Bayeux
Siège d'évêché depuis le IVe siècle et sous-préfecture du Calvados, Bayeux est célèbre pour sa tapisserie retraçant, sous forme de broderie, la conquête de l'Angleterre par Guillaume le Conquérant, exposée au Centre Guillaume-le-Conquérant et inscrite depuis 2007 au registre Mémoire du monde de l'Unesco. Capitale du Bessin, située à quelques kilomètres des plages du Débarquement, Bayeux a été la première ville que l'opération Overlord a libérée et une des rares en Normandie à être restée intacte après les combats de la Bataille de Normandie conservant ainsi un riche patrimoine architectural et culturel.
Aux portes des plages du Débarquement, Bayeux, cité médiévale, est un véritable livre d'histoire...
Dans les ruelles étroites et pavées du centre ville historique, on peut admirer les nombreux et élégants hôtels particuliers des 17e et 18e siècles.
La commune est une ville fleurie ayant obtenu trois fleurs au concours des villes et villages fleuris.
La rivière Aure qui traverse Bayeux
La cathédrale Notre-Dame de Bayeux est l'un des chefs-d'œuvre de l'architecture romane et gothique normande. Située à l'emplacement présumé du forum de la cité gallo-romaine d'Augustodurum et remplaçant un édifice d'époque mérovingienne, l'actuelle cathédrale a été consacrée le 14 juillet 1077 et fait partie intégrante d'un ensemble épiscopal remarquablement préservé. C'est pour elle que fut réalisée la célèbre Tapisserie de Bayeux. Elle fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques par la liste de 1862.
La tour centrale De base carrée, elle est décorée d'arcatures aveugles. La balustrade de style flamboyant permet la transition du carré à l'octogone. Ses quatre coins comportent les bustes de prophètes et d'une Vierge à l'enfant. Le premier étage (1477-1479) comprend six baies aux remplages flamboyants, restaurées au XIXe siècle par Gabriel Crétin. Il construit en 1866 un deuxième niveau de style néogothique. La tour est couronnée d'un dôme de cuivre surmonté d'un tourelle et d'une flèche.
La façade occidentale, qui fait face à une place, est encadrée par deux tours romanes avec des fenêtres en plein cintre à la base des flèches gothiques. Elles ont été renforcées par d'épais contreforts à ressauts après l'incendie de 1105. Les deux tours sont flanquées d'une tour d'escalier romane, dont celle au nord est surmontée par une construction appelée « tour du guet ». Le niveau inférieur comprend cinq porches dont seules les trois au centre correspondent aux portes d'entrée de la cathédrale. Le portail central a été transformé en 1778. Les deux portails latéraux, malgré la perte de leurs grandes statues en 1562, conservent les statues des voussures et leur tympan. Portail latéral sud
Façade occidentale – le parvis
La nef
Portail du Doyen
Le grand orgue, son buffet fut reconstruit et agrandi par Le Breton de Caen de 1845 à 1848.
Verrière nord du transept - 1648
Tympan nord racontant la passion du Christ
Retable avec rébus –chapelle nord Clerc à genoux sur l’écoinçon du portail central
La galerie des évêques Les 5 portails
La Tapisserie de Bayeux, aussi connue sous le nom de Tapisserie de la reine Mathilde, est une broderie du XIe siècle inscrite au registre Mémoire du monde par l'UNESCO. Elle semble avoir été commandée par Odon de Bayeux, le demi-frère de Guillaume le Conquérant, et décrit les faits allant de 1064 à 1066 lors de la conquête normande de l'Angleterre par Guillaume, duc de Normandie qui accède au trône. Les événements clés de cette conquête y sont détaillés, notamment la bataille d'Hastings. Mais près de la moitié des scènes relatent des faits antérieurs à l'invasion elle-même. Bien que très favorable à Guillaume le Conquérant, au point d'être considérée parfois comme une œuvre de propagande, elle a une valeur documentaire inestimable pour la connaissance du XIe siècle normand et anglais. Elle renseigne sur les vêtements, les châteaux, les navires et les conditions de vie de cette époque. À ce titre, elle constitue un des rares exemples de l'art roman profane. Conservée jusqu'à la fin du XVIIIe siècle dans le Trésor de la cathédrale de Bayeux, où elle aurait dû être exposée, elle est aujourd'hui présentée au public au centre Guillaume le Conquérant qui lui est entièrement dédié.
Mort du roi Harold – 14 octobre 1066
La Tapisserie de Bayeux n'est pas, à proprement parler, une tapisserie ; en effet, elle relève de la broderie, de neuf teintes naturelles de laines sur des pièces de lin bis. Elle a été confectionnée entre 1066 et 1082, peut-être en Angleterre, pour être exposée à la cathédrale de Bayeux pour une population souvent analphabète. Elle est constituée de neuf panneaux en lin assemblés en une seule pièce d'une longueur d'environ 68,30 mètres et large d'environ 50 centimètres. Chaque scène est assortie d'un commentaire en latin. Il faut aussi remarquer que la broderie est amputée. Sa fin est perdue mais elle devait se terminer, d'après tous les historiens, par le couronnement de Guillaume le Conquérant. 636 personnages, 202 chevaux et mules, 505 animaux de toutes sortes, 37 édifices, 49 arbres sont recensés. Au total, 1515 sujets variés fournissent une mine de renseignements sur le XIe siècle.
1064 : le roi Edouard d'Angleterre envoie Harold en Normandie 1064 : le roi Edouard d'Angleterre envoie Harold en Normandie. Harold doit confirmer à Guillaume qu'il sera le successeur d'Edouard sur le trône. Pourtant, à la mort d'Edouard en 1066 Harold s'empare de la couronne d'Angleterre. En réaction, Guillaume et ses troupes combattent Harold lors de la bataille d'Hastings. Harold et son armée sont vaincus le 14 octobre 1066. Le conte Harold
La Tapisserie de Bayeux : 70 mètres de long sur 50 centimètres de haut, 350 kilos La comète Halley
Rinus au musée de la tapisserie
Musée Mémorial Bataille de Normandie La porte d'entrée pour accéder aux plages du débarquement ! Le seul espace de 2 300 m2 pour une immersion au cœur de la bataille de Normandie, des prémices du débarquement au 29 août 1944 : plus de deux mois de progression des troupes alliées engins militaires (GMC émetteur/récepteur SRC 399, Half-track M3, Bulldozer Caterpillar D7, Jeep Willy...), armes (canons...), uniformes américains, anglais et allemands.
Le général de Gaule y prononce son 1er discours le 14 juin 1944. Bayeux a été libérée dès le 6 juin .
L’arbre devient donc un symbole fort de l’idéal révolutionnaire Le platane de la Liberté fut planté le 29 mars 1797. Il bénéficie du label, * arbre remarquable de France * Les plantations d’arbres de la liberté se multiplient au printemps et à l’été 1792 : la France, en guerre contre l’Autriche, est saisie d’un élan patriotique, et la défense de la patrie se confond avec celle des conquêtes de la Révolution. L’arbre devient donc un symbole fort de l’idéal révolutionnaire
L‘ État français a attribué le label musée de France au MAHB. Au cœur d'un palais épiscopal (XIe - XVIe siècle), le MAHB vous invite à un voyage à travers l'histoire de l'art européen, de l'archéologie à l'art moderne. Pièces archéologiques et ethnographiques, peintures, sculptures, estampes, dessins, photographies, porcelaines et pièces de dentelle de Bayeux... L‘ État français a attribué le label musée de France au MAHB.
Chapelle St Pantaléon et St Antonin – Catherine de St Augustin – 1632-1668
Église de Vaux sur Aure
Le cimetière militaire britannique de Bayeux est situé à proximité du Musée Mémorial de la Bataille de Normandie. Il regroupe les sépultures de 4 648 soldats tombés au cours des combats, parmi lesquels 3 935 Britanniques, 181 Canadiens, 17 Australiens, 8 Néo-Zélandais, 1 Sud-Africain, mais également 25 Polonais, 3 Français, 2 Tchécoslovaques, 2 Italiens, 7 Russes et 466 Allemands.
Tombe d’un soldat britannique
à l'inventaire des monuments historiques. Le jardin public de Bayeux est ouvert depuis 1864. Le terrain fut donné à la ville de Bayeux par Charlemagne Jean-Delamare (1772-1858) pour y créer un jardin destiné à l'enseignement horticole. Charlemagne Jean-Delamare, passionné de sciences naturelles, proche de Jean Vincent Félix Lamouroux et d'Arcisse de Caumont, membre du conseil municipal et de la Société linnéenne de Normandie accompagnait le don du terrain d'une somme de 28 000 francs. Le jardin botanique ne vit jamais le jour mais le terrain fut aménagé en jardin public par Eugène Bühler (1822-1907) sur une surface de 2,6 hectares. Le jardin public a peu changé depuis sa création. Le parc, l'avenue d'accès sud et les deux pavillons d'entrée sont inscrits, depuis décembre 2007, à l'inventaire des monuments historiques. L'arbre le plus célèbre ( à la diapo suivante ) est le hêtre pleureur, classé monument naturel en 1932 et récipiendaire du label "Arbre remarquable de France" depuis l'an 2000. Ses branches couvrent une surface de 1 250 mètres carrés et sont soutenues par des armatures métalliques.
Musique douce Bretonne Photos et textes du net Musique douce Bretonne Novembre 2015