Lutter contre la désertification Il s’agit d’ installer une bande « forestière » large de 15 km reliant Dakar à Djibouti sur 7.100 km Le projet de Grande Muraille verte au Sahel vise à planter des milliers d’arbres d’ici 2025, pour lutter contre les effets du changement climatique : la désertification et la sécheresse. L’objectif est aussi de lutter contre la pauvreté. Si le projet avait été lancé avec succès au Sénégal, les autres pays concernés par le projet sont en crise et ne peuvent mettre en œuvre leurs engagements. Retour carte
La stratégie du chêne et du roseau Les Pays-Bas ont une situation géographique particulière. En effet, un quart de la surface du pays se situe sous le niveau de la mer. 30 % sont recouverts d’eau sous toutes ses formes : canaux, lacs, rivières. En outre, avec 400 habitants par km², leur densité est la deuxième d’Europe. Les Pays-Bas connaissent très bien le phénomène des montées des eaux et sont très au fait des conséquences du réchauffement climatique. La tristement célèbre inondation de 1953 fût terrible : elle a causé des centaines de morts et de nombreux dégâts matériels. Depuis, le pays à mis en place son plan Delta dans le but de se protéger de ce genre de catastrophe naturelle. Celui-ci est d’ailleurs toujours d’actualité : les digues sont renforcées, on crée des bancs de sable artificiels. Le manque de place et la nécessité de trouver des solutions contre la montée des eaux amènent les architectes à des réflexions sur le moyen de construire sur l’eau. Koen Olthuis est l’un d’eux. Fondateur de Waterstudio, il est spécialiste de la question, et à l’origine de véritables quartiers flottants dans les villes néerlandaises et ailleurs dans le monde. Exemples de quartiers flottants Retour carte
Quel avenir pour les îles Kiribati ? « Iles paradisiaques cherchent territoire à acheter, cause relogement urgent. » Telle est l’annonce un peu curieuse que pourraient diffuser les trois archipels des Kiribati. Cet Etat insulaire d’Océanie est en perdition. La faute à la montée des eaux, qui menace les quelques 110 000 habitants qui vivent sur des terres dont les plus hautes ne dépassent que de quelques mètres le niveau de l’océan. Le président des Kiribati, Anote Tong, a reconnu qu’il était en pourparlers avec le gouvernement des Fidji pour acheter 2 000 hectares de terres sur l’île de Vanua Levu. « Le changement climatique est un combat quotidien pour les Kiribati » a avoué le chef d’Etat. Reconstruction d’une digue détruite Retour carte
Lutter contre les inondations Consolidation des digues de protection dans le village de Kalabogi au sud du Bangladesh Retour carte
La Nouvelle Orléans en Louisiane : un défi pour les Etats Unis À la fin de l’été 2005, La Nouvelle-Orléans et toute la côte sud des États-Unis ont fait face à la plus coûteuse des catastrophes d’origine naturelle jamais enregistrées sur le territoire américain : l’ouragan Katrina. Une « catastrophe en trois actes » : plus de 1 800 morts et plus d’un million de déplacés, des dégâts considérables et tout un système de protection structurelle (digues, portes) de La Nouvelle-Orléans effondré comme un château de cartes, suivi par des difficultés de gestion de la crise par les autorités. Cette catastrophe est venue exposer au monde entier l'instabilité du territoire sur lequel La Nouvelle-Orléans fut bâtie, entre une situation exceptionnelle (à l’embouchure du Mississippi, ce qui en fait un port capital pour les Etats-Unis) et un site présentant de nombreuses contraintes pour l’implantation humaine : les ouragans, les crues du Mississippi mais surtout l’érosion côtière. Maison sur pilotis construite dans les environs de La Nouvelle Orléans Seabrook floodgate : vaste complexe destiné à contenir les eaux en cas d’ouragan Muraille de 6 mètres de hauteur édifiée après l’ouragan Katrina Retour carte