HISTOLOGIE Tissu épithélial Tissu conjonctifTissu musculaireTissu nerveux Réalisé par : LST ABIOCQ Baz Meriem (Tissu nerveux) Bennani Imane (Tissu épithélial) Maaninou Soukaina (Tissu conjonctif) Filali Mohammed (Tissu musculaire)

Tissu épithélial L’épithélium est un tissu mince formé d'une ou de plusieurs couches de cellules jointives, reposant sur une lame basale. (On distingue les épithéliums de revêtement, qui constituent la couche superficielle de la peau [épiderme], et les épithéliums glandulaires, qui ont une fonction de sécrétion).

A.Les épithéliums de revêtements 1.Les épithéliums pavimenteux simples Constituées de cellules plates plus larges que plus hautes, disposées en une seule assise cellulaire, ils revêtent les feuillets pariétal et viscéral des sérieuses de l’organisme: Plèvre, péricarde, péritoine : mésothélium. Ils revêtent les cavités vasculaires de l’organisme : l’endothélium

A.Les épithéliums de revêtements 2.Les épithéliums pavimenteux stratifiés kératinisés C’est l’épithélium de la peau ou épiderme, il comporte de nombreuses assises cellulaires groupées en plusieurs couches de la membrane vers la superficie, ce sont : -Présence de couche kératinisée sans noyaux. - Couche germinative. - La couche du corps muqueux de Malpighi. - La couche granuleuse, intermédiaire, claire. - La couche cornée.

A.Les épithéliums de revêtements 3.Les épithéliums pavimenteux stratifiés non kératinisés : Il revêt la cavité buccale, l’œsophage, le vagin, la cornée. Il est formé de nombreuses assises cellulaires groupées en 3 couches : -La couche basale. -La couche intermédiaire. -La couche superficielle.

A.Les épithéliums de revêtements 4.Les épithéliums pseudo stratifiés Toutes les cellules sont reliées à la membrane basale en une couche simple mais certaines d’entre elles n’atteignent pas la surface. Il revêt les voies urinaires, bassinet, uretère, vessie, on l’appelle ruthénium. Il est constitué d’une assise basale, puis plusieurs assises de cellules dont les plus superficielles présentent un pôle apical globuleux et un pôle basal fusiforme.

A.Les épithéliums de revêtements 5.Les épithéliums prismatiques simples Ils sont constitués de cellules plus hautes que larges, disposés en une seule assise, on peut distinguer plusieurs types d’épithéliums prismatique simple comme par exemple : l’épithélium de revêtement de certains canaux biliaires (sans différentiation apicale).

A.Les épithéliums de revêtements 6.Les épithéliums cubiques simples Epithélium germinatif de l’ovaire. Ils sont formés de cellules aussi hautes que larges, disposées en une seule assise reposant sur une membrane basale.

A.Les épithéliums de revêtements 7.Les épithéliums cubiques stratifiés Ils sont rares comportent en général 2 assises cellulaires, dont la plus superficielle est formée de cellules cubiques.

B. B.Les épithéliums glandulaires -Glandes exocrines- 1.Glande séreuse ou acineuse Le noyau, arrondi occupe ce pôle basal. Le pôle apical contient les grains de sécrétion. Toutefois, cette sécrétion est très labile et l'on n'en voit que l'image en négatif.

B. B.Les épithéliums glandulaires -Glandes exocrines- 2.Glande muqueuse Glande salivaire. Les cellules des acini ont une grande taille et limitent une lumière bien visible. Le noyau des cellules est allongé, aplati et situé au pôle basal. Les organites se trouvent aussi au pôle basal. Le cytoplasme est clair dû à l'accumulation dans ses 4/5 supérieurs par des boules de mucigène (précurseur du mucus).

B. B.Les épithéliums glandulaires -Glandes exocrines- 3.Glande séro-muqueuse C’est une association de cellules à sécrétion séreuse et a sécrétion muqueuse

B. B.Les épithéliums glandulaires -Glande endocrine- 1.Glande vésiculaire ou folliculaire Cette glande est composée de plusieurs follicules thyroïdiens. Ces follicules sont bordés par un épithélium simple composé de cellules cubiques. La lumière du follicule contient un colloïde acidophile homogène. L’espace entre le sommet des cellules épithéliales et le colloïde (flèches) de certains follicules est un artéfact dû à la contraction du colloïde lors de la fixation de la glande. Les follicules sont séparés les uns des autres par une fine couche de tissu conjonctif.

B. B.Les épithéliums glandulaires -Glande endocrine- 2.Glande réticulée ou cordonnale C'est dans la zone fasciculaire que l'aspect cordonnal ou réticulé de la glande est le mieux visible. En 1, des cordons cellulaires alternent avec des vaisseaux sanguins. En 2, les cordons présentent le plus souvent deux cellules de large. On voit, en 3, les noyaux endothéliaux, aplatis, qui borde la lumière des capillaires. En 4, de nombreux capillaires sont collabés, compressés entre les cordons.

B. B.Les épithéliums glandulaires -Glande endocrine- 3.Glande diffuse : Sur un détail de l'épithélium intestinal, nous reconnaissons, en 1, les cellules à plateau strié ou entérocytes ; en 2, une cellule caliciforme qui libère du mucus par son pôle apical ouvert. L'épithélium de l'iléon contient aussi des cellules argentaffines difficiles à visualiser par les techniques habituelles. Notons, en 3, la présence de lymphocytes dans des espaces de Grünhagen. Ces lymphocytes migrent au travers de l'épithélium

B. B.Les épithéliums glandulaires -Glande endocrine- 4.Glande amphicrine Le pancréas est une glande amphicrine. On y distingue en 1 une portion exocrine d'aspect général foncé, au sein de laquelle sont disséminés, en 2, de petits îlots de cellules plus claires à sécrétion endocrine. On les appelle îlots de Langerhans.

Tissu conjonctif Les tissus conjonctifs ont pour principale fonction de servir de soutien et de protéger les autres tissus corporels. Ils sont localisés entre les différents organes et représentent une très grande partie du tissu cellulaire de l'organisme. Ils sont essentiellement constitués par des cellules, notamment des fibroblastes qui fabriquent un autre constituant majeur, les fibres principalement de collagène, qui confèrent une grande résistance au tissu conjonctif. Ce dernier contient également une substance appelée matrice extracellulaire dans laquelle les cellules « baignent ».

Tissus conjonctifs Lâches AréolaireMucoïdeRéticulé Denses OrientéNon orientéElastique Spécialisés Squelettiques CartilagineuxHyalinFibreuxElastiqueOsseuxcompactspongieux Adipeux Graisse blanche Graisse brune

Tissus conjonctifs lâches TCL : Aréolaire C’est le tissu de soutien lâche le plus abondant, ses cellules non Jointives et compose de trois différents types de fibres. TCL : Mucoïde (gélatineux) Il est très pauvre en cellules et très riche en matière fondamentale hydratée. TCL :Réticulé C’est un organe hématopoïétique. Il est très riche en fibres de collagène fine de type III appelé: réticuline. Le tissu conjonctif lâche se caractérise par la présence entre ses cellules d’une très abondante matrice extra-cellulaire.

Tissus conjonctifs denses TCD : Orienté Les fibres forment des faisceaux parallèles. Les cellules sont peu nombreuses et sont alignées entre les fibres serrées. TCD : Non Orienté Ils contiennent essentiellement des fibres de collagène irrégulières et qui sont entrecroisées et mêlées de fibres élastiques. TCD : Elastique C’est Le tissu où prédominent les fibres élastiques avec peu de collagène et peu de cellules. Les tissus conjonctifs riches en fibres, pauvres en cellules et en substance fondamentale, ont une fonction essentiellement mécanique.

Tissus conjonctifs spécialisés adipeux Les adipocytes blancs ( graisses blanches): Ce sont des cellules volumineuses, ovoïdes. Chaque adipocyte comporte une vacuole graisseuse occupant la majeure partie de sont volume (uniloculaires). Le noyau est aplati, rejeté vers la périphérie contre la membrane plasmique. Les adipocytes brunes ( graisses brunes): Ce sont des cellules pluriloculaires, contient de très grands nombres de vacuoles lipidiques. Le noyau est généralement central. C’est un tissu spécialisé dans la mise en réserve des lipides. Il est constitué de cellules fixes appelées adipocytes à rôle de soutien, de protection des chocs et d’un rôle énergétique.

Tissus conjonctifs spécialisés squelettique cartilagineux Cartilage hyalin Les microfibrilles de collagène, peu abondantes, mais il contient les logettes qui sont remplit par des chondrocytes. Cartilage fibreux : Sa MEC contient d’épais faisceaux de fibres de collagène de type I. Ces fibres sont bien visibles. Contrairement au cartilage hyalin. Cartilage élastique : se distingue par une densité cellulaire beaucoup plus importante que les autres types de cartilage et par la présence de nombreuses fibres élastiques Le tissu cartilagineux est formé d’un seul type cellulaire, les chondrocytes, répartis dans une MEC abondante et complexe. Et il est entouré par une formation conjonctive appelée périchondre qui assure la nutrition et la croissance du tissu cartilagineux.

Tissus conjonctifs spécialisés squelettique osseux TO Compact : Il est très résistant et possède une substance fondamentale très dense. Les lamelles sont serrées les unes contre les autres formant des ensembles circulaires nommés ostéons rendant l'os épais et solide. TO spongieux : Il est moins dense et plus léger que le tissu compact. Il est formé par un réseau de trabécules osseuses délimitant une multitude d’espaces ressemblant à une éponge. Tissu conjonctif spécialisé, caractérisé par la nature solide de la MEC.

Tissu musculaire Le muscle du latin (musculus) ou tissu musculaire, est un tissu animal biologique composé de cellules contractiles appelées les myocytes (ou fibres musculaires). Elles sont riches en microfilaments d'actine et de myosine, acteurs principaux de la contraction musculaire, propriété essentielle du tissu. La contraction musculaire permet de fournir un travail mécanique à l'échelle des organes. Ainsi, les muscles permettent par exemple le maintien de la posture, la préhension, la ventilation pulmonaire, la circulation sanguine, la progression des aliments ou le remplissage de la vessie. Fortement vascularisé.

Tissu MusculaireStrié Squelettique: -Contractions volontaires et maintien de la posture Cardiaque: -Contraction rythmique involontaire Lisse Lisse: -Contraction involontaire

Organisation structurale du TM squelettique

(A)Le muscle squelettique se divise en plusieurs sous- unités structurales. Le périmysium, l’épimysium et le l’endomysium, entourant les fibres, sont constitués de plusieurs composants tels que la fibronectine, du collagène et divers protéoglycannes. Le sarcolemme est le nom de la membrane plasmique de chaque fibre musculaire. (B) Représentation en coupe transverse histologique du tissu musculaire humain. Une fibre musculaire (flèche blanche) et un capillaire sanguin (flèche noire) y sont illustrés. (C) Micrographie électronique du tissu musculaire montrant le noyau d’une fibre musculaire (FM) et d’une cellule satellite (CS). La cellule satellite en quiescence possède un noyau imposant constitué principalement d’hétérochromatine. (D) Schématisation de C où la cellule satellite repose entre la lame basale (tête de flèche noire ou ligne verte) et le sarcolemme de la fibre (tête de flèche blanche ou ligne rouge).

TM strié squelettique Muscle strié squelettique de Lézard en coupe transversale En coupe transversale, les myocytes apparaissent : ovales ou polyédriques selon la technique de préparation employée. munis de plusieurs noyaux en position périphérique. ponctués de points sombres correspondant aux myofibrilles, groupes de protéines impliquées dans la contraction.

. En coupe longitudinale, les myocytes apparaissent : de forme cylindrique, allongée. munis de noyaux aplatis, disposés en périphérie à intervalles réguliers. formés de sous-unités longitudinales, les myofibrilles. pourvus de striations transversales qui traduisent la distribution des protéines impliquées dans la contraction. une organisation de stries bien ordonnée Muscle strié squelettique de Lézard en coupe longitudinale

Coupe transversale dans un faisceau de fibres musculaires striées squelettiques; endomysium et périmysium Sur cette coupe transversale, les sections sont polygonales et de calibre assez régulier. Les noyaux étant multiples de petite taille refoulés en périphérie de la cellule, comme en 1. Entre les cellules, se trouve du tissu conjonctif, fléché en 2 appelé endomysium. Il contient de petits capillaires sanguins, fléchés en 3. Autour des faisceaux musculaires, le conjonctif, fléché en 4, constitue le périmysium. l’ensemble des faisceaux musculaires est enveloppé d’une gaine conjonctive appelée épimysium( n’est pas montré sur la figure ).

Coupe longitudinale dans une fibre musculaire striée squelettique A plus fort grossissement, nous voyons trois myofibrilles séparées par du sarcoplasme. En 1, est fléchée la raie Z. L'espace compris entre deux raies Z consécutives forme le sarcomère, unité de base de la contraction musculaire. En 2, la bande claire ou bande l est formée de fins filaments d'actine. En 3, la bande A contient des filaments épais de myosine entre lesquels coulissent les fins filaments d'actine.

Organisation structurale du TM cardiaque

TM strié cardiaque La figure montre des cellules du muscle cardiaque qui sont beaucoup plus courtes que celles du muscle squelettique. Elles sont mononuclées et le noyau est central. Les fibres cardiaques sont anastomosées par leurs extrémités. Ces jonctions cellulaires forment les traits ou stries scalariformes. des jonctions du type communicant, Gap junction ou nexus qui facilitent la transmission de l'excitation membranaire et synchronisent la contraction musculaire : les cellules cardiaques sont chimiquement et électriquement couplées par les nexus.

Fibres musculaires striées cardiaques en coupe longitudinale En coupe longitudinale, les cellules musculaires striées cardiaques ont la forme de longs cylindres qui présentent, au niveau des flèches, de nombreuses ramifications anastomosées avec les cellules voisines. Elles forment ainsi un vaste réseau tridimensionnel complexe. Toutefois, chaque cellule reste bien individualisée.

Coupe longitudinale Traits intercalaires et traits scalariformes Sur cette coupe longitudinale les myocytes cardiaques apparaissent : organisés en réseau irrégulier. munis d’un noyau médian (3) avec une striation irrégulière, du fait de leur ramification joints par des structures fines et sombres, les stries scalariformes (2), on parle des traits scalariformes lorsque les dispositifs de jonction se disposent en escalier, ils peuvent aussi se disposer de façon linéaire il s’agit donc des traits intercalaires.

Tissu musculaire strié cardiaque en coupe transversale En coupe transversale, les myocytes cardiaques apparaissent : de section irrégulière. munis d’un noyau arrondi et central. ponctués de petits points sombres correspondant à des myofibrilles, groupes de protéines impliquées dans la contraction.

TM lisse TM lisse

Intestin de Triton en coupe transversale En coupe transversale, les myocytes lisses apparaissent : de section arrondie munis parfois d’un noyau central et arrondi (le noyau occupe presque la totalité de la cellule). pas de striations. Rq : la seule enveloppe est l’endomysium.

TM lisse en coupe longitudinale En coupe longitudinale, les myocytes lisses apparaissent : fusiformes. munis d’un noyau médian et allongé. pas de striations

Tissu musculaire : les 3 différents types

Tissu nerveux Le système nerveux est constitué de cellules capables de transmettre une information d’un pont a l’autre de l’organisme, grâce a un stimulus. Cette propagation se fait par un type particulier de cellule : LE NEURONE SYSTEME NERVEUX Système nerveux central (SNC) Cerveau et moelle épinière Système nerveux périphérique (SNP) Nerfs et ganglions nerveux

Le corps cellulaire d’un grand neurone moteur, au centre du champ, est entouré de plusieurs petites cellules gliales. Parmi ces dernières on peut identifier les cellules suivantes: un astrocyte (As), plusieurs oligodendrocytes (O) et des microglies : NEURONE

Coupe épaisse du cortex cérébral colorée à l’argent qui met en évidence les prolongements cytoplasmiques des neurones. Le corps cellulaire d’un neurone (*) est en continuité avec des dendrites (D) le long desquels on note la présence de nombreuses petites projections latérales ou épines dendritiques : NEURONE

Ces cellules gliales montrent de longs prolongements cytoplasmiques dont certains se terminent par des plaques qui adhèrent à la surface des petits vaisseaux :CELLULES GLIALES

Les petite cellules qui couvrent la surface des cellules ganglionnaires sont des cellules satellites (S), une classe de cellules gliales. De chaque côtés du groupe de cellules ganglionnaires, des fibres nerveuses peu myélinisées (F) sont vues en coupes longitudinales ou obliques : GANGLION.

Cette coupe montre une multitude de fibres nerveuses. Ces fibres nerveuses montrent une gaine de myéline osmiophile qui forment une couronne ou anneau autour de l’axone non coloré : NERF.

Le cortex montre la zone moléculaire (Mol), la zone granulaire (G) et à la frontière de ces deux zones, la couche de cellules de Purkinje (P). La médullaire (M) composée de substance blanche, ici peu colorée, occupe le centre du pli du cervelet : CERVELET.

Ce schéma illustre une cellule de Purkinje avec son grand corps cellulaire et son grand noyau sphérique ainsi que ses innombrables dendrites qui s’étendent en éventail dans la zone moléculaire. L’unique axone de cette cellule plonge dans la zone granulaire. Les petites cellules qui entourent la cellule de Purkinje sont des petits neurones et des cellules gliales.

Références bibliographiques Tissu musculaire:  hp?go=lchap hp?go=lchap    pas-histologiques pas-histologiques Tissu épithélial: 