La première guerre mondiale Le début du conflit Les alliances Les tranchées A l’arrière du front La fin de la guerre Les maréchaux Bibliographie et filmographie. Première guerre mondiale – Guerre de 14-18 – Grande guerre Centenaire du début de la guerre Retrouvez cet exposé sur http://expose.acid-provence.fr

Quand? Pourquoi? Le début du conflit Où? La guerre a commencé en 1914 .C’est l’Allemagne qui a provoqué la guerre. Pourquoi? La France veut récupérer l’Alsace et la Lorraine perdues en 1871. L’Allemagne veut avoir encore plus de territoires. Où? La guerre commence en Serbie. 3 août 1914 Les causes de la guerre : - Les Français, qui ont perdu les territoires d’Alsace et de Lorraine lors de la guerre de 1870 contre les Allemands, ont un désir de vengeance. - De nombreux peuples européens cherchent à agrandir leurs territoires en Europe et dans les colonies pour accroître leur puissance. Les grandes étapes de la Première guerre mondiale - Les peuples européens ont conclu de nombreuses alliances pour se protéger les uns les autres en cas de conflit. L’héritier d’Autriche-Hongrie l’archiduc François-Ferdinand est assassiné à Sarajevo (Bosnie) le 28 juin 1914 par Gavrilo Princip Ultimatum de l’Autriche Hongrie à la Serbie qui refuse (n’accepte pas que la police en Serbie soit autrichienne)

Les alliances 1882 Triple alliance, pacte militaire 1902 Triple entente France : président Raymond Poincaré veut récupérer Alsace/Lorraine et allonge le service militaire Angleterre : roi Georges V est une grande puissance maritime, a peur que l’Allemagne la concurrence sur les colonies Russie: Tsar Nicolas II, proche des pays balkans et slaves (serbes) et mécontent qu’ils soient dominés par l’Autriche Allemagne :empereur Guillaume II veut augmenter ses territoires et colonies Autriche-Hongrie: Empereur François-Joseph I domine de nombreux peuples slaves et balkans qui veulent être indépendants Italie : roi Victor-Emmanuel III, ami peu sûr de l’Autriche. Veut récupérer ses territoires mais ne veut pas se fâcher avec ce puissant voisin

Les tranchées Guerre différente La taille des tranchées Guerre de mouvement / Guerre de position. Profusion d’armes et canons La taille des tranchées Plus de 700 km de long. La construction des tranchées Construction à la pelle et à la machine. Les conditions de vie Misérables, froid, poussière, bruit, bête, humidité, odeur De nouvelles armes, Aviation et blindés : Cette guerre est l’occasion pour l’industrie de l’armement de lancer de nouveaux matériaux . Ce sont les premiers bombardements aériens de l'histoire. Ce sont surtout les zeppelin qui se chargent de cette mission Les armes chimiques sont contenues dans des bonbonnes, des obus, des bombes ou des grenades. Les gaz utilisés sont très volatils : chlore, phosgène, « gaz moutarde », arsines ou encore chloropicrine8 Durant la Grande Guerre, près d'un milliard de munitions d'artillerie ont été utilisées sur l'ensemble des fronts, ce qui représente quatre millions de tonnes d'explosifs et 150 tonnes de produits chimiques encore actifs et toxiques Ce conflit mondial est caractérisé par une ligne de front continue de 700 kilomètres109, fortifiée, qui ne sera jamais rompue par aucune des armées en présence avant 1918. Le front est constitué de plusieurs lignes de défense creusées dans la terre, les tranchées, reliées entre elles par des boyaux d’accès110. Les conditions de vie dans ces tranchées sont épouvantables, bien que les tranchées allemandes soient les mieux aménagées109. Les troupes allemandes ont en effet très rapidement bétonné leurs tranchées alors que du côté français, on trouve des tranchées de terre qui résistent tant bien que mal aux obus. Les soldats y vivent entourés par la boue, la vermine, les rats et l’odeur des cadavres en décomposition. De plus, pour les tranchées les plus exposées au front, le ravitaillement laisse parfois à désirer.

Les tranchées (2) Petits couloirs=boyaux No Man’s Land : combat corps à corps. Très dangereux. Les morts et blessés sont abandonnés sur place. Tranchée de première ligne : pour donner l’assaut. 1 soldat sur 4 meurt. Si ils refusent d’y aller, c’est l’exécution par leurs chefs. Il y a des soldats de toute nationalités (anglais, français, sénégalais, canadiens, indiens…) Tranchée de deuxième ligne : pour se reposer ou battre en retraite Tranchée de troisième ligne: on peut y être à découvert, et sortir vers les postes de secours

À l’arrière du front Les femmes Les hospices Les séniors Les femmes travaillent dans les usines d’armes Les hospices Beaucoup de  » gueules cassées » Les séniors Essaient de nourrir les habitants A l'arrière, on fait tout pour gagner la guerre : 1 DOMAINE SOCIAL : Les femmes remplacent les hommes dans les champs et dans les usines. Elles soutiennent l’effort de guerre en fabriquant des armes, distribuant le courrier, s’occupant des tâches administratives, des travaux des champs . Elles ont des responsabilités ce qui change la condition féminine. D’autres s’engagent dans les hôpitaux ou assistent les médecins sur le champ de bataille. Et les marraines de guerre écrivent aux soldats sans famille et envoient des colis. La nourriture est rationnée et il y a des réquisitions. Les cultures sont moins productives en l’absence des hommes, d’animaux de traits et d’engrais. Il faut parfois faire la queue pendant de longs moments devant les magasins d’alimentation avant d’obtenir de la nourriture. Les populations souffrent du manque de nourriture, surtout en Allemagne à cause du blocus naval des Anglais.   2 DOMAINE ECONOMIQUE : l'Etat emprunte de l'argent aux Français et aux USA. La Grande Guerre coûte près de 1.000 milliards de francs. La hausse des prix entraîne la pénurie. Les usines produisent des armes (Renault...). Des appareils de levage et de manutention, des machines automatiques apparaissent dans tous les secteurs : machines à encolleuses dans l’industrie cotonnière, etc. 3 DOMAINE POLITIQUE : Les partis politiques "s'unissent" : c'est l'union sacrée. L'Union sacrée est le nom donné au mouvement de rapprochement politique qui a soudé les Français de toutes tendances (politiques ou religieuses) lors du déclenchement de la Première Guerre mondiale. L'Etat fait de la propagande. Il répand l'idée que tout se passe bien sur le front. On parle de "bourrage de crânes". Le courrier des soldats et la presse sont censurés. le bourrage de crâne ( propagande ), la censure, empêchent les gens de maintenir des relations avec le front, tout comme sur le front, les gens se révoltent en 1917.

La fin de la guerre Le nombre de morts L’armistice Pourquoi Environ 10 millions de morts civils et militaires(8 millions d’invalides) L’armistice 11 novembre 1918 à 11h en forêt de Compiègne Pourquoi Car ils n’avaient plus de chances de gagner après l’arrivée de la grippe espagnole et des renforts américains. La grande offensive victorieuse a lieu le 8 août 1918107. Les soldats canadiens, soutenus par les Australiens, les Français et les Britanniques, lancent une attaque en Picardie et enfoncent les lignes allemandes. Plus au sud, les soldats américains et français se lancent aussi dans l'offensive Meuse-Argonne, victorieuse. Pour la première fois, des milliers de soldats allemands se rendent sans combat. Les troupes allemandes ne peuvent résister aux armées alliées maintenant coordonnées par le général Foch. En Flandre, l'offensive, comprenant des troupes françaises et anglaises, jointes aux troupes belges, démarre le 28 septembre à 5h30 du matin sous le commandement du roi des Belges. En France, le matériel et les soldats américains apportent le poids de leur intervention appuyée par les premiers chars Renault FT-17 et par une supériorité navale et aérienne. En Allemagne, Guillaume II refuse d’abdiquer, ce qui entraine des manifestations en faveur de la paix. Le 3 novembre, des mutineries éclatent à Kiel : les marins refusent de livrer une bataille « pour l’honneur ». La vague révolutionnaire gagne toute l’Allemagne. Le 9 novembre, Guillaume II est contraint d’abdiquer. L'état-major demande à ce que soit signé l'armistice108. Le gouvernement de la nouvelle République allemande le signe alors dans la forêt de Compiègne à côté de Rethondes le 11 novembre 1918 dans le train du maréchal Foch alors que les troupes canadiennes lancent la dernière offensive de la guerre en attaquant Mons, en Belgique.

Les maréchaux Trois maréchaux sous Raymond Poincaré, de 1913 à 1920 Joseph Joffre , maréchal en 1916, était un général, artisan de la victoire de la bataille de la Marne. Ses stratégies sont extrêmement coûteuse en vies humaines. En 1916, il est remplacé par le général Nivelle. Ferdinand Foch, maréchal en 1918, était un officier général, commandant-en-chef des forces alliées sur le front de l'Ouest. Il a signé l’armistice. Philippe Pétain , maréchal en 1918, était présenté comme le « vainqueur de la bataille de Verdun » et, avec Georges Clemenceau, comme l'artisan du redressement du moral des troupes en 1917. Il est nommé commandant en chef des forces françaises. Il est le rival de Ferdinand Foch. Trois maréchaux sous Raymond Poincaré, de 1913 à 1920 Joseph Joffre (1852-1931), maréchal de France en 1916, était un général, artisan de la victoire alliée lors de la bataille de la Marne et de la stabilisation du front nord au début de la guerre. C'est aussi un des responsables militaires les plus controversés du XXe siècle, notamment en raison de l'emploi de la stratégie militaire de l'« offensive à outrance », extrêmement coûteuse en vies humaines, notamment lors de la bataille des frontières et de la bataille de la Marne. En 1916, il est alors remplacé par le général Nivelle. Ferdinand Foch (1851-1929), maréchal de France en 1918, était un officier général, commandant-en-chef des forces alliées sur le front de l'Ouest. Philippe Pétain (1856-1951), maréchal de France en 1918, était généralement présenté comme le « vainqueur de la bataille de Verdun » et, avec Georges Clemenceau, comme l'artisan du redressement du moral des troupes après les mutineries de 1917. Il est nommé commandant en chef des forces françaises et le reste jusqu'à la fin de la guerre, bien qu'en 1918, la direction de l'ensemble des armées alliées lui échappe au profit de son rival Ferdinand Foch.

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