LE DOPAGE SPORTIF Je « performe » sans drogue

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Transcription de la présentation:

LE DOPAGE SPORTIF Je « performe » sans drogue L’animateur se présente.But de la présentation : Informer sur le problème du dopage et sur les méfaits qui sont associés à l’usage de certaines substances et produits.

DOPAGE SPORTIF … l’utilisation, au cours de compétitions ou en vue d’y participer, d’une substance ou d’une méthode visant à améliorer artificiellement la performance, et qui est interdite par les autorités sportives. 2 notions principales : l’amélioration artificielle de la performance et l’interdiction. Le dopage est interdit car il fausse les résultats sportifs de façon artificielle. L’Agence mondiale antidopage (AMA) est l’organisme chargé de la lutte au dopage. Elle détermine la liste des substances et méthodes interdites de concert avec le Comité international olympique (CIO) et les fédérations sportives internationales. Au Canada, le Centre canadien pour l’éthique dans le sport (CCES) est chargé de la lutte au dopage.

LE DOPAGE, C’EST AUSSI… Comportement dopant Recherche d’alternatives Le dopage est aussi question de mentalité et d’attitude. Certains utilisent toutes sortes de produits en autant qu’ils n’ont pas encore été ajoutés à la liste. Cette recherche de moyens dits alternatifs est préoccupante car elle relève du même cheminement psychologique que chez le dopé et peut éventuellement conduire au dopage.

PROBLÈMES ASSOCIÉS AU DOPAGE Dopage sportif Usage de médicaments Alcool et drogues sociales Nutrition / suppléments Apparence corporelle Le problème du dopage est complexe car l’usage de ces produits déborde souvent du seul terrain sportif. Il n’est pas seulement un problème d’éthique sportive. Plusieurs substances dopantes sont des médicaments qu’on détourne de leur utilisation normale pour améliorer la performance. La plupart de ces médicaments ne sont disponibles que sous ordonnance. Le dopage est lié aussi aux médicaments et aux drogues sociales dont on banalise trop souvent l’usage. Il touche aussi à l’usage de suppléments dans le but d’améliorer la performance, ce qui constitue en soit une recherche de moyen artificiel. Mais on retrouve des substances figurant sur la liste de l’AMA même dans des produits ou suppléments alimentaires : des athlètes ont d’ailleurs subi des test antidopage positifs après en avoir utilisé. Chez les sportifs québécois disant faire usage de stéroïdes et de créatine, respectivement 24,5 % et 17 % utilisaient ces produits uniquement le but d’améliorer leur apparence corporelle.

CODE MONDIAL ANTIDOPAGE Substances et méthodes interdites en compétition en et hors compétition dans certains sports Substances spécifiques Programme de surveillance La nouvelle liste est entrée en vigueur le 1er janvier 2004. Contrairement à la précédente, elle prévoit plusieurs exceptions pour l’adapter aux différents sports et circonstances.Par exemple : les stimulants (caféine, pseudo-éphédrine, phényléphrine, phenylpropanolanine) et les narcotiques (morphine, codéine) figurent sur la liste du programme de surveillance. Auparavant, elles étaient interdites. Par exemple, l’alcool et les beta-bloquants sont interdits en compétition seulement dans certains sports. Substances spécifiques Sont susceptibles d’entraîner une violation non intentionnelle des règlements antidopage compte tenu de leur présence fréquente dans des médicaments, ou sont moins susceptibles d’être utilisées avec succès comme agents dopants. Une violation des règles antidopage partout sur ces substances peut se traduire par une sanction réduite si : « le sportif peut établir qu’il n’a pas utilisé une telle substance dans l’intention d’améliorer sa performance sportive. » Exemples : éphédrine Cannabinoïdes beta-2 agoniste par inhalation diurétiques (sauf dans certains sports) beta-bloquants alcool Programme de surveillance : L’AMA établira un programme de surveillance portant sur d’autres substances ne figurant pas dans la liste des interdictions, mais souhaitant néanmoins suivre pour pouvoir déterminer les indices de mésusages dans le sport. Référence : Liste des interdictions 2004; Standard international (AMA).

CODE MONDIAL ANTIDOPAGE Substances interdites stimulants narcotiques cannabinoïdes agents anabolisants  hormones peptidiques  béta-2 agonistes  agents avec activités anti-œstrogène  agents masquants  glucocorticoïdes  : substances interdites en et hors compétition. Agents masquants : ces produits ont le potentiel d’interférer avec l’excrétion des substances interdites; de dissimuler leur présence dans l’urine ou encore de modifier les paramètres hématologiques.Exemple : les diurétiques Glucocorticostéroïdes : sont interdis lorsqu’ils sont administrés par voie orale, rectale, intraveineuse ou intra musculaire. Toute autre voie d’administration nécessite une justification médicale conformément au « standard pour l’autorisation d’usage à des fins thérapeutiques. » Hormones peptidiques : EPO, hormones de croissance… Agents avec activités anti-œstrogène : interdit chez les hommes seulement (chlomifène, tamoxifène).

CODE MONDIAL ANTIDOPAGE Méthodes interdites amélioration du transfert d’oxygène  (dopage sanguin) manipulation pharmacologique, chimique et physique  dopage génétique  Pour connaître la liste des substances ainsi que des produits qui peuvent contenir ou non ces substances, le Centre canadien pour l’éthique dans le sport (CCES) fournit un document intitulé « Classification des drogues ». Si un athlète songe à prendre un médicament, il devrait apporter ce document à son médecin ou son pharmacien. On peut le consulter sur le site Web du CCES : www.cces.ca ou appeler sans frais au 1 800 672-7775. Pour toute information supplémentaire, visiter le site de l’AMA www.wada-ama.org. Manipulation pharmacologique, chimique et physique : correspond à l’emploi de substances et de méthodes incluant les agents masquants, qui altèrent, visent à altérer ou sont susceptibles d’altérer l’intégrité et la validité des spécimens recueillis au cours des contrôles de dopage.Exemple : cathétérisme, substitution et/ou altération de l’urine, inhibition de l’excrétion rénale et l’altération des concentrations des testostérones. Dopage génétique Usage non thérapeutique de gènes, d’éléments génétiques et/ou de cellules ayant la capacité d’améliorer la performance sportive.

POURQUOI COMBATTRE LE DOPAGE? Éthique Santé Image du sport Le dopage est interdit car : il peut donner un avantage déloyal sur les autres compétiteurs. Ça va à l’encontre de l’éthique qui exige que tous combattent à armes égales. il est nocif pour la santé et menace les bienfaits obtenus par la pratique du sport. Il y a d’ailleurs de nombreux cas documentés d’athlètes qui sont décédés ou qui sont aux prises avec de sérieux problèmes de santé. il menace la perception que les gens ont du sport comme outil d’éducation et de transmission de valeurs sociales positives. Il menace ainsi l’appui du public envers le sport.

USAGE CHEZ LES SPORTIFS QUÉBÉCOIS DE SUBSTANCES INTERDITES Plus de 25 % des sujets ont utilisé au moins une fois une substance interdite au cours des 12 mois précédant l’étude*. * Étude du SLS, 2002 Question à l’assistance: Quelle proportion de sportifs québécois, pensez-vous, utilisent des substances interdites? Réponse En 2001, le Secrétariat au loisir et au sport a mené une étude auprès de 3 600 sportifs québécois de tous niveaux participant dans 30 sports. La moyenne d’âge des répondants est de 15,5 ans. Il faut cependant nuancer cette donnée. Les sujets avaient plusieurs choix de réponse. En approfondissant, on constate que peu de sportifs font un usage régulier de substances interdites. Sur une échelle de 0 à 4, le niveau d’usage se situerait seulement à 0,1.

UTILISATION DE CERTAINES SUBSTANCES Produits avec caféine 40,00 % Suppléments de vitamines 26,45 % Créatine 11,45 % Alcool 11,39 % Médicaments / asthme 7,92 % Marijuana 7,67 % Pseudo-éphédrine Sudafed 6,33 % Comprimés de caféine 3,95 % Stimulants 2,32 % Stéroïdes 0,98 % Érythropoïétine 0,78 % Voici les taux d’utilisation des produits par les sportifs québécois dans le but d’améliorer leur performance athlétique. Les données de l’étude du SLS coïncident en grande partie avec celle réalisée par la GRC en 1998 (2 123 jeunes de 12 à 18 ans inscrits dans des programmes Sport-Études). Au moment de l’étude, la caféine était une substance interdite. La créatine et les suppléments de vitamines ne sont pas interdits.

RÔLE DU MÉDECIN Préserver et promouvoir la santé Maximiser les performances Le médecin est là pour aider la personne. Son rôle auprès du sportif consiste à maximiser sa performance et à protéger sa santé tout en respectant les règlements.

FONDEMENTS DE LA PERFORMANCE SPORTIVE Développement technique et stratégique Entraînement des qualités physiologiques Développement psychologique Nutrition Le calibre des performances augmente constamment en raison de l’avancement de la science et de la technologie. Plusieurs facettes de la performance sont souvent oubliées dans une recherche facile fondée sur la prise de produits. Plus que les produits, un entraînement bien structuré et l’adoption d’une diète adéquate et de saines habitudes de vie peuvent conduire à la victoire.

ACTIONS CONTRE LE DOPAGE Modifier les attitudes Mobiliser l’entourage Améliorer l’environnement structurel Les attitudes du sportif se modifient quand il réalise que le dopage comporte plus d’inconvénients que d’avantages. Si le sportif croit que les personnes les plus importantes à ses yeux (parents, entraîneurs, coéquipiers, amis, administrateurs sportifs, vedettes...) croient qu’il devrait avoir recours au dopage, il sera plus enclin à le faire. Un environnement qui encouragera les vraies valeurs du sport aidera le sportif. Un encadrement de qualité basé sur le développement optimal des différentes composantes de la performance donnera au sportif l’assurance qu’il peut progresser sans se doper. Un environnement qui punit les tricheurs démontrera au sportif que le dopage ne paie pas.