Visite de la Mine de Plomb et d’Argent de Locmaria Berrien et d’Huelgoat
Espace Muséal Minier Albert Le Guern de Locmaria-Berrien
La mine de Huelgoat Il s’agit en réalité de la mine de Locmaria-Berrien, car située sur le territoire de cette commune. Elle est à proximité immédiate de la forêt de Huelgoat et incluse dans un circuit de promenade, Elle se trouve inévitablement transformée en « mine de Huelgoat ». Il n’est plus possible de visiter la partie souterraine de cette mine Il s’agit d’une mine de plomb-zinc exploitée depuis des temps immémoriaux. Il est évoqué les celtes ainsi que les romains. La pleine exploitation du gisement se situe aux alentours de 1750, ce qui en fait une mine relativement ancienne. Aux alentours de 1830, la mine s’industrialise, avec l’installation de pompes d’exhaure, actionnées par de grandes machines hydrauliques. Il était essentiellement recherché de la galène, il fut aussi tiré une quantité non négligeable de blende et d’argent. Le site de la mine de Locmaria-Berrien est d’accès libre. Entre 1766 et 1788 (apogée) la production annuelle était, de 650 tonnes de plomb marchand et de 1600 kg d'argent
PLAN D'ACCES L'Espace Muséal minier est accessible par la D769A Huelgoat-Poullaouën à la gare de Locmaria prendre la direction du bourg par la VC1 sur 1 Km. Pour se rendre sur le site de l'ancienne mine à partir de l'Espace Muséal Minier : Prendre la direction de la gare (1 Km) Sur la D769A prendre la direction de Huelgoat sur 3,8 Km PLAN D'ACCES
Mine
Cette mine, vraisemblablement exploitée Bref historique Cette mine, vraisemblablement exploitée du temps des Celtes (1er siècle avant notre ère), et ensuite par les Romains, fut très active au XVIème siècle, mais son âge d'or fut les XVIIIème-XIXème siècle (1750-1866). Les cadres étaient pratiquement tous étrangers, des Anglais au départ, mais surtout des Allemands, dont les compétences technologiques en développement et exploitation minière étaient alors reconnues en Europe La Compagnie des mines de Basse Bretagne (1732), propriétaire de la concession ,exploitait ce gisement et celui de Poullaouën situé à 7km à l'Est; elle employait, fin 1770,1300 personnes sur les sites, et 400 à l'extérieur (transport du minerai, travail du bois en forêt pour les galeries et carbonisation pour les fourneaux des fonderies).
Près de 20 puits, dont certains profonds de 200 à 300 mètres et des kilomètres de galerie furent creusés.
Plusieurs canaux amenaient de l’eau sur site, afin de faire tourner des roues de moulin
la « sortie des charioteurs ». C’est probablement la galerie basse Cette entrée de mine est la « sortie des charioteurs ». C’est probablement la galerie basse qui servait à évacuer les eaux d’exhaure. Cette galerie est remplie d’eau, il ne serait pas étonnant qu’elle soit en grande partie noyée. Des concrétions minéralisées existent dans l’eau, . Les lieux ne sont pas stériles
Des concrétions minéralisées existent dans l’eau,
Plus ou moins au sommet du gisement se trouve une entrée de galerie, appelée « galerie de l’aqueduc ». Cette galerie possède une fort belle entrée. Elle n’est pas visitable
Ces roues actionnaient des pompes d’exhaure. La reproduction présente sur le site est à l’échelle un demi. Cela signifie que les installations de l’époque étaient fort impressionnantes.
Des machines hydrauliques, dont les roues avaient 12 mètres de diamètre, servaient à actionner les pompes assurant l'exhaure (évacuation) des eaux d'infiltration souterraines de ces puits.
La remontée du minerai en surface se faisait à flanc de coteau ou à l'aide d'une machine à molette actionnée par des chevaux.
les roues hydrauliques, la mine se dota de En 1832, pour remplacer les roues hydrauliques, la mine se dota de 2 machines à colonne d'eau accouplées, dont les pompes élévatrices, en bronze, pesait 16 tonnes. Mises au point par l'ingénieur alsacien Junker, Directeur elles assurèrent l'avenir de la mine de 1832 à 1866, permettant l'exhaure de plus de 5000 m3 d'eau par jour de 200 mètres de profondeur.
A proximité de cette entrée-sortie se trouvent les verses. Elles sont assez typiques des mines de plomb-zinc
Ce sont les anciennes maisons des ingénieurs. Il en reste des ruines dont on ne peut plus vraiment comprendre la signification
l'ancienne laverie tel que l'on peut la voir aujourd'hui
un courant d’eau entraîne Le bocard ou, plus rarement, bocambre, est un outil constitué d'un ensemble de pilons entraînés par des cames. Cet outil servait, en métallurgie, à casser un minerai, ou à le calibrer avant le haut-fourneau. Ce type de machine a été également utilisé pour produire des poudres fines en pulvérisant une matière Selon le matériau pulvérisé, on peut utiliser soit un bocard à sec, soit un bocard à eau. Dans ce dernier cas, un courant d’eau entraîne les matières étrangères au minerai Qui, lui, est arrêté par une grille
Description L'outil fait l'objet d'une description dans l'encyclopédie Diderot. L'outil est constitué d'un ensemble de pilons entraînés par des cames. Chaque pilon est composé d’une tige verticale en bois ou en métal muni dans sa partie inférieure d’une masse pesante. Cette masse, le sabot, frappe les éléments à réduire, en tombant dans un bassin ou auge. Des glissières verticales en assurent une montée et descente régulières. Un arbre horizontal entraîné par une roue, porte sur sa circonférence un nombre de cames multiple du nombre de pilons. Chaque came, rencontrant sur l’un des cotés de la tige verticale une saillie (appelée ergot ou mentonnet), soulève le pilon avant de le relâcher Selon le matériau pulvérisé, on peut utiliser soit un bocard à sec, soit un bocard à eau.
Exemple de Bocard Bocard à huit pilons actionné par une roue à aubes Chaque came, rencontrant sur l’un des cotés de la tige verticale une saillie (appelée ergot ou mentonnet), soulève le pilon avant de le relâcher.
Le photographe prisonnier de sa photo
Outils des Mineurs
Le groupe de Plougastel Loisirs après la Visite
Passage dans le bourg de Locmaria Berrien pour prendre le Car