La Kora est un instrument de musique à cordes traditionnel africain, plutôt d’Afrique de l’Ouest : Sénégal, Mali, Mauritanie, Gambie, Guinée …
La KORA Selon la légende, la première Kora était l’instrument personnel d’une femme-génie qui vivait dans les grottes de Kansala en Gambie. Impressionné et ému par la musique de l’instrument, un grand chef de guerre, Tiramakhan Traore, décida d’en déposséder la femme-génie. Aidé de ses compagnons de chasse, il récupéra l’instrument qu’il donna à Djelimaly. Ce dernier le transmettra à son fils Kamba. Et ainsi, l’instrument passa de pères en fils.
La kora est considérée comme l’instrument par excellence du griot (musicien professionnel) qui généralement accompagne les chants historiques et les louanges.
La caisse de résonance est constituée d’une demi-courge de large diamètre, recouverte d’une peau de chèvre fixée par des clous. Les cordes, au nombre de 21, sont réparties en deux rangées parallèles disposées de part et d’autre d’un chevalet. Cependant, on rencontre parfois des koras équipées de 22 à 28 cordes, notamment en Casamance au Sénégal, et il existe même un modèle spécial de 32 cordes. Le manche long d’environ 1 m 20 à 1 m 40 assure la liaison entre les principaux éléments vibrants de la kora (cordes et calebasse) et est fait traditionnellement d’une longue pièce de bois de vène appelée guénou ou guéni (palissandre du Sénégal).
On joue avec les doigts (pouces et index) des deux côtés du chevalet, comme pour une harpe en pinçant les cordes. Les trois derniers doigts tiennent les deux montants (les bulkalamo) qui font office de poignées. Cela permet aussi le déplacement du musicien lorsqu’il joue. On en joue debout ou assis, l’instrument devant soi, le manche bien en face, à hauteur des yeux.
Voilà, maintenant vous savez tout sur ce fabuleux instrument de musique africain appelé la KORA