Des « Broteaux au Palais de la République » Etat modernisateur, préfets bâtisseurs : histoire d’un arrondissement symbole de l’affirmation de la République
Un bourg en Dauphiné
Etymologie Elle est constituée majoritairement de « broteaux », vieux terme lyonnais signifiant « jeune pousse de taillis du printemps », désignant les lones du Rhône. Quant à l’étymologie de Guillotière, plusieurs hypothèses sont avancées. Pour Guillaume Paradin : grelots ou sonnettes pour animaux ; Pour Ménestrier : Grillets ou insectes qui y pullulent Ou encore le nom d’un moine de l’abbaye d’Ainay, propriétaire de ce mandement, dénommé l’Agrillotier et enfin : la grange à Guillot
Le pont de bois dit du Rosne Le pont Morand s’effondre
Soulèvement fédéraliste de 1793
II - La Guillotière fauxbourg populaire
Scène de cabaret
et estime à 1200 les prostituées occasionnelles. » Un rapport du commissaire de police de la Guillotière du 19 janvier 1848 sur la prostitution recense : « 17 maisons avec 110 femmes, 500 maisons non déclarées et estime à 1200 les prostituées occasionnelles. »
Femmes des Brotteaux en costume
La plaine des Brotteaux dans la Révolution Mitraillades de 1793 Fête de la Fédération 1790
III - La Guillotière « poumon urbain et urbanistique » de Lyon Au 16e siècle seule propriété la ferme de la Tête d’Or
Le domaine de la Part-Dieu au 16e siècle
Le legs de Mme de Servient Le passage du carrosse de Catherine de Servient, sur le pont de la Guillotière, provoque le « tumulte » du 11 octobre 1711, qui se solde par 216 morts et 25 noyés. 23 ans plus tard, à titre de réparation, elle en fait don « au Grand Hôpital de Notre Dame de Pitié du Pont du Rhône, devenu Grand Hôtel-Dieu de Lyon. » En réalité, il s’agit d’une cession déguisée avec versement d’une confortable rente viagère.
Les crues du Rhône
IV Lyon, une ville inquiétante pour les gouvernements Un statut dérogatoire au droit commun municipal: Étatisation de la police lyonnaise et pouvoirs étendus du préfet Fusion des communes et suppression du maire de Lyon
Etatisation de la police Lyonnaise pouvoirs du préfet identiques à ceux du préfet de police de Paris
« Il faut juguler cette influence politique de la ville sans tarder, car lorsque Lyon s’insurge, elle peut entraîner à sa suite toute une partie de la France. » Louis-Napoléon Bonaparte
Décret relatif à la Commune de Lyon
Le préfet Vaïsse, préfet, maire de Lyon et sénateur « Le Préfet du Rhône reprend toutes les attributions [de police] qui ne sont pas réservées aux Maires des communes composant l’agglomération lyonnaise par le règlement d’administration publique du 4 septembre 1851».
Lyon se développe à l’est V Le préfet bâtisseur Lyon se développe à l’est la Rive gauche du Rhône domaine de l’autorité de l’Etat face à la Presqu’île symbole de la puissance municipale
Obsèques du préfet Vaïsse décédé en fonctions
La politique des Grands travaux Haussmanniens Le remodelage du Centre de Lyon
L’affirmation de l’Etat face au pouvoir municipal la construction d’un véritable hôtel de préfecture Et le dessin d’un véritable domaine de l’Etat
Le préfet Vaïsse : L’Hôtel de Ville « n’est plus qu’une résidence aussi incommode qu’insuffisante pour l’administration d’un grand département comme le nôtre »
Bail concernant la caserne centrale de police de gardiens de la paix à cheval et à pied
Façade caserne Molière
Création du pôle universitaire
La rive gauche à la fin du 19e siècle
Sources Archives Nationales Archives Départementales du Rhône Archives Municipales de Lyon Bibliothèque Nationale de France – Gallica Bibliothèque Municipale de Lyon Part-Dieu Musée Gadagne Musée des Beaux-Arts de Lyon Société lyonnaise d’histoire de la Police Sources privées Dictionnaire historique de Lyon
Remerciements à Aline et Nicolas Lespagnol-Rizzi Technique – son - dialogues Jean-Baptiste Burtscher, stagiaire de l’IEP de Lyon Valérie Sozzi Préparation Réalisation diaporama : Société lyonnaise d’histoire de la police en association avec la Préfecture du Rhône Slhp, droits réservés, 2011