Table des partenaires du développement social de Lanaudière Se loger dans Lanaudière: Portrait statistique de la situation résidentielle de la population.

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Transcription de la présentation:

Table des partenaires du développement social de Lanaudière Se loger dans Lanaudière: Portrait statistique de la situation résidentielle de la population lanaudoise Mars 2002 Chargés de projet: madame Manon Théolis et monsieur Michel Lapierre

Repères démographiques Population projetée selon certains groupes d âges et le territoire de MRC, Lanaudière et le Québec, au 1er juillet 2001

Repères socioéconomiques Population selon diverses caractéristiques socioéconomiques par territoire de MRC, Lanaudière et le Québec (%)

Milieux de vie Nombre de ménages privés selon le territoire de MRC, Lanaudière et le Québec, 1996 Le nombre moyen de personnes dans les ménages privés est de 2.7 pour Lanaudière comparativement à 2.5 pour la province.

Le mode doccupation Répartition des ménages privés selon le mode d occupation et le territoire de MRC, Lanaudière et le Québec, 1996 (%) Près des trois quarts des ménages lanaudois sont propriétaires hissant ainsi la région au 2e rang au Québec

Le taux deffort §Le taux deffort fait référence à leffort financier nécessaire pour assumer les frais reliés au logement. Ainsi, le fait de consacrer 30 % et plus du revenu aux dépenses liées au logement représente un seuil critique dinvestissement susceptible dindiquer des conditions de vie précaires. 30 % et plus 30 à 49 %50 % et plus Près du quart de la population lanaudoise consacre 30 % et plus de son revenu au logement tandis que près du huitième y octroie 50 % et plus.

Le taux deffort Population qui octroie plus de 30 % de son budget aux coûts d habitation (plus fortes proportions): Ménages locataires Montcalm 50.8% Matawinie 48.5% Ménages propriétaires Montcalm 22.4 % Population qui octroie plus de 30 % de son budget aux coûts d habitation (plus faibles proportions): Ménages propriétaires Joliette 14.2% L Assomption 15.9%

Le taux deffort Répartition des ménages privés selon le niveau de taux deffort et la MRC, Lanaudière et le Québec, 1996 (%)

Le taux deffort et le genre Dans Lanaudière, tout comme au Québec, la part des revenus consacrée au paiement du loyer et des autres frais associés au logement est plus importante chez les femmes que chez les hommes. Il sagit de près dun homme sur cinq et dune femme sur trois soutiens de ménage qui connaissent un taux deffort de 30 % et plus Comparativement à la moyenne régionale, la situation de certains soutiens de ménage contraste nettement des autres par des proportions élevées, déboursant au moins 30 % de leur revenu à leur logement. Il sagit des ménages soutenus par des femmes des MRC de Montcalm (39.4 %) et de Joliette (38.1 %) et ceux soutenus par des hommes de la MRC de Montcalm (24.4 %).

Le taux deffort et le genre Répartition des ménages privés ayant un taux deffort de 30 % et plus selon le sexe du soutien de ménage et le territoire de MRC, Lanaudière et le Québec, 1996 (%)

Le taux d effort et lâge Répartition des ménages privés ayant un taux deffort de 30 % et plus selon les groupes dâges du soutien de ménage, Lanaudière et le Québec, 1996 (%)

Le taux deffort et le genre de ménage Répartition des ménages privés ayant un taux deffort de 30 % et plus selon le genre de ménage et le territoire de MRC, 1996 (%)

Tableau préliminaire de M. Michel Lapierre Taux de réponse aux besoins de logements sociaux

ëLe territoire dénombre ménages qui octroient 30% et plus de leur revenu aux coûts dhabitation ce qui représente 24.1% de l ensemble des ménages; ëDe ce nombre ménages sont propriétaires contre ménages locataires; ë17% des ménages propriétaires et 43.6% des ménages locataires consacrent 30% et plus de leur revenu aux coûts dhabitation; ëLa MRC détient la 2e proportion la plus élevée de ménages locataires; ëElle regroupe la proportion la plus importante pour les soutiens de ménage âgés de moins de 25 ans qui consacrent plus de 30% de leurs revenus pour le logement; ëCe territoire compte 339 unités de logement, représentant 12.6% des unités de logement social de la région et signifiant quun logement sur 44 est un logement social. La situation résidentielle de la population des territoires de MRC lanaudois MRC DAUTRAY

ëLe territoire dénombre ménages qui octroient 30% et plus de leur revenu aux coûts dhabitation ce qui représente 26.1% de l ensemble des ménages; ëDe ce nombre ménages sont propriétaires contre ménages locataires; ëLa proportion la plus élevée des ménages locataires se retrouvent dans cette MRC; ë14.2% des ménages propriétaires et 43.4% des ménages locataires consacrent 30% et plus de leur revenu aux coûts dhabitation; ëJoliette détient le pourcentage le plus élevé de personnes âgées de 55 ans et plus vivant sous le seuil de la pauvreté tout en ayant des incapacités; ëCe territoire détient le plus grand nombre de logement social avec un total de unités équivalent à 38.5% de lensemble des unités de logement social de la région, soit un logement sur 20. La situation résidentielle de la population des territoires de MRC lanaudois MRC DE JOLIETTE

ëLe territoire dénombre ménages qui octroient 30% et plus de leur revenu aux coûts dhabitation ce qui représente 21.8% de l ensemble des ménages; ëDe ce nombre ménages sont propriétaires contre ménages locataires; ë15.9% des ménages propriétaires et 39.9% des ménages locataires consacrent 30% et plus de leur revenu aux coûts dhabitation; ëCes derniers pourcentages font partie des plus faibles de Lanaudière; ëCette MRC démontre dailleurs des indices socioéconomiques parmi les plus favorables de la région; ëLes proportions les plus élevés des ménages lanaudois âgées de 65 ans et plus et des personnes vivant seules qui consacrent 30% et plus du taux deffort se retrouvent ici; ëLAssomption se compose d un ensemble de 422 unités de logement social soit une part de 16.1%, ou un logement sur 85 des unités de logement de la région. La situation résidentielle de la population des territoires de MRC lanaudois MRC DE L ASSOMPTION

ëLe territoire dénombre ménages qui octroient 30% et plus de leur revenu aux coûts dhabitation ce qui représente 24.1% de l ensemble des ménages, le plus élevé de la région; ëDe ce nombre ménages sont propriétaires contre ménages locataires; ë18.7% des ménages propriétaires et 44.2% des ménages locataires consacrent 30% et plus de leur revenu aux coûts dhabitation; ëCes derniers pourcentages sont supérieurs à ceux du reste de la région; ëCe territoire détient la proportion la plus élevée de ménages composées de personnes vivant seules ayant un taux deffort de 30% et plus; ëDe plus, elle détient aussi la proportion la plus élevée de ménages de 65 ans et plus ayant un taux deffort de 30% et plus ëCe territoire se compose dun ensemble de 519 unités de logement social soit une part de 16.1% ou un logement sur 85, des unités de logement de la région La situation résidentielle de la population des territoires de MRC lanaudois MRC DES MOULINS

ëLe territoire dénombre ménages qui octroient 30% et plus de leur revenu aux coûts dhabitation ce qui représente 24.7% de l ensemble des ménages; ëDe ce nombre ménages sont propriétaires contre ménages locataires; ë18% des ménages propriétaires et 48.5% des ménages locataires consacrent 30% et plus de leur revenu aux coûts dhabitation; ëCette sous-région détient les proportions les plus élevées concernant le taux dinactivité, les faibles revenus annuels moyens ainsi que le taux de prestataires de l assistance-emploi; ëCe territoire se démarque par le nombre le plus élevé de personnes vivant seules ainsi que celles des moins de 55 ans vivant sous le seuil de la pauvreté tout en ayant des incapacités; ëCe territoire détient un total de 200 unités équivalent à 8.6% de l ensemble des unités de logement social soit un logement sur 75. La situation résidentielle de la population des territoires de MRC lanaudois MRC DE MATAWINIE

ëLe territoire dénombre ménages qui octroient 30% et plus de leur revenu aux coûts dhabitation ce qui représente 28.7% de lensemble des ménages; ëDe ce nombre ménages propriétaires contre ménages locataires; ë22.4% des ménages propriétaires et 50.8% des ménages locataires consacrent 30% et plus de leur revenu aux coûts dhabitation, ces pourcentages sont les plus élevés de la région; ëCette MRC se retrouve dans les premières positions à léchelle régionale notamment au niveau de faible scolarité, du taux élevé de population inactive, des bas revenus annuels, du nombre de prestataires de lassistance-emploi et des personnes vivant sous le seuil de la pauvreté; ëCe territoire détient un total de 196 unités équivalent à 8.1% de l ensemble des unités de logement social soit un logement sur 66 et regroupe ainsi le plus faible nombre dunités de logement social. La situation résidentielle de la population des territoires de MRC lanaudois MRC DE MONTCALM

Table des partenaires du développement social de Lanaudière §Le logement social dans Lanaudière: Coopératives, OBNL et HLM Mars 2002 Chargée de projet: Manon Théolis

Caractéristiques générales des résidants de logements sociaux selon le type dorganisme Au moment de notre consultation, les logements sociaux lanaudois sont consentis à une majorité de résidants âgés de 55 ans et plus, lesquels occupent à 52.1% des unités de logement identifiées dans cette étude. En second lieu, les familles à faible revenu disposent de 43.4% de ces logements. Finalement, une minorité de logements (4.5%) est destinée à des personnes vivant des difficultés particulières, c est-à-dire à celles ayant des problèmes de santé mentale, aux personnes handicapées ainsi qu aux jeunes en difficulté. Caractéristiques générales des résidants de logements sociaux selon le type d organismes d habitation sociale, Lanaudière, 2001

Les rôles des organismes dhabitation sociale auprès de leurs résidants Plus de la moitié des quinze répondants se rallie autour de rôles qui sont dévolus à leur organisme. ò Offrir un logement à loyer modique; ò Les habitations sociales permettant d accéder à une qualité de vie; ò Favoriser le mieux-être des résidants tout en permettant de connaître ses voisins; ò Opportunité de créer des liens; ò Aider des personnes défavorisées sur le plan financier ou vulnérables sur le plan de la santé physique ou mentale ò Offrir du support communautaire et encourager les démarches d autonomie; ò Offrir des ateliers de formation et rendre accessible la supervision en gestion collective; ò Soutenir financièrement, les organismes régionaux oeuvrant dans le logement social.

Table des partenaires du développement social de Lanaudière §Le logement social dans Lanaudière: Quel développement ? Pourquoi ? Pour qui ? Comment et avec qui ? Mars 2002 Chargée de projet: Manon Théolis

Certains groupes de la population sont confrontés à des difficultés importantes reliées à laccès à un logement; il sagit de ceux qui connaissent diverses formes de vulnérabilité, que ce soit des problèmes de santé mentale, de santé physique ou qui éprouvent des fragilités sous une forme ou une autre. Ceux-ci ont souvent besoin de plus quun logement, cest-à-dire dun logement avec assistance ou support communautaire.

Les territoires ruraux du nord lanaudois se distinguent de ceux bâti du sud par une forte majorité de propriétaires, par un développement résidentiel marqué par la villégiature - pouvant compter jusqu à une propriété sur trois comme résidence secondaire - et, incidemment, par une pauvre qualité du bâti de plusieurs résidences secondaires converties en résidences principales. Les programmes gouvernementaux actuels permettent de maintenir, sans pour autant laméliorer, létat des propriétés appartenant à des ménages financièrement démunis. « Depuis la dernière décennie, on doit reconnaître que les décisions politiques démobilisatrices et le désengagement de l État fédéral ont eu un impact néfaste dans la création de nouveaux logements sociaux. Comme résultat, on assiste à un développement fort modeste, doublé d un rattrapage considérable à entreprendre. » Les nouveaux programmes gouvernementaux rendant possible la réalisation de logements sociaux exigent dorénavant une contribution du milieu. C est là que le bât blesse puisque la contribution des municipalités s avère ici capitale. Or, on est confronté à la résistance ou à la faible participation des autorités municipales, faisant en sorte que de nombreux projets lanaudois déjà bien montés se retrouvent actuellement dans un cul-de-sac.

Quels objectifs doit-on retenir en vue de promouvoir le développement du logement social dans Lanaudière ? (suite) La pertinence de développer davantage de logement social ne peut sexpliquer que par ses effets, elle se justifie aussi par le besoin. Le logement social constitue un instrument de lutte à la pauvreté et à lexclusion. À l inverse, labsence de logement économique, sécuritaire et de qualité aggrave les conditions de vie des personnes qui disposent de revenus insuffisants. Pour les personnes isolées et vulnérables, labsence de telles conditions de logement peut contribuer à leur marginalisation.

Pour lhabitat On souhaite éviter la ségrégation ou la ghettoïsation engendrée par laménagement dhabitats susceptibles d identifier les populations qui y résident et opter plutôt pour des milieux de vie qui sharmonisent à lenvironnement avoisinant. On souhaite que chaque municipalité s enrichisse dun plan durbanisme qui intègre des solutions en matière dhabitation pour les ménages démunis et que ces solutions se concrétisent autrement que par lédification d immeubles aux extrémités d une ville ou dune localité. On aspire à développer des modèles dhabitation sociale qui sortent des cadres habituels ayant comme vertu première dêtre à la dimension humaine. Également, il sagit dadapter et de diversifier ces modèles selon les besoins des personnes en cause, en tenant compte de leurs incapacités ou vulnérabilités.

Quelles sont les stratégies daction à encourager ? Tous les répondants conviennent que laide directe de lÉtat est incontournable dans le développement du logement social. Ce développement signifie « nécessairement la création de programmes de financement gouvernementaux destinés aux trois formules dhabitation sociale, cest-à-dire les habitations à loyer modique ainsi que les coopératives et les organismes à but non lucratif dhabitation. » À légard de ces deux derniers types de logement social « qui connaissent des difficultés particulières lors de leur mise en place, on soutient la nécessité d obtenir une aide de lÉtat sans équivoque et sans demi-mesure. »

Quelles sont les stratégies daction à encourager ? (suite) Indépendamment des attentes à légard des deux paliers de gouvernement, plusieurs informateurs suggèrent le recours à des alternatives régionales comme source de financement de nouveaux projets de logements sociaux. Certains proposent la constitution dun fonds lanaudois de développement du logement social à partir de la contribution de divers partenaires de la région. Dautres recommandent que ce fonds soit constitué avec la contribution des organismes de logements sociaux existants, soit à partir dun pourcentage de leur réserve budgétaire, ou soit à partir de la valeur de léquité de leur immeuble. Dautres avenues peu explorées, avoue-t-on, sont à envisager. « On peut préconiser une contribution du secteur privé, telle que limposition d une taxe applicable à de nouveaux développements commerciaux, comme dans le cas des complexes hôteliers, des centres dachats, etc. »

Quelles sont les stratégies daction à encourager ? Conclusion Plus dune fois, on souligne que « les autorités municipales doivent devenir des complices. Elles doivent repenser à des nouvelles formes de redistribution fiscale et y prévoir une enveloppe budgétaire destinée au logement social. Également, on doit les encourager à considérer le logement social autrement quune simple dépense. Le logement social est beaucoup plus quune simple facture et comporte des avantages sur le plan foncier et celui de la revitalisation de communautés ou de quartiers. »