Les risques technologiques dans nos sociétés contemporaines
Introduction Comprendre ce qu’est le « risque » et la manière dont il peut être gouverné Sa gestion correspond à un modèle de gouvernement
Définition Différence risque/dangers? Le risque comme situation sociale de danger Comment le gérer?
Gérer les inondations
Gérer les catastrophes industrielles
Une hypersensibilité au risque? Multiplication? Sur-médiatisation? Evolution de la définition? « Mise en danger » des risques?
De nouveaux regards sur le risque Evolution des regards disciplinaires Différentes perceptions sociales Différentes perspectives organisationnelles
Différents modèles de gestion Quatre types organisationnels, selon Mary Douglas : La bureaucratie, la structure hiérarchique L’individualisme Le sectarisme égalitaire L’isolement.
Différentes conceptions du savoir La bureaucratie, la structure hiérarchique respect des autorités et du savoir scientifique des savants qui les conseillent L’individualisme respect et suivi des savants innovateurs, ou des entrepreneurs… Le sectarisme égalitaire grande méfiance vis-à-vis des savants « officiels », mobilisation des sources du savoir du groupe sectaire lui-même L’isolement pas vraiment d’opinion, mais méfiance générale, sur fond d’ignorance…
Différentes conceptions de la nature une nature… robuste, mais à contrôler (par l’Etat et ses savants…) une nature… robuste ++ « les bienfaits compenseront les méfaits » une nature… fragile (les équilibres sont instables et le pire peut survenir) une nature… capricieuse (on ne sait pas vraiment ce qui se produit, et tout peut arriver).
7. MATRICE DU RISQUE (d'après Anthony Giddens, 1996, The Third Way) 1) et 2) = faces positives du risque 3) besoin de se protéger 4) Assumer la prise de risque 1. Opportunités 2. Innovations 3. Sécurité 4. Responsabilité
La société du risque Ulrick Beck (1987) : la société industrielle engendre du risque Il identifie plusieurs catégories de risques : la déprédation de l’environnement, les catastrophes naturelles, les risques techniques et le terrorisme.
Remise en cause de la « modernité » Le monde contemporain est confronté à lui-même, ses incapacités et ses manques. le niveau global des risques ainsi que l’individualisme poussé à l’extrême entraîne, paradoxalement, l’individualisation réflexive.
Une prise de conscience des risques La peur et une profonde incertitude sont apparues La foi en la science et son apport de progrès inéluctable vacille Une dévalorisation de la sphère politique est apparue Libéralisation du savoir avec la mondialisation
La rupture du nucléaire Avant danger confiné au domaine militaire Il est devenu sans frontière Un niveau de technicité difficile à expliquer Entrée dans l’ère du soupçon Fin de l’émancipation?
Deux types de remparts pour la société moderne Le développement de la connaissance scientifique et sa diffusion La constitution d’institutions modernes
Des défis à relever Ne pas installer un nouveau dogmatisme Reproduire des structures hiérachiques de « l’ancien monde » Ne pas tomber dans une rationalisation excessive : l’exemple des assurances collectives Les garanties favorisent le développement des risques.
Une société du risque? Institutions malemnées par le risque Institutions productrices de risques Un monopole des experts Que sont les frontières de l’État-nation face aux risques globalisés, qu’il s’agisse de risques écologiques, financiers ou encore des risques inhérents au marché de l’emploi ?
Mettre les sciences en débat La société manque de « raison » Une rationalité sociale sans rationalité scientifique reste aveugle, mais une rationalité scientifique sans rationalité sociale reste sourde Un renouveau démocratique? Vers une démocratie industrielle.