La fête de lÉpiphanie est la suite du mystère de Noël avec une grandeur qui lui est propre. Son nom signifie Manifestation, destinée à honorer lapparition de Dieu au milieu des hommes. LÉglise Grecque donne à cette fête le vénérable et mystérieux nom de Théophanie pour signifier une Apparition divine. Les Orientaux appellent cette solennité les saintes Lumières. Nous, nous nommons cette fête la Fête des Rois en souvenance des Mages venus à Bethléem.
Cette étoile scintille comme une flamme ; elle signale Dieu, le Roi des rois. Les Mages lont aperçue, et ils ont offert leurs présents au grand Roi.
O joie ineffable de ta naissance ! Mais joie plus ineffable de ton Épiphanie ! Dans cette fête nuptiale où lÉglise ton Épouse, née à peine, reçoit déjà les honneurs de Reine, nous chanterons, ô Jésus, dans tout lenthousiasme de nos cœurs, cette sublime Antienne, où les trois mystères se fondent si merveilleusement en un seul, celui de ton ALLIANCE avec nous :
Dieu nous a sauvés, et il nous a donné une vocation sainte, non pas à cause de nos propres mérites, mais à cause de son projet à Lui et de sa grâce amoureuse. Cette grâce nous avait été donnée dans le Christ Jésus avant tous les siècles, maintenant elle est devenue visible à nos yeux, car notre Sauveur Jésus, sest manifesté en détruisant la mort et en faisant resplendir la vie et limmortalité par lannonce de lÉVANGILE 2 Tm 1,9-10
Pour honorer la royauté des Mages venus de lOrient vers lEnfant de Bethléem, on élisait au sort, dans chaque famille, un Roi pour cette fête de lÉpiphanie. Dans un festin animé dune joie pure, et qui rappelait celui des Noces de Galilée, on rompait un gâteau; lune des parts servait à désigner le convive auquel échue cette royauté dun moment. Deux portions du gâteau étaient détachées pour être offertes à lEnfant Jésus et à Marie, en la personne des pauvres, qui se réjouissaient aussi en ce jour du triomphe du Roi humble et pauvre. Heureuses les familles au sein desquelles la fête des Rois se célèbre avec une pensée chrétienne !
Retournons contempler le triomphe du royal Enfant dont La gloire resplendit en ce jour avec tant déclat. Revêtons-nous de la foi et de lobéissance des Mages; adorons le Divin Agneau au- dessus duquel souvrent les cieux; Revêtons-nous de la foi et de lobéissance des Mages; adorons le Divin Agneau au- dessus duquel souvrent les cieux; Prenons place au mystique festin de Cana auquel préside notre Roi trois fois manifesté, et trois fois glorieux ! Prenons place au mystique festin de Cana auquel préside notre Roi trois fois manifesté, et trois fois glorieux !
Livrons-nous tout entiers à lallégresse dun si grand jour; et dans cette fête de la Théophanie, des Saintes Lumières, des Rois Mages, considérons avec amour léblouissante Lumière de notre divin Soleil qui monte à pas de géant, et qui verse sur nous les flots dune lumière aussi douce quéclatante.
Comme il est beau de voir courir sur les montagnes le messager qui annonce la Paix, le messager de la bonne nouvelle, qui annonce le salut, celui qui vient dire à la Cité Sainte: « Il est Roi, ton Dieu ! » Is 52,7,7
Éclatez en cris de joie, ruines de Jérusalem, car le Seigneur a consolé son peuple, Il rachète Jérusalem ! Le Seigneur a montré la force divine de son bras aux yeux de toutes les nations. Et, dun bout à lautre de la terre, elles verront le salut de notre Dieu. Is 52,9,9-10