Le lierre C’est une liane qui qui s’enracine dans le sol et s’accroche aux troncs des arbres par une multitude petits « crampons ». Ce n’est pas un parasite. En effet, elle fournit un refuge pour les oiseaux et des fruits en hiver.
Des lianes enchevêtrées et parsemées de « crampons », et un « buisson » de lierre en fleurs
Le carex pendula Cette plante aux drôles de fleurs en épis fait partie de la famille des cypéracées dont les tiges ont une section triangulaire. Fréquent dans la zone humide, le carex pendula forme de grosses touffes. C’est avec cette plante que l’on fabriquait en Egypte le papyrus.
L’angélique Cette grande plante herbacée est caractéristique des zones humides. Fréquente à Mussonville elle mesure souvent plus de 1,50 m . Ses fleurs en ombelles la rattachent à la famille des Apiacées; On utilise encore sa tige pour faire des fruits confits verts. Elle a beaucoup de propriétés médicinales et on l’appelle pour cela « herbe aux anges ».
La menthe aquatique La menthe aquatique est une plante herbacée. Comme son nom l’indique, elle pousse près des cours d’eau douce. Comme les autres espèces de menthe, elle a des propriétés aromatiques, et est donc appréciée en cuisine ; elle est également utilisée en médecine pour ses propriétés digestives, par exemple.
La grande ortie Il y en a beaucoup à Mussonville car elle apprécie le sol riche en azote de la zone humide. On l’appelle aussi ortie dioïque car les pieds mâle et femelle sont séparés et on a ici un pied femelle. On aperçoit sous les feuilles les petits poils semblables à de minuscule ampoules contenant des acides, responsables des brûlures. On peut la consommer (en soupe par exemple).
L’épilobe des marais L’épilobe des marais est une grande herbacée, dont les fruits laissent échapper de minuscules graines possédant chacune un « petit parachute ». Elle est très utilisée en médecine car ayant notamment un effet sur la prostate.
Une fleur d’Epilobe des marais
Le Gouet Le Gouet ou Arum maculum apprécie le sous bois ombragé et le sol riche de la zone humide. Ses feuilles en triangle présentent des nervures plus claires. A l’automne, il produit une grappe de fruits très toxique. Ici, au milieu d’un tapis de lierre.