Château de Martainville
Historique du château de Martainville Historique du château de Martainville. Jacques Le Pelletier, fils d’une riche famille de commerçants originaires de Provence, acquiert en 1481 le fief de Martainville, alors composé de 25 hectares. Armateur mais aussi échevin de la ville de Rouen, est en quête d’un statut social plus enviable et plus noble. C’est en partie pour cette raison qu’il décide d’entreprendre la construction d’un château sur cette terre. La date de 1485 gravée sur la clef d’une fenêtre de la tour sud atteste de la période de son édification qui s’achèvera vers 1495. Le bâtiment primitif ressemble à un château fort flanqué de quatre tours et d’un pont-levis dont un chemin de ronde à mâchicoulis couronne la muraille. Néanmoins, l’ensemble annonce déjà la Renaissance, tant dans le plan du château que dans les matériaux employés. A chaque étage, quatre pièces munies d’une cheminée sont distribuées autour d’un couloir central et chaque tourelle abrite des latrines donnant sur les fossés. L’utilisation de matériaux nouveaux pour l’époque, telle que la brique rouge et noire rappelle les constructions des Flandres. Ces briques étaient cuites sur place et les pierres blanches issues des carrières de Vernon. On relève sur l’appareillage une savante inclusion décorative de briques vernissées noires disposées en cœurs, croix ou losanges. Le château de Martainville s’impose parmi l’un des tous premiers édifices de la Renaissance normande.
Quand Jacques Le Pelletier meurt en 1510, c’est son neveu Jacques, second du nom qui hérite de toute sa fortune. Il entreprend de grands travaux d’aménagement sur le château en faisant combler les fossés, établir une enceinte ponctuée de tours, élargir les fenêtres, élever les toitures, édifier des cheminées extérieures au décor gothique, voûter le couloir du rez-de-chaussée. Surtout, il fait remanier la façade principale en supprimant le pont-levis qui cède la place à un élégant portail couronné d’arcs concaves avec feuillages. Au-dessus, la loggia à encorbellement correspond à la construction d’une chapelle au premier étage. La famille de Jacques Le Pelletier fait cesser ces travaux somptuaires et il meurt en 1545 avant d’avoir accompli tous ses desseins. A cette date, un inventaire stipule que les bâtiments de la ferme tels que le colombier, les granges, étables et écuries sont terminés. En 1571, Richard Le Pelletier, l’un de ses fils est anobli et obtient de commuer le nom de Le Pelletier en celui de Martainville. Le domaine reste dans les mains de cette même famille jusqu’en 1781, date à laquelle la dernière descendante de la famille de Martainville s’éteint sans héritier. Le château est alors inoccupé et le domaine devient uniquement une exploitation agricole.
Le château est classé au titre de Monument Historique en 1889 et la ferme en 1931. En 1905, le domaine est racheté par un marchand de bestiaux et le château est alors en bien mauvais état. L’Etat rachète le domaine en 1906, ce qui le sauve de la destruction. Vidé de son mobilier d’origine, le château est confié en 1955 au Conseil Général de Seine-Inférieure pour y installer un musée sur les arts et traditions de Normandie qui ouvrira ses portes au public en 1961. Aujourd’hui, le château de Martainville abrite le Musée des Arts et Traditions Normands, propriété du Département de la Seine-Maritime.
Et aujourd’hui, c’est la journée des artisans Et aujourd’hui, c’est la journée des artisans. Beaucoup de monde est venu voir où rencontrer les représentants de ces métiers qui représentent le savoir faire de nos régions.
Il y avait aussi un orchestre de vieux instruments régionaux.
Visite des extérieurs du château avec au fond le pigeonnier.
Dans les dépendances, du matériel agricole.
Dans cette tour est un four à pain. Et celle-ci une forge. Dans cette tour est un four à pain.
Avec son gros soufflet.
De superbes charpentes dans ces tours.
Sur l’arrière du château, un jardin
Le Musée des Traditions et Arts Normands Le Musée des Traditions et Arts Normands a été créé en 1961 par le Conseil Général de Seine-Maritime. Son aménagement a été primitivement confié à Daniel Lavallée (1925-1989), professeur d’allemand et célèbre défenseur de la sauvegarde des maisons à pans de bois du vieux Rouen. Un vaste collectage du mobilier, des costumes, de la céramique, de la verrerie et des objets de la vie quotidienne en Haute-Normandie datés du XVe siècle et jusqu’au XIXe siècle a permis de constituer une exceptionnelle collection retraçant l’histoire des arts et traditions populaires de cette région. Au fil des années, le musée s’est enrichi grâce à de généreux dons, notamment dans le domaine du textile par une importante donation de mouchoirs illustrés de la famille Buquet. Ce sont aujourd’hui 15 000 œuvres qui sont exposées de manière permanente ou temporaires dans le musée et ses dépendances.
Dans le musée, une exceptionnelle collection de mobilier haut-normand évoque l’évolution des styles du XVe au XIXe siècle. L’ethnographie des régions de Haute-Normandie (Pays de Caux, Eure, Pays de Bray, Littoral) est exposée sous l’aspect d’intérieurs de fermes reconstitués avec meubles et objets de la vie quotidienne aux XVIIIe et XIXe siècles. Le dernier étage présente une des plus importantes collections de coiffes, bijoux et costumes normands. Chaque année, l'association l’Espace Musical présente au dernier étage du musée une nouvelle exposition dédiée à l’histoire de la musique en Normandie, en lien avec la thématique de l’exposition temporaire
Travail du chaume.
Musique : Folklore Normand – Groupe . Avec mes photos perso. Textes pris sur le net. Musique : Folklore Normand – Groupe . Juillet 2016