La transition énergétique : un défi à relever... Pierre YVROUD – Président du SDESM Syndicat Départemental des Energies de Seine-et-Marne
La présentation du SDESM La Seine-et-Marne comptait en 2006, 17 syndicats d’électrification de taille variable allant de 2 à 74 communes. Le SIESM a été créé en 2007, par les 2 plus importants syndicats primaires. En 2008, 6 autres syndicats ont rejoint le SIESM. Le 1er janvier 2014, les 5 autorités concédantes ont fusionné pour créer le SDESM.
L’ électrification La compétence première du SDESM est la maitrise d’ouvrage de l’ensemble des travaux d’électrification repartis selon trois types d’opérations : Les raccordements des propriétés bâties au réseau public. Le renforcement des réseaux électriques. L’ enfouissement des réseaux (la basse tension, la moyenne tension, les communications électroniques, l’éclairage public). ainsi que l’exercice du contrôle du concessionnaire ERDF
Le Système d’Information Géographique Une autre compétence qui permet aujourd’hui aux communes de bénéficier d’un accès sécurisé au SIG. Mise à disposition de nos communes : Couche de l’éclairage public, géolocalisation des points lumineux de 170 communes (bientôt 270) avec la réalisation de la carte d’identité de chaque point lumineux. Réseau des Communications Electroniques, Orange et France Télécom. Réseaux Basse Tension et Haute Tension Aérien fournis par ERDF. Cadastre vectorisé. Outil des services techniques : cartographie des réseaux secs.
Le BEPOS (Bâtiment à Energie POSitive) Pourquoi un BEPOS ? La réalisation d’un espace d’exposition permanent sur les économies d’énergie et en particulier l’éclairage public performant. Un lieu de démonstration des économies d’énergie et d’utilisation des énergies renouvelables. L’ accueil des services de l’actuelle structure départementale. Ce BEPOS présente l’utilisation de solutions techniques innovantes dans le domaine de la performance énergétique et de l’utilisation des énergies renouvelables : Panneaux photovoltaïques Puits canadien / provençal Champ de sondes géothermiques
L’ éclairage public La maintenance : pour les communes qui ne perçoivent pas la TCFE (Taxe sur la Consommation Finale d’Electricité). A ce jour, 280 communes bénéficient d’un contrat de maintenance d’éclairage public, correspondant à 37 000 points lumineux. 21800 points lumineux ont été géolocalisés, identifiés et étiquetés. L’ensemble des points lumineux à répertorier sera terminé fin 2015.
L’ éclairage public La délégation de maitrise d’ouvrage : Les communes peuvent déléguer la maitrise d’ouvrage des travaux de création et de rénovation de leur réseau d’éclairage public, afin de bénéficier d’un bordereau de prix attractifs et d’une maitrise d’œuvre gratuite. Présenter un coût supérieur à 4000 € HT. Pour que les communes puissent déléguer, les travaux doivent : Respecter la charte d’éclairage public. Extrait de la charte : Performance mécanique : bloc optique d’indice de protection IP66 et IK08 minimum. Vasque lisse et transparente. Performance environnementale : coefficient ULOR <3% luminaires fonctionnels d’éclairage de voies de circulation et <15% dans les luminaires urbains d’éclairage d’ambiance. (le flux direct sortant des luminaires et dirigé vers le ciel). Performance énergétique : Appareillage avec platine électronique intégrant un abaissement de puissance et une source lumineuse claire tubulaire avec une efficacité minimale de 70 lumens/Watt.
L’ illustration phare 800 000 € HT. La rénovation : Le Comité Syndical a réalisé un programme exceptionnel de travaux; remplacer des foyers lumineux équipés de lampe à vapeur de mercure ainsi que des diffuseurs type « boule » dans un objectif de développement durable : de maîtrise et d’abaissement de la consommation des lampes énergivores. de réduction de la nuisance lumineuse. Réalisation : 1 700 points lumineux 800 000 € HT. Cette opération a bénéficié de deux types de subventions : Auprès de l’ADEME pour 443 points lumineux répartis sur 35 communes sur lesquelles l’intervention répond au critère du « facteur 2 » (réduction de plus de 50% des consommations). Pour les autres, des CEE (Certificats d’Economies d’Energie) sont mutualisés et négociés auprès d’un « obligé » à partir de deux critères : le remplacement du point lumineux et l’installation d’un dispositif d’abaissement de puissance.
Une seule condition : Respecter la charte. L’ éclairage public Les subventions : le SDESM incitera financièrement les communes à réaliser des économies d’énergie. Lors d’un prochain comité syndical les taux de financements seront définis pour les opérations suivantes : Une seule condition : Respecter la charte. les créations et extensions des réseaux d’éclairage public. le remplacement des sources existantes par des dispositifs d’économie d’énergie.
La transition énergétique A l’instar des grands syndicats d’énergie, le SDESM a poursuivi la politique engagée par le SIESM afin d’intervenir sur tous les segments de la transition énergétique : La sobriété énergétique : mise à disposition d’un service de Conseil en Energie Partagé. L’efficacité énergétique et la maîtrise de la distribution : déploiement d’une infrastructure de bornes de recharge pour véhicules électriques. La production d’énergie renouvelable : projet création d’une unité de méthanisation.
Le Conseil en Energie Partagé (CEP) L’action du conseiller en énergie : Les missions du CEP : Réalisation d'un bilan énergétique de la commune sur la base des factures et des relevés de consommation des 3 dernières années et réalisation d'un conseil en orientation énergétique. Réalisation de pré-diagnostics énergétiques sur le patrimoine immobilier de la commune. Accompagnement de la commune dans la réalisation du plan d'action durant 3 années. Sensibiliser les communes et leurs élus aux conséquences de la dérégulation climatique et à la nécessaire réduction de la facture énergétique.
Infrastructure de recharge Déploiement de 150 à 200 bornes de recharge sur le département en 2014/ 2015. Installation dans les cœurs de villes et de villages. Borne à disposition du public. Charge accélérée . Gestion intelligente adaptée aux contraintes du réseau. Interopérabilité avec les autres réseaux.
Méthanisation Projet de territoire : Développement de synergie entre les différents acteurs locaux. Création de filière d’approvisionnement et de traitement des digestats. La valorisation des déchets. Mobilité verte grâce à la création d’une station de bio GNV destinée à alimenter le réseau des transports en commun de l’agglo de MELUN.