S’INVITE DANS LE DÉBAT PRÉSIDENTIEL LE MONDE DU TRAVAIL S’INVITE DANS LE DÉBAT PRÉSIDENTIEL SONDAGE : "La vision des Français, notamment des jeunes, sur le travail" Restitution et diffusion le 22 mars 2017 www.etletravaildemain.fr #Presidentielles2017 @letravaildemain

Sondage Une enquête pour mesurer l’opinion de la population française sur le travail, ses évolutions et son futur. Autour de 3 thèmes : Travail : contrainte ou source d’épanouissement ? Garanties collectives, dialogue social Nouvelles formes de travail

L’institut de sondage des comités d’entreprise Méthodologie Enquête réalisée en février 2017 auprès de 1 400 Français en âge de travailler dont 600 jeunes de moins de 26 ans. Représentativité de la population française selon la méthode des quotas (Age – Genre - Catégorie socio-professionnelle - Région) Enquête réalisée par (SONDAGES CE) www.sondages-ce.fr L’institut de sondage des comités d’entreprise

Travail : contrainte ou source d’épanouissement ?

Le travail, une valeur centrale de l’identité des individus Travail, contrainte ou source d’épanouissement ? Le travail, une valeur centrale de l’identité des individus Occupe une place importante dans la vie de 8 Français sur 10 Source de fierté et d’intérêt : 85% en parlent volontiers en dehors du cadre professionnel Les Français ont surtout un attachement au travail avant d’être considéré comme un moyen d’existence Pour 8 français sur 10 il a une place importante dans leur vie (27% une place très importante) Et même 76% des 16-21 ans pour lesquels le travail est la marque de l’entrée dans la vie adulte et de citoyenneté. Les 2/3 des Français préfèrent un travail rémunéré à une même rémunération sans être obligé de travailler. 5

Le travail, une des clés de l’épanouissement Travail, contrainte ou source d’épanouissement ? Le travail, une des clés de l’épanouissement 71% des Français voient dans le travail au moins : le moyen de s’épanouir dans la vie, d’être reconnu socialement, d’être utile à la société. Pour 29% c’est uniquement une contrainte nécessaire pour subvenir à leurs besoins. Toutefois, 64% des ouvriers y voient une contrainte contre 54% de l’ensemble (probablement en lien avec la pénibilité dans leur travail) 6

L’épanouissement au travail : une réalité chez les Français Travail, contrainte ou source d’épanouissement ? L’épanouissement au travail : une réalité chez les Français 73% des salariés se sentent épanouis au travail, 86% chez les jeunes, 66% chez les ouvriers. Forte corrélation avec la rémunération (de 56% des bas salaires à 90% des plus de 4 000€) 58% se sentent reconnus, particulièrement les plus jeunes (70%) et les plus de 50 ans (72%). Le niveau de rémunération constitue un des principaux indicateurs de reconnaissance au travail comme la marque symbolique de la part de l’entreprise. Plus la rémunération est élevée et plus on se sent reconnu : de 56% pour les salaires inférieurs à 1 000€ nets à 90% pour les salaires supérieurs à 4 000€ (et de 73% chez les CSP+ à 55% chez les employés et 47% chez les ouvriers). On note que l’épanouissement au travail est également intimement lié à la maîtrise de sa mobilité ou détention de ses moyens de travail. Ainsi, 86% des intérimaires et 80% des personnes à leur compte s’estiment épanouis, contre 73% de l’ensemble. 7

Des Français épanouis oui, mais sous certaines conditions Travail, contrainte ou source d’épanouissement ? Des Français épanouis oui, mais sous certaines conditions De façon nettement moins importante : l’utilisation des nouvelles technologies (55%), la fierté d’appartenir à son entreprise (64%).

Epanouis oui, mais avec certains risques Travail, contrainte ou source d’épanouissement ? Epanouis oui, mais avec certains risques Le principal risque professionnel sur le lieu de travail est le surmenage, notamment : chez les cadres (53%) dans les entreprises de plus de 1000 salariés (58%).

Garanties collectives, dialogue social, où en sommes-nous ?

Fort attachement au CDI Garanties collectives, dialogue social Fort attachement au CDI Les français extrêmement divisés sur le revenu minimum universel avec également un clivage politique (à gauche 45% y sont favorables contre 28% au FN et 21% à droite) Les Français extrêmement divisés sur le revenu minimum universel. Le droit à la déconnexion plébiscité, en cohérence avec leur souhait d’un équilibre vie professionnelle - vie privée. 2 fois plus de Français favorables que de Français opposés à la prévalence des accords d’entreprise. 11

Un dialogue social en demi-teinte Garanties collectives, dialogue social Un dialogue social en demi-teinte Des avis très mitigés sur la qualité du dialogue social au sein des entreprises françaises. Une insatisfaction qui touche aussi bien les IRP que les directions. 12

Un dialogue social peu efficace Garanties collectives, dialogue social Un dialogue social peu efficace Quel que soit le sujet, le dialogue social est jugé plutôt inefficace. Seules conditions de travail et qualité de vie au travail sont des terrains plus propices.

Comment sont jugées les nouvelles formes de travail ? (« ubérisation », plateformes entre particuliers, travail collaboratif, auto-entrepreneurs, free-lance…)

Un avis positif sur les nouvelles formes de travail Très peu d’appréhension sur ces nouvelles formes de travail indépendant, surtout chez les jeunes (82% expriment un avis positif). Pour une majorité (56%), c’est un moyen efficace de lutte contre le chômage. des répondants pensent que les nouvelles formes de travail indépendant sont efficaces pour lutter contre le chômage (33% que ce n’est pas le cas) en particulier à Droite (66%). 15

Et des Français prêts au pari de l’entreprenariat Nouvelles formes de travail Et des Français prêts au pari de l’entreprenariat 45% des répondants souhaiteraient créer leur entreprise ou se mettre à leur compte. C’est d’autant plus vrai chez les 16-21 ans : 64% s’y sentent prêts (chiffre qui baisse jusqu’à 23% chez les 50-62 ans).

Un impact plutôt positif sur les conditions de travail Nouvelles formes de travail Un impact plutôt positif sur les conditions de travail Pour 35% des Français, ces nouvelles formes n’impactent pas les conditions de travail. Seulement 21% y voient une menace.

Mais aussi des opportunités pour la qualité de vie Nouvelles formes de travail Mais aussi des opportunités pour la qualité de vie Des nouvelles formes de travail qui contribuent au bien-être et améliorent le pouvoir d’achat.

Cependant, des inquiétudes pour les acquis sociaux Nouvelles formes de travail Cependant, des inquiétudes pour les acquis sociaux Les Français ne sont pas dupes : ils voient aussi les risques pour leurs acquis sociaux. Les répondants pensent que l’économie collaborative constitue plutôt une opportunité pour l’organisation de leur emploi du temps, la rémunération, le temps de travail, le pouvoir d’achat mais plutôt une menace pour les systèmes de protection sociale et de retraite, les congés, le droit du travail, les relations sociales et humaines au travail.

Et les jeunes, quelles spécificités ? Sondage Et les jeunes, quelles spécificités ? Ils sont : les - nombreux à voir le travail comme une contrainte (44% vs 54% des répondants) les + nombreux à : attacher plus de valeur au travail qu’au salaire (76% vs 67%) voir dans le travail un moyen d’être utile à la société (39% vs 28%) y voir un moyen de s’enrichir (39% vs 19%)

Et les jeunes, quelles spécificités ? Sondage Et les jeunes, quelles spécificités ? Ils sont également : Les + nombreux à : se sentir épanouis et reconnus au travail (86 et 69% vs 73 et 58%) souhaiter créer leur entreprise (67% vs 49%) avoir un avis positif sur les nouvelles formes de travail (82% vs 73%) Les - attachés au CDI (61% vs 71%)

Sondage Conclusion Le travail occupe une place très importante dans la vie des Français, La plupart s’y sentent épanouis, Ils restent exigeants sur les conditions à mettre en place pour leur bien-être, Ils réaffirment leur attachement au CDI, Ils confirment un manque d’efficacité du dialogue social en France, Ils sont entrepreneurs dans l’âme, Il sont peu inquiets de l’arrivée des nouvelles formes de travail.

Enquête réalisée par avec la collaboration de