L aisser le temps aux enfants dêtre des Enfants…

Être accueillant première valeur du CPE

Responsabilité ABORDABLE,ACCEPTANT,ACCESSIBLE, ADMETTANT,AFFABLE,AGRÉABLE, AIMABLE,HOSPITALIER,LIANT, OFFRANT,OUVERT,RECEVANT, SALUANT,SERVIABLE,SYMPATHIQUE, EMPATHIQUE… Passion

Pleurer avec ceux qui pleurent, cest porter avec eux leur douleur en vue de la soulager, dans une intention délibérément active, dans un élan durable de tendresse et de réconfort. Elle est un acte de bonté, animé par la bienveillance.

Être centré sur lenfant et non sur la tâche.

C est lenfant qui fait lhomme Cest lamour qui fait lenfance Quand tous les enfants seront aimés Les hommes seront meilleurs

EMMY PICKLER

Contrairement à la relation maternelle, c'est le soin qui est fondateur de la relation et non linverse. SOINS

…ON ESPÈRE INITIER UN PROCESSUS À SUSCITER DES ÉDUCATRICES, DES ÉDUCATEURS QUI AU LIEU «DAIMER» LES ENFANTS VONT ÉPROUVER POUR EUX UNE VÉRITABLE AMITIÉ EXEMPTE DE TOUTE POSSESSIVITÉ… ON SATTEND À CE QUE CES INTERVENANTES, INTERVENANTS, SOIT CONTRAINTS DÊTRE SIMPLEMENT ATTENTIVES, ATTENTENTIFS, SOIENT SOUDAIN ÉBLOUIES PAR LA PERSONNE DE LENFANT ET RESSENTE POUR LUI UN IMMENSE RESPECT…

Le temps des soins(repas, change, toilette, repos) sont privilégiés comme moments individualisés de rencontre entre enfant et adulte. Une chorégraphie, une danse qui sexprime par des gestes délicats et enveloppants à travers ces temps de soins, l'enfant et ladulte vont apprendre à ce connaître, à sécouter et à sapprécier mutuellement.

Léducatrice et ou léducateur veille à informer et à prévenir lenfant, de tout ce quil ou quelle fait avec lui.

Léducatrice doit avoir une « attitude observante empathique » qui est à la recherche dajustement pour chaque enfant. Lenfant joue dans le regard de ladulte plutôt que sous!...

D onner une certitude telle à lenfant quil na pas besoin de sen préoccuper ni de guetter ou dattendre.

LAUTO-RÉGULATION

APPRENDRE À SASSEOIR SUR NOS MAINS

Ladulte nintervient pas de façon directe avec lenfant lors dactivité, mais pourtant le stimule constamment par la diversité du matériel

Lorsque l'enfant conduit son exploration, léducatrice ou léducateur ne doit pas faire dintervention, ce qui lui laisse plus de temps pour répondre aux besoins de base et de sécurité de l'enfant. Elle ou il comprend quil est très important doffrir du bon matériel de jeu. Et pour être rassurant,offrir le même matériel de jeux aux enfants à l'accueil. Ou faire un coin dans laire de jeu qui reste pareil. PRÉVISIBILITÉ

P our ne pas estropier les pulsions dindépendance de lenfant, sa curiosité et son goût dexpérimenter et de découvrir. Une réflexion simpose avant toute intervention: lorsque son environnement est sécuritaire et bien adapté, quil existe une relation de confiance entre lui et ladulte qui se trouve pas très loin, est-il opportun de se mêler de ses affaires ou plus propice à son apprentissage de le laisser «réussir» lui-même sa « solution»? Il faut éviter dintervenir inutilement, au risque de saboter chez l'enfant son goût et sa motivation à apprendre et à aller courageusement de l'avant. Ce principe de la non-intervention directe est le fondement de l'apprentissage de l'autonomie chez l'enfant. D epuis toujours, les enfants naissent avec le désir de devenir grands, et ce désir contient toute leur motivation.

RESPECTER LENFANT FAVORISER LACTION AUTONOME FAVORISER DES RELATIONS AFFECTIFS STABLES INVESTIR DANS LES MOMENTS PRÉVILÉGIÉS

Un enfant qui est séparé de ses parents est un enfant qui souffre.

L'adulte devra se faire rassurant auprès de l'enfant. Le pari quon doit se donner; Sécuriser suffisamment l'enfant en son for intérieur, pour quil puisse un peu à lécart des adultes soccuper de lui-même, avec le monde autour de lui, avec les autres. Les soins seront plus importants que les activités lors de la séparation. Comme 70% du temps passé avec les enfants sont aux soins quon lui apporte, il est donc très important que ce soit des moments éducatifs et privilégiés. L'enfant pourra choisir son éducatrice ou éducateur attitré de référence…et pourquoi pas ?

APPRENDRE AUX ENFANTS À UTILISER TOUS LEURS TALENTS

Le conte des maux de tête, par Jacques Salomé. Publié par zamah dans ContesContes « Dans ce pays-là, que je connais bien pour lavoir visité, tous les enfants naissaient avec une graine damour, qui ne pouvait germer que dans leur cœur. Ce quil faut savoir, cest que cette graine avait une particularité… très originale, en ce sens quelle était constituée de deux moitiés de graines. Une moitié de graine damour pour soi et une moitié de graine damour pour autrui. Vous allez tout de suite me dire : « Ce nest pas juste, cest disproportionné, ça ne peut pas marcher ! Une moitié pour un, daccord, car il faut saimer. Mais une seule moitié de graine damour pour autrui, pour tous les autres, ah non alors ! Cela va bien au début de la vie, quand un enfant na pas beaucoup de personnes à aimer, seulement sa mère, son père, un ou deux grands-parents… Mais plus tard, vous y pensez, plus tard, quand devenu adulte chacun est susceptible daimer beaucoup de personnes, cela est déséquilibré. Une seule moitié de graine damour à partager entre tant damours… Cela est invivable ! ».

Oui, vous me diriez tout cela avec passion, mais cétait ainsi dans ce pays ! Et dailleurs, ceux qui savaient laisser germer et laisser fleurir chacune de leurs moitiés de graine damour, avec intensité, avec passion, avec enthousiasme et respect, ceux-là découvraient plus tard quils pouvaient à la fois saimer et aimer, aimer et être aimés. Ceux qui ne développaient quune moitié de graine, soit en saimant trop, soit en naimant que les autres, soit encore en naimant quune seule personne au monde, ceux-là avaient des mi-graines qui durcissaient, qui durcissaient tellement leur cœur… que parfois leur tête éclatait de douleur. Ah ! Vivre seulement avec une mi-graine damour, cela doit être terrible ! Dautant plus quil ny a aucun remède à ces migraines et quelles sont susceptibles de durer des années. Ainsi se termine le conte des maux de tête qui sont surtout des maux de cœur. » Extrait de: Contes à guérir, Contes à grandir, Jacques Salomé

« La confiance est le ciment invisible qui conduit une équipe à gagner. »confiancecimentinvisibleconduitéquipegagner Et cest aujourdhui, en ce jour du 27 février 2012, que tout à commencé! Au CPE« Chez tante Juliette» Inc. (Installation II).