La renaissance en architecture

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Transcription de la présentation:

La renaissance en architecture Révision: terminologie (l’appellation des éléments du temple grec) Les architectes de la première à la haute renaissance: Brunelleschi, Alberti, Bramante

L’Italie, l’architecture romaine, le style gothique et la Renaissance L’Italie n'adopta jamais entièrement le style gothique. La présence sur le sol italien des vestiges des édifices romains témoignant de la grandeur du style classique, a toujours influencé les artistes. La renaissance va être ce retour à l’architecture romaine, déjà bâtie sur l’héritage grec, son renouveau. Ce renouveau va s’effectuer à la fois à partir de l'observation des ruines romaines, et du déchiffrement du « De Architectura », un traité de Vitruve (architecte et ingénieur romain, 1er siècle av. J.C.).

Souvenez-vous: l’ordre, le style du temple grec Le terme « ordre » concerne avant tout la forme des colonnes. Nous parlons aussi de « style » qui dérive de stylos, colonne. Dans l’architecture des temples grecs nous distinguons l’ordre dorique, l’ordre ionique et l’ordre corinthien. Les ordres déterminent aussi les rapports de taille entre différentes parties d’un édifice, leurs proportions. Le terme « ordre » concerne avant tout les parties « en élévations »: les colonnes, l’entablement qu’elles soutiennent et le tympan Chapiteaux des colonnes des trois ordres

L’appellation des éléments du temple grec: Les colonnes sont constituée d’une base, d’un fût et d’un chapiteau. Elles forment des colonnades. Les colonnes soutiennent l’entablement et le fronton. L’entablement est fait de l’architrave et de la frise. Nous appelons le fronton ou le tympan le triangle entre le plafond horizontal et les pentes du toit. Stub, kapitel, kolonada, arhitrav (glavna greda), friz, zabat (timpanon) Stub, kapitel, kolonada, arhitrav (glavna greda), friz, zabat (timpanon)

Architecture romaine: Le Colisée, Rome, Ier siècle après J.C. L’architecture grecque va stagner justement à cause de la rigidité des règles imposés par les styles jusqu’à la conquête romaine qui va enrichir le répertoire de formes grecques de nouveaux éléments constructifs, originaire du Proche Orient: l’arc, la voûte et la coupole et de nouveaux matériaux: la brique, le béton. les arcades, l’arc en plein cintre, la voûte en berceau, la voûte d’arrêtes Architecture romaine: Le Colisée, Rome, Ier siècle après J.C.

L’art grec va continuer à vivre dans l’architecture romaine, qui utilise les éléments des ordres grecs en décoration: ici les demi-colonnes ne sont plus des éléments constructifs, mais décoratifs: elle décorent la façade de l’édifice.

Costructifs/Décoratifs Dans l’art grec, les colonnes sont des éléments constructifs, elle soutiennent l’entablement, qui soutient la charpente du toit et le fronton. Dans l’architecture romaine, ce sont les arcs et les voûtes qui sont les éléments constructifs, les colonnes s’inspirant des ordres grecs, sont apposées comme éléments de décoration.

L’architecture de la Renaissance en Italie: Brunelleschi, Alberti, Bramante Filippo Brunelleschi (1377-1446): les proportions, la perspective, le dôme de la Cathédrale de Florence, la Basilique San Lorenzo de Florence la chapelle Pazzi et l’église Sainte Marie des Anges Leone Battista Alberti (1404-1472): Les traités, les façades des basiliques préexistantes (Saint François à Rimini, 1450 et Sant André à Mantou, 1470), L’église au plan centré (Da Sangallo, Santa Maria delle Carceri à Prato, 1485) Donato Bramante: « Il Tempietto » (le petit temple), Saint Pierre de Montorio, Rome (1502), le projet pour Saint Pierre de Rome (1506)

Filippo Brunelleschi (1377-1446), architecte On attribue généralement à l’architecte Filippo Brunelleschi (1377–1446) le mérite d'avoir inauguré la Renaissance en architecture. En étudiant l’architecture antique romaine, il s’aperçoit que, contrairement aux constructions gothiques contemporaines, les monuments de la Rome antique respectaient des règles mathématiques simples, comme l'emploi systématique d’arcs en plein-cintre et de voûtes en berceau et le respect des proportions des ordres classiques. (celui qui formula les règles de la perspective linéaire) Basilique San Lorenzo, 1420, La chapelle Pazzi,

Le premier exemple d’architecture de la renaissance est la Basilique San Lorenzo, Florence, 1420, par Brunelleschi.

La basilique San Lorenzo de Florence, par son emploi d’arcs en plein cintre et du plafond ressemble plus aux églises paléochrétiennes ou romanes qu’aux églises gothiques, car pour Brunelleschi, ces monuments illustraient l’architecture religieuse de l’Antiquité classique. l’ancien roman toscan: unutrašnjost katedrale u Pizi, Toskana, Italija (XI-XII vek, plafon XVII) Basilique paléochrétienne: St Paul Hors les Murs, Rome, IVème siècle

La Basilique San Lorenzo, Florence, 1420, par Brunelleschi Si San Lorenzo ressemble aux églises paléochrétiennes et à l’ancien roman toscan, l’impression que donnent ces trois intérieurs diffère: C’est que les proportions (rapports entre les mesures) des éléments important de l’édifice est différent chez Brunelleschi: La Basilique San Lorenzo, Florence, 1420, par Brunelleschi

Le Plan de San Lorenzo n’est pas nouveau, l’est l’importance accordée aux proportions. Nous voyons que e plan de San Lorenzo est constitué d’éléments carrés standard: les quatre grands pour la nef, puis encore quatre (un pour le chœur, un pour la croisée de transept et un pour chaque des deux bras du transept). Les chapelles des bas cotés et du transept sont de quarts de ce carré.

« Le secret d’une bonne architecture » Nous voyons que Brunelleschi a conçu San Lorenzo comme un assemblage d’unités abstraites, les plus grandes étant des multiples d’une unité standard. Brunelleschi affirme que « les rapports arithmétiques exprimés en nombres entiers entre toutes les dimensions importantes d’un édifice sont le secret d’une bonne architecture. »

La Chapelle Pazzi, commencé vers 1430 La chapelle Pazzi est la plus originale des créations de Brunelleschi (inachevée de son vivant). Au flanc de l’Église Santa Croce

La Chapelle Pazzi, commencé vers 1430 La chapelle Pazzi est la plus originale des créations de Brunelleschi (inachevée de son vivant). La façade avec un arc en plein cintre reliant les deux colonnades classiques, et encadrant le portail forme un porche rappelant le narthex des églises paléochrétiennes.

Sur les colonnes repose l’architrave supportant deux voûtes en berceau (en caissons) qui, à leur tour supportent une coupole sur pendentifs.

Nous retrouvons le même motif de deux voûtes supportant une coupole centrale à l’intérieur de la chapelle. Dans le plan, nous voyons aussi le soin des proportions, les mesures étant des multiples d’une unité standard. Chapelle Pazzi: Coupe, plan, intérieur

L’église Sainte Marie des Anges (Brunelleschi, Florence, 1434-1437, inachevée): la première église de plan centré à coupole de la Renaissance Brunelleschi: L’église Sainte Marie des Anges, Florence (1434-1437, inachevée)

L’église Sainte Marie des Anges, la première église de plan centré à coupole de la Renaissance, le nouvel idéal La première église de plan centré à coupole de la Renaissance (s’inspirant des édifices ronds et polygonaux des églises paléochrétiennes), elle est un exemple de ce que va être l’idéal des édifices sacrés (tel que décrit plus tard par un autre architecte, Alberti): Le cercle (ou les formes dérivés du cercle: carré, hexagone, octogone) est la figure la plus parfaite, la plus naturelle, et, de ce fait, l’image même de la Raison divine.

Brunelleschi: L’église Sainte Marie des Anges, Florence (1434-1437, inachevée) Alberti: Le cercle (ou les formes dérivés du cercle: carré, hexagone, octogone) est la figure la plus parfaite, la plus naturelle, et, de ce fait, l’image même de la Raison divine.

Leone Battista Alberti (1404-1472) Les traités Les façades des basiliques préexistantes (Saint François à Rimini, 1450 et Sant André à Mantou, 1470) L’église au plan centré (Da Sangallo, Santa Maria delle Carceri à Prato, 1485)

Leone Battista Alberti (1404-1472) Alberti a commencé sa carrière comme spécialiste de l’Antiquité et théoricien: il rédigea ses traités sur la peinture, la sculpture et l’architecture de la Renaissance. Il ne débute son affirmation comme architecte qu’à la mort de Brunelleschi. C’est Alberti qui, dans son traité d’architecture, va énoncer l’idée de Brunelleschi, que les rapports mathématiques entre les dimensions importantes d’un édifice sont le secret d’une bonne architecture, et notamment que les proportions arithmétiques déterminant l’harmonie musicale devraient aussi régir l’architecture, car elles se retrouvent dans tout l’univers, preuve de leur origine divine. Ainsi c’est le cercle (ou les formes dérivés du cercle: carré, hexagone, octogone) qui est la figure la plus parfaite, la plus naturelle, et, de ce fait, l’image même de la Raison divine (la nouvelle église idéale étant donc de plan centré à coupole). Alberti n’a pas eu l’occasion de construire librement selon ses idées, travaillant surtout sur des bâtiments préexistants, ses idées vont trouver leur pleine application dans la génération suivante d’architectes.

Les façades d’églises préexistantes: Alberti a construit peu de bâtiments en totalité, et travaille surtout sur la rénovation des bâtiments préexistants. Ici il est demandé à construire une façade renaissance pour l’église gothique déjà existante de Saint François à Rimini. Alberti conçoit la nouvelle façade (en forme d’arc de triomphe romain) comme une coquille renaissance pour l’ancien édifice, qui apparait par endroits. En 1450, Sigismond de Malatesta, seigneur de Rimini, demande à Alberti de dessiner une façade pour l’église gothique Saint François: Église Saint François à Rimini, façade par Alberti, 1450

Alberti, Façade de Saint-François de Rimini, 1450 Le problème résolu ici par Alberti est le problème fondamental de l’architecture Renaissance: comment appliquer un système de construction classique à l’extérieur d’une structure non classique. La solution d’Alberti: les éléments classiques font relief sur la surface du mur, en sont la décoration.

Santa Maria Novella, façade Alberti 1470 De façon similaire, il a à continuer la décoration de la façade de l’église Santa Maria Novalle, dont le rez-de chaussée a été déjà décoré de marbre incrusté. Alberti y trouve une solution originale pour palier la différence de hauteur entre les bas-côtés et la nef… Commanditaires la famille Rucellei Grobna crkva poznatih umetnika (u debljini zida u fasadi) u unutrašnjosti Mazačovo Sveto trojstvo. Santa Maria Novella, façade Alberti 1470

Alberti, Façade de Saint André, à Mantou, 1470 Alberti a ici à reconstruire une église sur la place préexistante d’une basilique. Dans le plan nous voyons le souci de proportions, alors que la façade est la combinaison d’un arc de triomphe avec les éléments d’un temple classique utilisés en décoration: le fronton , l’architrave et l’ordre colossal de pilastres. (comment appliquer une façade renaissance à une basilique qui préexistait)

Alberti, San Andre u Mantovi, 1470 Alberti a tenu que la hauteur de la façade soit égale à sa largeur, même si la nef, plus haute, dépasse! Cela n’est heureusement pas visible de la rue… Videli smo da i u ovoj fasadi Alberti koristi klasične elemente kao dekoraciju, kombinujući trijumfalni luk sa elementima grčkog hrama: zabatom, arhitravom i kolasalnim stupcima. Alberti, San Andre u Mantovi, 1470

Plan et intérieur de Sant Andrea de Mantou: la façade est une parfaite introduction à l’intérieur où ces motifs et proportions sont repris: l’ordre colossal des pilastres, la voûte en berceau rapelle la voûte de l’arc, les arcs en plein cintre entre la nef et les chapelles. Une coupole couvre la croisée de transept.

Façade de Sant Andrea de Mantou, 1470

Alberti: Les églises à plan centré à coupole L’idéal des édifices sacrés tels que décrits par Alberti est une église de plan centré à coupole (s’inspirant des édifices ronds et polygonaux des églises paléochrétiennes) car le cercle (ou les formes dérivés du cercle: carré, hexagone, octogone) est la figure la plus parfaite, la plus naturelle, et, de ce fait, l’image même de la Raison divine: Alberti n’a pas eu l’occasion de construire une église entièrement selon ses idées, travaillant surtout sur des bâtiments préexistants. Ses idées vont trouver leur pleine application dans la génération suivante d’architectes, comme ici dans l’église Santa Maria delle Carceri, de da Sangalo… Jusqu’ici nous avons vu comment Alberti s’y est pris en adaptant les façades des églises préexistantes (Rimini, Santa Maria Novella) ou bâtissant sur l’emplacement d’une église préexistante (saint André de Mantou), voyons maintenant un édifice bâti conformément à ses idéaux: Guillaneo Da Sangallo, Santa Maria delle Carceri, 1485, Prato: plan centré (croix grecque)

Alberti mort en 1472 Guillaneo Da Sangallo, Santa Maria delle Carceri, 1485, Prato: plan centré (croix grecque) surmonté d’une coupole

Le respect des préceptes d’Alberti: plan central en croix grecque, la profondeur des bras de la croix est la moitié da la largeur, la hauteur de la façade est le double de sa largeur… Guillaneo Da Sangallo, Santa Maria delle Carceri, 1485, Prato

Alors que son intérieur s’inspire de la chapelle Pazzi de Brunelleschi. Da Sangallo, Santa Maria delle Carceri, 1485, Prato

L’architecture de la haute Renaissance en Italie: Bramante Donato Bramante: Le Tempietto et le plan original de Saint Pierre de Rome

Bramante: San Pietro in Montorio, Rome, « Il Tempietto », petit temple, 1502 Donato bramante Les idée d’Alberti vont trouver leur pleine application dans la génération suivante d’architectes. La chapelle de Saint Pierre à Montorio, Rome de Bramante (1502), marquant l’emplacement de la crucifixion de Saint Pierre, illustre le style Renaissance dans sa plénitude:

Bramante: San Pietro in Montorio, Rome, « Le Tempietto », 1502

Bramante: projet pour Saint Pierre de Rome, 1506

Bramante décrit ses projets pour le nouveau Saint Pierre de Rome:« Je placerai le Panthéon au sommet de la basilique de Constantin »

L’architecture de la Renaissance en Italie: Brunelleschi, Alberti, Bramante Filippo Brunelleschi (1377-1446): les proportions, la perspective, le dôme de la Cathédrale de Florence, la Basilique San Lorenzo de Florence la chapelle Pazzi et l’église Sainte Marie des Anges Leone Battista Alberti (1404-1472): Les traités, les façades des basiliques préexistantes (Saint François à Rimini, 1450 et Sant André à Mantou, 1470), L’église au plan centré (Da Sangallo, Santa Maria delle Carceri à Prato, 1485) Donato Bramante: « Il Tempietto » (le petit temple), Saint Pierre de Montorio, Rome (1502), le projet pour Saint Pierre de Rome (1506)

Filippo Brunelleschi (1377–1446) Le premier architecte de la renaissance est Filippo Brunelleschi. En étudiant l’architecture antique romaine, il s’aperçoit que les monuments de la Rome antique respectaient des règles mathématiques simples, comme l'emploi systématique d’arcs en plein-cintre et de voûtes en berceau et le respect des proportions des ordres classiques. Bruneleschi considère que le secret d’une bonne architecture sont les proportions (le rapports entre les mesures entre tous les éléments important d’un édifice) qui doivent être exprimées en nombres entiers (comme dans la Basilique San Lorenzo de Florence (1420), ou la chapelle Pazzi. Ainsi le cercle (ou les formes dérivés du cercle: carré, hexagone, octogone) est la figure la plus parfaite, la plus naturelle, et, de ce fait, l’image même de la Raison divine. Ainsi les églises de plan centré à coupole représentent le nouvel idéal de la renaissance (l’église Sainte Marie des Anges, la première église à plan centré de la Renaissance). Œuvres: le dôme de la Cathédrale de Florence, la Basilique San Lorenzo de Florence (1420), la chapelle Pazzi et l’église Sainte Marie des Anges, la première église à plan centré de la Renaissance.

« Les proportions équilibrées » Brunelleschi: « rapports arithmétiques exprimés en nombres entiers entre toutes les dimensions importantes d’un édifice sont le secret d’une bonne architecture. » Alberti: « les proportions arithmétiques déterminant l’harmonie musicale devraient aussi régir l’architecture, car elles se retrouvent dans tout l’univers, preuve de leur origine divine. » Alberti: « le cercle (ou les formes dérivés du cercle: carré, hexagone, octogone) est la figure la plus parfaite, la plus naturelle, et, de ce fait, l’image même de la Raison divine. ») C’est donc l’église de plan centré à coupole (s’inspirant des édifices ronds et polygonaux des églises paléochrétiennes) qui est l’idéal de l’église renaissance (et non plus l’église de plan basilical, avec transept faisant avec la nef la forme de croix latine…) Le premier exemple en est l’église Sainte Marie des Anges, par Brunelleschi (Florence 1434-1437). Les exemples de la haute renaissance sont le « Tempieto », par Bramante, petit temple rond sur la place de crucifixion de Saint Pierre et son projet pour Saint Pierre de Rome (1506).

L’Architecture de la Renaissance en Italie Les architectes de la Renaissance s’inspirent de la simplicité et des proportions équilibrés du style classique. Ils quittent la verticalité du style gothique, et emploient systématiquement les arcs en plein cintre et de voûtes en berceau. Les façades renaissance reprennent les éléments classiques grecs et romains (colonnes et pilastres des ordres grecs, corniches, architraves, fronton du temple grec; romains: arcs en plein cintre, voûtes en berceau, forme de l’arc de triomphe romain pour la façade). Ces éléments sont employés en décoration. Les façades sont souvent des « coquilles » de bâtiments préexistants. Les proportions (=rapports de mesures) entre toutes les dimensions importantes d’un édifice devraient être exprimées en nombres entiers, par analogie à l’harmonie musicale, car ces proportions se retrouvent dans tout l’univers, preuve de leur origine divine. Ainsi c’est « le cercle (ou les formes dérivés du cercle: carré, hexagone, octogone) est la figure la plus parfaite, la plus naturelle, et, de ce fait, l’image même de la Raison divine.» (Alberti) et c’est l’église de plan centré à coupole qui est l’idéal de l’église renaissance. Tempieto 1502, Saint Pierre 1506 Le premier exemple en est l’église Sainte Marie des Anges, par Brunelleschi (Florence 1434-1437). Les exemples de la haute renaissance sont le « Tempieto », par Bramante, petit temple rond sur la place de crucifixion de Saint Pierre et son projet pour Saint Pierre de Rome (1506).

Le premier exemple en est l’église Sainte Marie des Anges, par Brunelleschi (Florence 1434-1437). Les exemples de la haute renaissance sont le « Tempieto », par Bramante, petit temple rond sur la place de crucifixion de Saint Pierre et son projet pour Saint Pierre de Rome (1506). Brunelleschi, Sainte Marie des Anges, Bramante: San Pietro in Montorio (« Ie Tempietto »), 1502 et le projet pour Saint Pierre de Rome, 1506

L’architecture de la première renaissance en Italie: Filippo Brunelleschi (1377–1446) Le premier architecte de la renaissance est Filippo Brunelleschi. En étudiant l’architecture antique romaine, il s’aperçoit que les monuments de la Rome antique respectaient des règles mathématiques simples, comme l'emploi systématique d’arcs en plein-cintre et de voûtes en berceau et le respect des proportions des ordres classiques. Bruneleschi considère que le secret d’une bonne architecture sont les proportions (le rapports entre les mesures entre tous les éléments important d’un édifice) qui doivent être exprimées en nombres entiers. Ainsi le cercle (ou les formes dérivés du cercle: carré, hexagone, octogone) est la figure la plus parfaite, la plus naturelle, et, de ce fait, l’image même de la Raison divine. Œuvres: le dôme de la Cathédrale de Florence, la Basilique San Lorenzo de Florence (1420), la chapelle Pazzi et l’église Sainte Marie des Anges, la première église à plan centré de la Renaissance.

« Les proportions équilibrées » Brunelleschi: « rapports arithmétiques exprimés en nombres entiers entre toutes les dimensions importantes d’un édifice sont le secret d’une bonne architecture. » Alberti: « les proportions arithmétiques déterminant l’harmonie musicale devraient aussi régir l’architecture, car elles se retrouvent dans tout l’univers, preuve de leur origine divine. » Alberti: « le cercle (ou les formes dérivés du cercle: carré, hexagone, octogone) est la figure la plus parfaite, la plus naturelle, et, de ce fait, l’image même de la Raison divine. ») C’est donc l’église de plan centré à coupole (s’inspirant des édifices ronds et polygonaux des églises paléochrétiennes) qui est l’idéal de l’église renaissance (et non plus l’église de plan basilical, avec transept faisant avec la nef la forme de croix latine…) Le premier exemple en est l’église Sainte Marie des Anges, par Brunelleschi (Florence 1434-1437). Les exemples de la haute renaissance sont le « Tempieto », par Bramante, petit temple rond sur la place de crucifixion de Saint Pierre et son projet pour Saint Pierre de Rome (1506).