Emblème animal de l’île de Tasmanie, près de l’Australie, le diable de Tasmanie est un mammifère carnivore (bien qu’il mange des végétaux à l’occasion) de la famille des marsupiaux.
Sa fourrure est noire et il ressemble à un petit ours bien que sa taille soit beaucoup plus petite. Elle est comparable à celle d’un petit chien de terrier. Sa férocité est à l’origine de son nom de « diable ». Bon grimpeur, il aime se hisser dans les arbres pour dormir dans les trous et crevasses de ceux-ci. Il aime l’eau et se prélasser au soleil.
Bien que le diable de Tasmanie soit un animal plutôt solitaire, mis à part la période d’accouplement, c’est en groupe et de nuit qu’il chasse. Son menu est majoritairement constitué d’oiseaux, de lézards, de petits mammifères ainsi que de kangourous.
La saison des amours a lieu en avril et suite à l’accouplement, la femelle est aidée du mâle pour préparer le terrier. Après 31 jours de gestation, les bébés se dirigent par leurs propres moyens vers la poche ventrale de maman où ils séjourneront pendant une quinzaine de semaines, se nourrissant du lait maternel.
Vers la fin septembre, les petits diables sortiront de la poche de leur mère qui continuera toutefois de les allaiter jusqu’à l’âge de 5 mois. Les jeunes adultes atteignent leur maturité sexuelle vers 2 ans. La longévité moyenne du diable de Tasmanie est de 7-8 ans.
LIEU D’HABITAT Le diable de Tasmanie vit principalement dans les forêts d’eucalyptus sèches, mais il peut également vivre dans des endroits boisés. Le jour, le marsupial se repose dans un lieu touffu ou un trou. La nuit, il chasse pour se nourrir. Ayant une meilleure vision de nuit que de jour, il repère facilement ses proies.
ALIMENTATION Le Diable de Tasmanie est le plus grand marsupial carnivore, il se nourrit de toute sorte de viande et notamment d’animaux plus petits tels que des possums, des wallabies, des wombats… Il n’est pas un grand chasseur, préférant de loin les charognes. À table, il ne laisse absolument rien : il mange notamment les os et la peau de ses proies. Bref tout y passe. Lorsque la nourriture se fait plus rare, le marsupial ne manque de rien étant donné qu’il stocke, au niveau de sa queue, quelques réserves de graisse.
DANGEROSITÉ L’animal ne présente aucun réel danger pour l’humain. En effet, si vous êtes amenés à le rencontrer sur le territoire tasmanien, il fuira car il reste un animal timide qui limite les contacts avec les autres. Cependant, s’il se sent agressé ou pourchassé, il pourra faire usage de ses crocs et causer des blessures importantes.
UNE ESPÈCE EN VOIE D’EXTINCTION Malheureusement à l’heure actuelle, l’espèce est menacée. Il y a de ça quelques années, même siècles, le marsupial était chassé pour protéger les élevages de volailles et autres volatiles jusqu’à ce qu’une loi interdise cette pratique et protège l’espèce de toute menace humaine. Aujourd’hui, pourtant l’espèce est en voie de disparition suite à une maladie apparentée à un cancer, la DFDT, qui a réduit de près de la moitié les marsupiaux.
Il y a quelques centaines d’années, cette espèce a totalement disparu du reste de l’Australie en raison de la présence des dingos qui chassaient les diables de Tasmanie jusqu’à l’extinction de l’espèce. Mais les dingos n’ont pas été introduit en Tasmanie, ce qui a permis à l’espèce de survivre. Malheureusement une autre espèce n’a pu être sauvée. Le tigre de Tasmanie (loup marsupial, loup de Tasmanie ou encore tigre de Tasmanie) n’a pas survécu.
Je ne peux terminer ce diapo sans faire un clin d’œil au célèbre personnage de dessin animé “Taz” qui, pour certains d’entre nous, a bercé notre enfance.
Création : Danielle Lacour Avec l’aimable participation de LaClac ✮ Images du Net Musique : Colorful Autumn Giovanni Marradi