Les principaux insectes de la culture du riz

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Transcription de la présentation:

Les principaux insectes de la culture du riz

Introduction Les champs de riz sont attaqués par les principaux insectes du riz que sont entre autres : la cécidomyie et les foreurs de tiges. Ce cours vise à permettre aux apprenants de connaître le cycle de développement de ces deux types d'insectes, les types de dégâts causés et les moyens de luttes intégrés. [1]

Objectifs pédagogiques du module Au terme de ce cours, l’apprenant est capable de connaitre et comprendre :  les cycles de développement des foreurs de tiges et des cécidomyies les types de dégâts causés des foreurs de tiges et des cécidomyies les moyens de lutte intégrée des foreurs de tiges et des cécidomyies la saison de prolifération des cécidomyies Ce module est basé sur le matériel intitulé "Curriculum APRA-GIR : Manuel technique" développé par Wopereis et al., 2008, AfricaRice" et "Améliorer la riziculture de bas-fonds - Conseils pratiques de gestion à l’usage des petits paysans en Afrique tropicale" par Bert Meertens et Michiel de Vries, Fondation Agromisa et CTA, Wageningen, 2014.

Glossaire I La cécidomyie : Les cécidomyies constituent une famille de Diptères Nématocères caractérisés par leur faculté de produire des galles, ou plutôt de les faire produire par les végétaux sur lesquels ils vivent. Cette famille parasite un grand nombre de plantes appartenant aux familles les plus diverses. [a] La galle : La galle est une tumeur produite par le végétal, mais généralement induite par l'œuf pondu sous la cuticule d'une feuille ou tige, et qui va s'y développer. Chez les tenthrèdes, c'est la femelle qui déclenche sa formation. Lorsque la galle est percée d'un petit trou, cela signifie que les œufs ont donné naissance à des insectes adultes ayant déjà quitté leur « nid »

Glossaire II La tallage : Le tallage se traduit par la formation au niveau du sol d'un « plateau de tallage » qui résulte de la condensation d'une série d'entre-nœuds très courts, qui émettent chacun une tige secondaire et des racines adventives. Chaque tige secondaire est appelée une « talle » (à ne pas confondre avec le thalle, appareil végétatif des plantes inférieures). [c] La montaison : processus d'allongement rapide des entre-nœuds d'une plante constituant une tige dressée florifère permettant la production de semence. On dit que la plante ou graine « monte en graine ». [d] L’hibernation : est un état d’hypothermie régulée, durant plusieurs jours ou semaines qui permet aux animaux de conserver leur énergie pendant l’hiver. [e]

Chapitre I : Les cécidomyies Objectifs spécifiques A la fin de ce chapitre l'apprenant pourrait: discuter sur le cycle de développement et la prolifération des cécidomyies transférer la connaissance sur le dégât causé par et les moyens de lutte intégrée contre les cécidomyies

Leçon I : Le cycle de développement I Description du cycle de développement I Quatre stades principaux : • l’œuf : est de couleur blanc-brillant, devenant jaune puis ambré avec des taches rouges peu avant l’éclosion (sortie de la larve de l’œuf) • la larve : la larve est blanchâtre, avec 2 paires d’épines à l’extrémité postérieure de l’abdomen qui disparaissent vers la fin de son stade larvaire Des œufs [3] Une larve [3]

Leçon I : Le cycle de développement II Description du cycle de développement II • La nymphe : Après deux semaines la larve se transforme en nymphe (cocon) • L’adulte : la cécidomyie a la taille d’un moustique, (4,8 mm) elle est rougeâtre avec les antennes et le thorax foncés et les yeux noirs La nymphe [3] L’adulte de la cécidomyie [3]

Test Le cycle de développement de la cécidomyie comprend 4 phases: - Œuf, larve, nymphe, adulte Vrai ou faux

Leçon II : Le dégât causé Les types de dégâts causés Après la sortie de l’adulte, les feuilles d’oignon jaunissent puis sèchent ; la montaison est impossible La plante réagit en produisant de nouvelles talles qui sont attaquées à leur tour Les attaques les plus importantes interviennent lorsque les pluies sont précoces et suivies d’une période sèche qui retarde le repiquage ou le semis Une première infestation intervient alors sur les mauvaises herbes et, lorsque le riz pousse, il se trouve d’emblée fortement infesté Une deuxième culture tardive peut être encore fortement attaquée en début de saison sèche lorsqu’elle est présente dans une zone encore largement irriguée Une feuille qui jaunit [3]

Test Les attaques les plus importantes interviennent lorsque les pluies sont précoces et suivies d’une période sèche qui retarde le repiquage ou le semis. Vrai ou faux

Leçon III : La prolifération Saison de prolifération La cécidomyie peut proliférer localement certaines années ou lorsqu’on procède à deux cultures successives de riz L’infestation est d’autant plus importante qu’elle intervienne sur des plantes jeunes (28 à 42 jours après repiquage) Les générations se succèdent et s’accroissent à partir du début de la saison des pluies L’humidité relative élevée (plus de 50 %) favorise en effet la ponte et l’incubation Un champs du riz en saison de pluies [3]

Test L’infestation est d’autant plus importante qu’elle intervienne sur des plantes jeunes (15 à 42 jours après repiquage). Vrai ou faux

Leçon IV : Les moyens de lutte intégrée Les pratiques culturales Le semis précoce pour éviter la période de pic de l’insecte Les semis synchronisés : semer à la même période pour que l’insecte ne trouve pas de plantes jeunes à tout moment pour reconstituer sa population Le doses d’engrais : l’utilisation des engrais doit être raisonnée pour éviter une formation abusive de feuilles Destruction d’Oryza longistaminata : c’est une mauvaise herbe pérenne où l’insecte séjourne pendant la saison sèche, pour passer sur les jeunes plants de riz dès la saison des pluies Conservation de Paspalum scrobiculatum : cette plante sert de plante hôte à des parasites (Platygaster diplosisae et Aprostocetus procera) qui s’y développent avant de s’attaquer à la cécidomyie Des mauvaises herbes hôte des parasites [4]

La lutte biologique: les prédateurs et les parasitoïdes Il s’agit d’adopter des comportements tendant à préserver la vie des insectes utiles: les prédateurs : les fourmis rouges, les araignées crabes, les araignées loups, les araignées sauteuses se nourrissent des adultes et des larves de la cécidomyie africaine les parasitoïdes : Ce sont de petites guêpes (Platygaster diplosisae et Aprostocetus procera) qui en saison sèche se développent sur la mauvaise herbe appelée Paspalum scrobiculatum et augmentent leur population Platygaster diplosisae [5]

La lutte biologique : le mode opératoire Le Mode opératoire (actions) des parasitoïdes sur la cécidomyie en saison de pluies, lorsque le riz est semé et que la cécidomyie apparaît, ils se déplacent pour aller attaquer cette dernière et la détruire ils pondent leurs œufs à l’intérieur des œufs de la larve et de la pupe de la cécidomyie, ainsi ils tuent ce dernier avant qu’il n’arrive au stade adulte le Platygaster  s’attaque aux œufs et à la larve de la cécidomyie à l’extérieur et  Aprostocetus ne s’attaque qu’à la pupe à l’intérieur de la plante Une femelle du genre Aprostocetus [6]

La lutte chimique et variétale l’utilisation des produits chimiques pour lutter contre la cécidomyie ne semble pas une bonne option, surtout lorsque les deux méthodes suscitées s’avèrent efficaces ces méthodes de lutte ont l’avantage non seulement de préserver les insectes utiles mais aussi de sauvegarder l’environnement. La lutte variétale: il s’agit d’utiliser des variétés de riz qui résistent ou tolèrent naturellement la présence du déprédateur les variétés résistantes à la cécidomyie africaine proviennent des deux espèces de riz cultivées : O. sativa (espèce asiatique) et O. glaberrima (espèce africaine) La cécidomyie [7] Oryza glaberrima [8] Oryza sativa [8]

Test Associez les explications aux expressions correspondantes. Les pratiques culturales: Le semis précoce , les semis synchronisés, doses d’engrais, la destruction d’Oryza longistaminata, conservation de Paspalum scrobiculatum La lutte biologique: Il s’agit les prédateurs, les parasitoïdes La lutte variétale: Utiliser des variétés de riz qui résistent ou tolèrent naturellement la présence du déprédateur

Test II – Choix multiple Choisissez la pratique qui n'est pas un pratique culturales. Le semis précoce pour éviter la période de pic de l’insecte Les semis synchronisés : semer à la même période pour que l’insecte ne trouve pas de plantes jeunes à tout moment pour reconstituer sa population Le doses d’engrais : l’utilisation des engrais doit être raisonnée pour éviter une formation abusive de feuilles Les prédateurs : les fourmis rouges, les araignées crabes, les araignées loups, les araignées sauteuses se nourrissent des adultes et des larves de la cécidomyie africaine Conservation de Paspalum scrobiculatum : cette plante sert de plante hôte à des parasites (Platygaster diplosisae et Aprostocetus procera) qui s’y développent avant de s’attaquer à la cécidomyie

Bibliographie Bibliographie consultée – pour en savoir plus Ce texte a été adapté en grande partie de : Brenière J., 1983. Principaux ennemis du riz en Afrique de l‘Ouest et leur contrôle. ADRAO. Monrovia, Liberia. Johnson D.E., 1997. Les adventices en riziculture en Afrique de l’Ouest. Weeds of rice in West Africa. Association pour le développement de la riziculture en Afrique de l’Ouest (ADRAO) – West Africa Rice Development Association (WARDA). Bouaké, Côte d’Ivoire. ISBN 92 9113 1105. Nwilene, F. E., Nwanze, K. F. and Okhidievbie, O., in prep. African Gall Midge: Biology, ecology and control–Field Guide and Technical Manual. WARDA, Cotonou, Benin: Africa Rice Center (WARDA). 24 pp,Williams C.T., Harris K.M., Ukwungwu M.N., Nacro S., Dakouo D., Nwilene F.E., Singh B.N., Okhidievbie O., 2002. African Rice Gall Midge Research Guide. WARDA, Bouaké, Côte d’Ivoire, and CABI, Wallingford, UK, 28pp. ISBN 92 9113 1970.

Chapitre II : les foreurs de tiges Objectifs spécifiques A la fin de ce chapitre l'apprenant pourrait: parler sur le cycle de développement des foreurs de tiges connaitre le dégât causé par et les moyens de lutte intégrée contre les foreurs de tiges

Leçon I : Cycle de développement Cycle de développement: les lépidoptères foreurs Parmi les foreurs de tiges en riziculture, les lépidoptères foreurs et les diptères foreurs sont les ordres rencontrés en Afrique Les lépidoptères foreurs constituent économiquement, le groupe le plus important espèces: Chilo zacconius Blez, Maliarpha separatella Rag. (ou borer blanc), Sesamia sp. (Borer rose) Cycle de développement: les œufs qui sont collés sur les feuilles ou enfoncés entre la gaine et la tige, en groupes plus ou moins alignés la Larve , Les chenilles (cocon) qui se déplacent à la surface du végétal et émigrent sur les plants voisins l’adulte, de mœurs nocturnes, se cache dans la journée Chilo zacconius [9]

Les diptères foreurs Espèces: -Diopsis thoracica (syn., D. Macrophthalma Dalman) Cycle de développement œuf : de forme allongée, avec des nervures, avec à une des extrémités une petite excroissance charnue larve : jaunâtre repérable par deux prolongements abdominaux allongés affublés à leur extrémité postérieure de crochets noirs, rabattus en avant (durée de vie larvaire : 25 à 33 jours ) cocon :long, de couleur brun roux, à segmentation bien marquée (nymphose : 10 à 12 jours) adulte : peut mesurer 10 mm, le thorax est noir luisant, les ailes transparentes, l’abdomen de couleur rouge orangé est recouvert d’une fine pilosité dense (adulte : 14 jours) Diopsis thoracica [9]

Test les foreurs de tiges en riziculture, les lépidoptères foreurs et les diptères foreurs sont les ordres rencontrés en Afrique. Ainsi ils ont un cycle de développement différent mais qui comprends quatre phases telles que : - L’Œufs, la larve, les chenilles (cocon), L’adulte (Vrai ou Faux)

Test II – correspondance Trouvez les pairs! Cycle de développement de Diopsis thoracica : L’œuf : De forme allongée, avec des nervures, avec à une des extrémités une petite excroissance charnue La larve : Jaunâtre repérable par deux prolongements abdominaux allongés affublés à leur extrémité postérieure de crochets noirs, rabattus en avant (durée de vie larvaire : 25 à 33 jours ) Le cocon : Long, de couleur brun roux, à segmentation bien marquée (nymphose : 10 à 12 jours) L’adulte : Peut mesurer 10 mm, le thorax est noir luisant, les ailes transparentes, l’abdomen de couleur rouge orangé est recouvert d’une fine pilosité dense (adulte : 14 jours)

Leçon II : Le dégât causé Les lépidoptères foreurs Il y a deux principaux types de dégâts : sur les plants jeunes en début et en cours de tallage les chenilles pénètrent dans les gaines foliaires et à la base de la jeune tige de nouvelles talles sont émises, entraînant une hétérogénéité à la maturation à partir de la floraison où les jeunes chenilles se groupent à quelques centimètres en dessous de la panicule, à l’intérieur de la hampe florale le dégât, se traduire par : réduction du nombre de grains récoltables l’avortement ou le dessèchement d’une partie de la panicule Le dégâts causés par les lépidoptères [9]

Les diptères foreurs La femelle pond une trentaine d’œufs isolés, avec un maximum de 4 à 5 œufs par jour leur incubation dure 2 à 3 jours Après l’éclosion, la larve pénètre dans la tige au niveau de la gaine et se nourrit uniquement de tissus sains La larve quitte la tige et passe à une tige voisine, en détruisant ainsi trois tiges en moyenne au cours de son développement Symptôme: cœurs morts: attaque de jeunes plantes au cerf végétal [8] Têtes blanches: attaque de la panicule végétale au stade de la floraison - anicule vide blanche ou sèche [8]

Test Chez Les lépidoptères foreurs Vrai ou faux! Il y a deux principaux types de dégâts : sur les plants jeunes en début et en cours de tallage où les chenilles pénètrent dans les gaines foliaires et à la base de la jeune tige à partir de la floraison où les jeunes chenilles se groupent à quelques centimètres en dessous de la panicule Les dégâts des diptères foreurs: Vrai ou faux! La femelle pond une trentaine d’œufs isolés, avec un maximum de 4 à 5 œufs par jour. après l’éclosion, la larve ne pénètre dans la tige au niveau de la gaine et ne se nourrit uniquement de tissus sains la larve quitte la tige et passe à une tige voisine, en détruisant ainsi moins de trois tiges au cours de son développement

Moyens de lutte contre les foreurs de tiges Les pratiques culturales Plusieurs pratiques culturales peuvent interrompre le cycle des foreurs : • Le semis précoce • Labours de déchaumage supprimant les chenilles logées dans les souches et résidus de récolte • interruption de la culture (jachère) • destruction des plantes hôtes intermédiaires pour éliminer les sites de reproduction • inondation des rizières après récolte Le semis [10]

forficules, libellules, sauterelles et araignées Lutte biologique Il y a une grande variété des prédateurs qui se nourrissent des larves et des adultes de foreurs de tiges forficules, libellules, sauterelles et araignées Parmi les nombreux parasitoïdes sur les Sesamia spp., le braconide Cotesia sesamiae Cameron et l’Eulophidae Pediobus furvus Gahan sont les plus importants Femelle de Colpoclypeus florus de la famille l’Eulophidae [12] Une guêpe de la famille Cotesia [11]

La résistance variétale Il s’agit d’utiliser des variétés qui résistent ou tolèrent, sous des formes variées, aux dégâts d’insectes. plusieurs lignées prometteuses du riz africain O. glaberrima Steud. ayant une résistance appréciable ont été identifiées le NERICA4, un hybride interspécifique adapté aux plateaux (O. sativa × O. glaberrima) montre une bonne tolérance aux foreurs de tiges O. glaberrima Steud. [13] Oryza glaberrima [14]

Test Associez les explications aux expressions correspondantes. Les pratiques culturales: Le semis précoce, labours de déchaumage, jachère Lutte biologique: Utilisation des forficules, libellules, sauterelles et araignées qui se nourrissent des larves La résistance variétale: Il s’agit d’utiliser des variétés qui résistent ou tolèrent, sous des formes variées, aux dégâts d’insectes

Test final

sourcea [1]: https://fr.wikipedia.org/wiki/Cecidomyiidae [2]: https://fr.wikipedia.org/wiki/Foreur [3]:PLAR–IRM Curriculum: Technical Manual (Wopereis et al., 2009) [4]: Curriculum APRA-GIR : Manuel technique (Wopereis et al., 2008 [5]: http://www.africarice.org/publications/Insect_Guides.pdf [6]:http://www.berezinsky.by/files/upload/files/ent24_2_119_125_Saluk_for_Inet.pdf [7]:https://openi.nlm.nih.gov/detailedresult.php?img=PMC3488663_ece30002-2106-f1&req=4 [8]:http://tx.english-ch.com/teacher/jacob/others/rice/ [9] : http://atelierdefrancais.typepad.com/vyuka_francouzstiny/2010/11/questions-sur-les-insectes.html [10]: http://hydroponie.fr/mineuse-feuille/ [11]: http://www.terraevita.it/mais-aumento-nfestazioni-sesamia-cretica/ [12]: http://setab.pagesperso-orange.fr/jui09.htm [13]: http://cooktoo.me/cultiver-le-riz/ [14]: http://voices.nationalgeographic.com/2012/11/30/plants-call-for-help-brings-enemies-too/cotesia-glomerata-on-pieris-brassicae/ [15]: http://www.pherobase.com/database/species/species-Sesamia-nonagrioides.php [16]: http://www.heldervijveren.com/nl/vijverinfo/eco-vijveren [17]: https://baba-insects.blogspot.com/2013/12/neanastaus-albitarsis.html [18]: http://www.ricehub.org/RT/crop-establishment/-the-rice-plant/ [19]: https://fr.wikipedia.org/wiki/Oryza_glaberrima

sourceb [a]: https://fr.wikipedia.org/wiki/Cecidomyiidae [b]:https://fr.wikipedia.org/wiki/Galle_(botanique) [c]: https://fr.wikipedia.org/wiki/Tallage [d]: https://fr.wikipedia.org/wiki/Montaison [e]: https://fr.wikipedia.org/wiki/Hibernation