille, exploits de Thesée ...)
Le Parthénon
Temple d’Ephaïstos à Athènes
Reconstitution de la Statue de Zeus à Olympie
Maquette du temple d’Artémis à Ephèse
Le Colosse de Rhodes: Cette statue de bronze, représentant Hélios dieu du Soleil, fut édifiée par Charès de Lindos. Elle mesurait 32 mètres de haut et gardait l'entrée du port de l'île de Rhodes. Elle fut détruite par un tremblement de terre vers 225 av.J-C.
Image de synthèse représentant le Phare d’Alexandrie tel qu’il devait être
Kouroï
Une Korê
Les jumeaux Cléobis et Biton
La légende qui se rapporte à Cléobis et Biton nous a été transmise par Hérodote (Histoires I, 31). Solon l’Athénien, l’un des Sept Sages de la Grèce antique, était l’hôte de Crésus de Lydie, à Sardes. Quand on lui eut montré les trésors et toutes les richesses du roi, Crésus lui demanda s’il avait déjà vu un homme qui soit le plus riche et le plus heureux du monde, s’attendant à entendre prononcer son nom. Mais Solon désigna Tellos d’Athènes, en expliquant : Tellos vivait dans une ville fortunée, il avait des enfants et des petits-enfants honnêtes, et mourut glorieux et honoré. Alors Crésus demanda qui venait à la seconde place, s’attendant cette fois-ci à être nommé. Mais Solon répondit : Cléobis et Biton. Ils étaient argiens, jouissaient d’une richesse suffisante et d’une vigueur physique qui leur avait valu plusieurs prix dans des concours, et l’on racontait d’eux cette histoire : lors de la fête d’Héra, dont leur mère était prêtresse, comme les bœufs tardaient à revenir des champs et que l’heure passait, les deux jeunes gens s’attelèrent au char de leur mère pour la conduire jusqu’au sanctuaire de la déesse, distant de huit kilomètres environ. Ce geste fut unanimement loué, et la prêtresse pria Héra d’accorder à ses fils la plus belle récompense qui soit. Et la récompense fut que les deux jeunes gens s’endormirent bienheureux et ne se réveillèrent jamais. Les Argiens firent exécuter leurs statues, que l’on peut voir à Delphes, qu’ils consacrèrent à Apollon « comme celles d’hommes excellents », selon la formule d’Hérodote
Sculpture en bronze, présumée représenter Poséidon ou Zeus, Musée national archéologique, Athènes
Métope provenant des marbres du Parthénon représentant un centaure et un Lapithe en train de se battre
Détail de la frise dorique du Parthénon montrant les triglyphes et les métopes
Groupe familial sur une tombe à Athènes, Musée archéologique National, Athènes
Aphrodite de Cnide, de Praxitèle
Copie de la Statue d’Athena Parthenos, initialement de Phidias
Victoire de Samothrace
La Vénus de Milo
Groupe du Laocoon
Le parthénon est un temple grec bati au Vème siècle avant Jésus-Christ, en l'honneur de la déesse Athéna, protectrice de la Cité d'Athènes. Sa construction (commandée par Périclès) est attribuée à l'architecte Ictinos et au sculpteur/architecte Phidias. Phidias, architecte à qui nous devons l'attribution de la lettre phi (φ), pour le nombre d'or. Plusieurs chercheurs ont travaillé sur ce monument pour essayer de faire apparaître la divine proportion dans sa constitution. Tous présentent des résultats souvent incompatibles puisqu'ils découpent le Parthénon suivant des figures différentes . C'est pour cette raison que la présence de la divine proportion dans le Parthénon a été bien souvent controversée.
La façade du Parthénon s'inscrit dans un rectangle d'or montré sur le dessin ci-dessous. Il s'inscrit également au centre de la spirale d'or.
Il a également été démontré que le Parthénon s'inscrivait dans un rectangle d'or, c'est-à-dire tel que le rapport de la longueur sur la hauteur était égal au nombre d'or. De plus, on remarque un autre triangle d'or. D'autres rapports mettant en œuvre le nombre ont été trouvés mais sont un peu trop fantaisistes (par exemple utilisant des racines 7° ou 8° de phi).
Dessin du fronton Est du Parthénon
Parthénon, alternance de triglyphes et métopes
Le Tholos de Delphes
Stoa d’Attale après restauration
Théâtre d’Hérode Atticus, Athènes
Ordre Dorique Légende du dessin : [1] tympan du fronton [2] acrotère [3] cimaise (du fronton) [4] geison [5] mutule [7] frise [8] triglyphe [9] métope [10] regula [11] goutte [12] taenia [13] architrave [14] chapiteau [15] abaque [16] échine [17] colonne [18] cannelure [19] stylobate
L'ordre dorique est le plus simple, le plus dépouillé des trois ordres grecs. Les colonnes doriques se caractérisent notamment par leur chapiteau à échine plate (nue, sans décors), par leur fût orné de 20 cannelures et par l'absence de base (pour le dorique grec) ; la frise dorique se caractérise par ses triglyphes et ses métopes. L'ordre dorique est aussi le plus ancien des ordres grecs (il apparaît durant la seconde moitié du VIIe siècle av. J.-C.). Vitruve attribue son invention à Dorus (Doros), fils d'Hellénos (Hellenos). Ceux qui l'employèrent les premiers « mesurèrent, dit Vitruve, le pied d'un homme, et, trouvant qu'il était la sixième partie de la hauteur du corps, ils appliquèrent à leurs colonnes cette proportion : quel que fût le diamètre de la colonne à son pied, ils donnèrent à la tige, y compris le chapiteau, une hauteur égale à six fois ce diamètre ». Ce n'est qu'une légende.
Ordre dorique du Parthénon
Ordre ionique de l’Erechthéion, d’Athènes
Ordre Ionique Légende du dessin : [1] tympan du fronton [2] acrotère [3] cimaise (du fronton) [4] geison [7] frise [13] architrave à trois faces [14] chapiteau [17] colonne [18] cannelure [19] stylobate [20] volute [21] échine ornée d'oves [23] base [24] tores
L'ordre ionique (appelé également colonne ionique) se caractérise notamment par son chapiteau à volutes, par son fût orné de 24 cannelures et par sa base moulurée. Parfois, un groupe de cariatides prend la place de colonnes ioniques, les plis des vêtements évoquant les cannelures de ces colonnes. La plus célèbre de ces réalisations est sans conteste l'Érechthéion de l'Acropole d'Athènes.
Ordre Corinthien Légende du dessin : [1] tympan du fronton [2] acrotère [3] cimaise (du fronton) [4] larmier [6] denticules [7] frise [13] architrave [14] chapiteau [16] fût [17] colonne [18] cannelure [19] stylobate [20] volute [22] feuille d'acanthe [23] base [24] tores
Détail d'un chapiteau corinthien du Temple de Zeus, à Athènes
Le temple d'Héphaïstos à Athènes, montrant des colonnes avec chapiteau dorique
L'Érechthéion à Athènes, montrant des colonnes à chapiteau ionique
Le Temple de Zeus olympien à Athènes, montrant des colonnes avec chapiteau corinthien