FRANÇAIS/3e préparation au brevet Les discours rapportés Le diaporama est à faire défiler avec les explications. On n’hésitera pas à le lire deux ou trois fois. Les pages indiquées du symbole sont à tirer sur feuille. C’est la leçon (on peut utilement lire les pages 326/327 du livre de français « rives bleues » elle est présentée autrement, mais ce sont les mêmes notions) exercices à faire après avoir travaillé la leçon : 2;3;5 p. 328 (livre « rives bleues »)
Première rencontre Coupeau, un ouvrier couvreur-zingueur, invite Gervaise, une blanchisseuse parisienne, à boire un verre dans un cabaret « L'Assommoir », afin de lier connaissance. La fumée des pipes, l'odeur forte de tous ces hommes, montaient dans l'air chargé d'alcool; et elle étouffait, prise d'une petite toux. « Oh ! c'est vilain de boire! » dit-elle à demi-voix. Et elle raconta qu'autrefois, avec sa mère, elle buvait de l'anisette, à Plassans. Mais elle avait failli en mourir un jour, et ça l'avait dégoûtée ; elle ne pouvait plus voir les liqueurs. «Tenez, ajouta-t-elle en montrant son verre, j'ai mangé ma prune; seulement, je laisserai la sauce, parce que ça me ferait du mal. » Coupeau, lui aussi, ne comprenait pas qu'on pût avaler de pleins verres d'eau-de-vie. Une prune par-ci par-là, ça n'était pas mauvais. Quant au vitriol, à l'absinthe et aux autres cochonneries, bonsoir! il n'en fallait pas. Les camarades avaient beau le blaguer, il restait à la porte, lorsque ces cheulards là entraient à la mine à poivre. [...] Il conclut par cette phrase : « Dans notre métier, il faut des jambes solides. » Émile ZOLA, L'Assommoir, 1877.
Première rencontre Coupeau, un ouvrier couvreur-zingueur, invite Gervaise, une blanchisseuse parisienne, à boire un verre dans un cabaret « L'Assommoir », afin de lier connaissance. La fumée des pipes, l'odeur forte de tous ces hommes, montaient dans l'air chargé d'alcool; et elle étouffait, prise d'une petite toux. « Oh ! c'est vilain de boire! » dit-elle à demi-voix. Et elle raconta qu'autrefois, avec sa mère, elle buvait de l'anisette, à Plassans. Mais elle avait failli en mourir un jour, et ça l'avait dégoûtée ; elle ne pouvait plus voir les liqueurs. «Tenez, ajouta-t-elle en montrant son verre, j'ai mangé ma prune; seulement, je laisserai la sauce, parce que ça me ferait du mal. » Coupeau, lui aussi, ne comprenait pas qu'on pût avaler de pleins verres d'eau-de-vie. Une prune par-ci par-là, ça n'était pas mauvais. Quant au vitriol, à l'absinthe et aux autres cochonneries, bonsoir! il n'en fallait pas. Les camarades avaient beau le blaguer, il restait à la porte, lorsque ces cheulards là entraient à la mine à poivre. [...] Il conclut par cette phrase : « Dans notre métier, il faut des jambes solides. » Émile ZOLA, L'Assommoir, 1877.
Les phrases en rouge sont des énoncés au style direct (paroles exactement prononcées par le locuteur)
Première rencontre Coupeau, un ouvrier couvreur-zingueur, invite Gervaise, une blanchisseuse parisienne, à boire un verre dans un cabaret « L'Assommoir », afin de lier connaissance. La fumée des pipes, l'odeur forte de tous ces hommes, montaient dans l'air chargé d'alcool; et elle étouffait, prise d'une petite toux. « Oh ! c'est vilain de boire! » dit-elle à demi-voix. Et elle raconta qu'autrefois, avec sa mère, elle buvait de l'anisette, à Plassans. Mais elle avait failli en mourir un jour, et ça l'avait dégoûtée ; elle ne pouvait plus voir les liqueurs. «Tenez, ajouta-t-elle en montrant son verre, j'ai mangé ma prune; seulement, je laisserai la sauce, parce que ça me ferait du mal. » Coupeau, lui aussi, ne comprenait pas qu'on pût avaler de pleins verres d'eau-de-vie. Une prune par-ci par-là, ça n'était pas mauvais. Quant au vitriol, à l'absinthe et aux autres cochonneries, bonsoir! il n'en fallait pas. Les camarades avaient beau le blaguer, il restait à la porte, lorsque ces cheulards là entraient à la mine à poivre. [...] Il conclut par cette phrase : « Dans notre métier, il faut des jambes solides. » Émile ZOLA, L'Assommoir, 1877.
Les phrases soulignées en gras sont introductrices Les phrases soulignées en gras sont introductrices. Elles peuvent être après ou avant les paroles rapportées.
Première rencontre Coupeau, un ouvrier couvreur-zingueur, invite Gervaise, une blanchisseuse parisienne, à boire un verre dans un cabaret « L'Assommoir », afin de lier connaissance. La fumée des pipes, l'odeur forte de tous ces hommes, montaient dans l'air chargé d'alcool; et elle étouffait, prise d'une petite toux. « Oh ! c'est vilain de boire! » dit-elle à demi-voix. Et elle raconta qu'autrefois, avec sa mère, elle buvait de l'anisette, à Plassans. Mais elle avait failli en mourir un jour, et ça l'avait dégoûtée ; elle ne pouvait plus voir les liqueurs. «Tenez, ajouta-t-elle en montrant son verre, j'ai mangé ma prune; seulement, je laisserai la sauce, parce que ça me ferait du mal. » Coupeau, lui aussi, ne comprenait pas qu'on pût avaler de pleins verres d'eau-de-vie. Une prune par-ci par-là, ça n'était pas mauvais. Quant au vitriol, à l'absinthe et aux autres cochonneries, bonsoir! il n'en fallait pas. Les camarades avaient beau le blaguer, il restait à la porte, lorsque ces cheulards là entraient à la mine à poivre. [...] Il conclut par cette phrase : « Dans notre métier, il faut des jambes solides. » Émile ZOLA, L'Assommoir, 1877.
Première rencontre Coupeau, un ouvrier couvreur-zingueur, invite Gervaise, une blanchisseuse parisienne, à boire un verre dans un cabaret « L'Assommoir », afin de lier connaissance. La fumée des pipes, l'odeur forte de tous ces hommes, montaient dans l'air chargé d'alcool; et elle étouffait, prise d'une petite toux. « Oh ! c'est vilain de boire! » dit-elle à demi-voix. Et elle raconta qu'autrefois, avec sa mère, elle buvait de l'anisette, à Plassans. Mais elle avait failli en mourir un jour, et ça l'avait dégoûtée ; elle ne pouvait plus voir les liqueurs. «Tenez, ajouta-t-elle en montrant son verre, j'ai mangé ma prune; seulement, je laisserai la sauce, parce que ça me ferait du mal. » Coupeau, lui aussi, ne comprenait pas qu'on pût avaler de pleins verres d'eau-de-vie. Une prune par-ci par-là, ça n'était pas mauvais. Quant au vitriol, à l'absinthe et aux autres cochonneries, bonsoir! il n'en fallait pas. Les camarades avaient beau le blaguer, il restait à la porte, lorsque ces cheulards là entraient à la mine à poivre. [...] Il conclut par cette phrase : « Dans notre métier, il faut des jambes solides. » Émile ZOLA, L'Assommoir, 1877.
Les phrases en bleu sont des énoncés rapportés au style indirect Les phrases en bleu sont des énoncés rapportés au style indirect. Elles sont introduites pas un verbe de parole (souligné)
Première rencontre Coupeau, un ouvrier couvreur-zingueur, invite Gervaise, une blanchisseuse parisienne, à boire un verre dans un cabaret « L'Assommoir », afin de lier connaissance. La fumée des pipes, l'odeur forte de tous ces hommes, montaient dans l'air chargé d'alcool; et elle étouffait, prise d'une petite toux. « Oh ! c'est vilain de boire! » dit-elle à demi-voix. Et elle raconta qu'autrefois, avec sa mère, elle buvait de l'anisette, à Plassans. Mais elle avait failli en mourir un jour, et ça l'avait dégoûtée ; elle ne pouvait plus voir les liqueurs. «Tenez, ajouta-t-elle en montrant son verre, j'ai mangé ma prune; seulement, je laisserai la sauce, parce que ça me ferait du mal. » Coupeau, lui aussi, ne comprenait pas qu'on pût avaler de pleins verres d'eau-de-vie. Une prune par-ci par-là, ça n'était pas mauvais. Quant au vitriol, à l'absinthe et aux autres cochonneries, bonsoir! il n'en fallait pas. Les camarades avaient beau le blaguer, il restait à la porte, lorsque ces cheulards là entraient à la mine à poivre. [...] Il conclut par cette phrase : « Dans notre métier, il faut des jambes solides. » Émile ZOLA, L'Assommoir, 1877.
La partie en vert est du discours indirect libre (voir la rubrique 3 ci-dessous)
Exercices 1,2,3 p. 328 (livre Rives bleues/3e) Voir diapo. suivante