AVEC MARIJO
Une balade dans le LUBERON MECONNU
Quand on parle Luberon, on pense plus facilement aux localités davantage connues, marquées par un point rose sur la carte ci-dessous. Aujourd’hui, je veux vous parler d’un secteur qui, toujours dans le parc naturel régional, est beaucoup moins fréquenté. Eloigné des grands axes routiers, ce secteur, déjà dans les monts du Vaucluse, conserve son aspect sauvage avec beaucoup de charme!
Sur le territoire de Croagnes, nous partirons de cette charmante chapelle, Sainte-Madeleine. Erigée au XVIIe siècle, Elle fut restaurée par un homme malade, Jean-Luc Cherel, aidé de son père et d’une cinquantaine de donateurs. Ils en ont fait un havre de paix et lui ont adjoint un petit ermitage où vit une ermite qui entretient les lieux et accueille ceux qui en ont besoin…
La sobriété du lieu séduit…
Grâce à ces baies, de chaque côté de l’entrée, le jardin prolonge l’espace de prière…
A partir de la chapelle, notre promenade ne sera que de six km, trois pour parcourir la combe de Font Jouvale et trois sur la petite route qui la domine. Tranquillité complète! La seule rencontre faite dans la combe est celle d’un homme propriétaire d’une petite terre plantée de cerisiers et de chênes truffiers. Il était venu arroser avec tracteur et réservoir... Et seulement deux voitures nous ont doublés durant les trois km sur la route!!!
Avant de pénétrer dans la combe, des vignes comme elles sont nombreuses dans la région.
Bordé par des buplèvres ligneux, le chemin suit la vigne jusqu’à l’entrée de la combe. La texture de cet arbuste et de ses fleurs me font espérer qu’il peut sécher et j’en rapporterai un bouquet!
Pistachier lentisque
Là, mes amis pourtant très au fait en la matière, sèchent… Qui peut identifier cet arbuste dont on voit les graines au milieu de leur charmant présentoir ?
Nous pénétrons dans la combe.
Le long de cette combe, des abris sous roche qui existaient déjà dans des temps préhistoriques…
Petit sentier sans grande difficulté mais plutôt caillouteux!
Dans un espace élargi, vue de la route qui surplombe une terre que nous avons longée au préalable, très sèche et presqu’aussi caillouteuse que le chemin, plantée de cerisiers et de chênes truffiers.
Où passe la route du retour ? Cela grimpera dur pour la rejoindre!
La route enjambe la combe grâce à ce viaduc.
Des abris sous roche se retrouvent de chaque côté de la combe.
Elles sont fréquentes ces cabanes de pierre sèche…
La balade pédestre terminée, un petit détour permettra une visite à des amis et la découverte de la curieuse barre rocheuse que constitue la falaise Sainte-Madeleine à Lioux. Hannibal , contraint de contourner Marseille, serait passé par là avec ses éléphants, ce qui explique la présence de cet animal sur le blason du village! « Coupé : au premier d’azur à la barre d’or, au second d’argent à un éléphant aussi d’azur »
Longue de 700 mètres et haute de 100, la falaise Sainte-Madeleine.
Un peu en dehors du village, dans un hameau tranquille, regardant la falaise, se dresse un château du XVIIe siècle . Il appartenait aux d’Estienne de Chaussegros . Il a été racheté et restauré par Pierre Cardin . Evidemment son accès reste privé. Donc, il faut se contenter de l’aspect extérieur de l’édifice très imposant avec ses tours d’angle. C’est là que se terminera notre promenade.
Sur la placette, une charmante fontaine et un joli lavoir Sur la placette, une charmante fontaine et un joli lavoir. On peut remarquer dans l’angle, l’âtre qui permettait, sans doute, de faire bouillir le linge…
Musique : Jean-Sébastien Bach – Suite de danses Suite No 6 Bourrées Documentation prise sur différents sites. Photos (sauf indication différente), conception et réalisation : Marie-Josèphe Farizy-Chaussé Août 2010 marijo1855@gmail.com
AU REVOIR