En posant une main sur le muscle du mollet (le soléaire) et l’autre sur le muscle en avant de la jambe (le jambier) au cours de mouvements en extension et en flexion du pied, on constate que l’un des muscles se contracte tandis que l’autre est relâché. On parle de muscles antagonistes. L’action conjointe de ces muscles antagonistes permet la réalisation de mouvements complexes. Comportements
Anatomie articulation
Document 1a : Electromyogramme (EMG) Document 1b: EMG obtenu après des percussion d'intensité croissante du tendon d'Achille
Document : Des observations cliniques 1)- Une destruction accidentelle de la région lombo-sacrée de la moelle épinière entraîne la disparition définitivement du réflexe myotatique achilléen. 2)- Certains patients présentent une absence de réflexe myotatique lorsque le médecin applique un choc sur le tendon d’Achille, alors qu’ils peuvent encore contrôler les mouvements volontaires de flexion et d’extension de leur pied. Une exploration fonctionnelle met en évidence chez ces patients une dégénérescence de structures sensorielles musculaires : les fuseaux neuromusculaires. 3)- Une section accidentelle du nerf sciatique (nerf issu de la région lombo-sacrée et qui innerve les muscles du mollet) entraîne la disparition du réflexe myotatique. Les expériences de dégénérescence wallérienne: Ces expériences historiques ont été réalisées par Augustus Desiré WALLER en 1850. Lorsque le corps cellulaire d'un neurone est détruit, la fibre nerveuse dégénère totalement. Lorsque la fibre nerveuse est sectionnée, la partie distale, c'est à dire la partie qui est séparée du corps cellulaire, dégénère. C'est le phénomène de la dégénérescence wallérienne. Par contre la partie proximale, c'est à dire celle qui est restée en rapport avec le corps cellulaire, peut régénérer.
LA MOËLLE EPINIERE. La mœlle épinière a deux fonctions Lien entre l’ encéphale et tous les organes reliés aux nerfs rachidiens. Intégration de certaines fonctions : réflexes simples. Les nerfs rachidiens se divisent en deux branches à leur jonction avec la mœlle épinière. La mœlle épinière a deux fonctions
LE SYSTEME NERVEUX+ vidéo à visionner
Coupe transversale de la moelle épinière Message afférent sensitif →racine dorsale Message efférent moteur → racine ventrale Localisation des corps cellulaires → ganglions rachidiens et substance grise
Résultat de la dilacération d’un nerf (à gauche) et coupe transversale d’un nerf (à droite) Définition : un nerf est un organe du système nerveux périphérique composé de fibres nerveuses (ou neurones, ayant des axones et dendrites) capables de transmettre des informations sensitives afférentes (du corps vers le cerveau) et efférentes (du cerveau vers les muscles pour les axones moteurs ou vers d'autres organes, comme les glandes).
Schéma de l’architecture du muscle
Terminaison du neurone moteur : plaques motrices Synapses neuromusculaires Grace à l’arborisation terminale le neurone est en liaison avec plusieurs fibres musculaires L’ensemble des plaques motrices d’une cellule nerveuse avec les cellules musculaires innervées constitue une unité motrice
Schéma bilan du réflexe achilléen
Document 1: les caractéristiques du neurone au repos La membrane d’un neurone présente un état électrique particulier appelé potentiel de repos. On utilise pour ce dispositif une fibre nerveuse de calmar (axone) car son diamètre (0.5 à 1 mm) permet de placer les électrodes réceptrices de part et d’autre de ma membrane plasmique de la fibre nerveuse et sa robustesse la rend apte à l’étude in vitro. En l’absence de stimulation, il existe une différence de potentiel ou ddp entre les 2 faces de la membrane plasmique. La face interne est négative par rapport à la face externe.
Potentiel d’action
Document 2 : Le fonctionnement de la synapse On veut comprendre le mode de transmission du message nerveux entre le neurone S (présynaptique) et le neurone N (postsynaptique). Différentes expériences sont réalisées et les résultats sont enregistrés puis des coupes histologiques sont réalisées au niveau de la synapse.
Schéma d’une synapse Récepteur spécifique au neuromédiateur (neurotransmetteur) Dans une synapse excitatrice (notée +), le neurotransmetteur provoque une dépolarisation du neurone postsynaptique et peut, si le seuil est atteint, générer un potentiel d’action. Dans une synapse inhibitrice (notée ), le neurotransmetteur provoque une hyperpolarisation qui se manifeste par une absence de génération de potentiel d’action.
Le fonctionnement d’une synapse excitatrice
Deux exemples la cocaïne empêche la recapture du NT, l’effet du NT dure plus longtemps. Les amphétamines stimulent la libération de NT, la synapse est plus active. Cf. http://lecerveau.mcgill.ca/flash/i/i_03/i_03_m/i_03_m_par/i_03_m_par_alcool.html#drogues
Comparaison de la communication nerveuse et hormonale