Compte rendu des sorties de l’atelier génétique
La première sortie Lors de la première sortie au laboratoire génétique de l’hôpital Pellegrin, nous avons fait la connaissance du personnel et deux d’entre eux nous ont fait un exposé sur l’information génétique. Cette séance devait nous préparer à la deuxième sortie pendant laquelle nous allions manipuler et ainsi nous mettre dans la peau de généticiens pendant quelques heures . Suite à l’exposé sur l’ADN et l’information génétique, un médecin est venu nous parler des maladies génétiques qui surviennent lorsqu’une erreur grave survient dans le matériel génétique. Il nous a montré des exemples de différentes maladies de ses patients. Puis il nous a expliqué comment les soigner ou du moins essayer de les soigner car la génétique n’est jamais sûre à 100%. Trisomie 21
La première sortie (suite) Après les explications du médecins sur les maladies génétiques, nous sommes allés dans une salle voisine où une généticienne nous a montré sur l’ordinateur une étude du réseau mitochondrial. Certains patients atteints de Filaminopathie présentent un désordre mitochondrial. La Filaminopathie est une maladie qui touche les neurones et provoque des crises d’épilepsies ainsi qu’un retard mental. Les mitochondries permettent la production d’énergie dans une cellule. Noyau cellulaire Mitochondries en réseau Nous avons ensuite visité le laboratoire où une personne travaillait ce qui nous a permis de l’observer et de comprendre ce qu’on allait faire la séance prochaine. Notre première sortie c’est achevée par la visite d’une salle climatisée comportant un microscope d’une très grande valeur, très puissant et que peu de personnes savent manipuler ! Lorsque nous sommes entrés, un Japonais était en train de s’en servir, il était venu spécialement à Bordeaux pour l’utiliser.
La deuxième sortie Lors de la deuxième séance, nous avions hâte de pouvoir manipuler dans le laboratoire. Nous avons été accueilli par la même personne que la première fois. Elle nous a installés dans la salle de réunion et a commencé à nous expliquer qu’il y avait eu un crime au laboratoire, que les policiers étaient passés pour prendre les preuves et que nous allions jouer le rôle des experts « les Eyquems ». Avant de pouvoir aller chercher les preuves, elle nous a expliqué comment on allait devoir s’y prendre : Récolter les échantillons Ajouter les réactifs Amplifier par PCR (Principe du séquençage) Séparer sur séquenceur Après ces explications, nous avons enfin pu aller dénicher les indices et en faire des échantillons. Les quatre indices étaient : Sang sur la lame Cellule de peau sur le manche Cellule buccale Cheveux
La deuxième sortie (suite) Les échantillons étant terminés, nous avons été dans le laboratoire pour y ajouter les réactifs grâce à des pipettes. Ensuite, nous avons sauté l’étape de l’amplification par PCR car cette étape est beaucoup trop longue et irréalisable en une après-midi. L’étape de séparation des fragments sur un séquenceur avait elle aussi été préparé à l’avance pour la même raison que la PCR. Nous avons donc comparé les électrophorégrammes du mégot, du cheveu, du sang, et du manche avec ceux du suspect 1 et du suspect 2 désignés par la police. électrophorégrammes Grâce à nos résultats d’analyse on a pu conclure que le coupable était le SUSPECT 1 car son électrophorégramme était identique à ceux du manche et du cheveu !!