Chapitre 5 Les fondements des échanges internationaux
I. Les explications traditionnelles de l’échange international. A I. Les explications traditionnelles de l’échange international A. La justification de l’échange international L’approvisionnement en biens non disponibles sur le territoire Principe : Chaque pays ne peut produire l’ensemble des produits nécessaires à sa population. l’échange international permet à chaque nation de se procurer les biens indisponibles sur son territoire. Du point de vue des producteurs : l’échange international leur permet de mieux utiliser les facteurs de production et la technologie dont ils disposent, d’exploiter la nature et la taille des marchés domestiques, et de développer la connaissance des goûts des consommateurs potentiels.
I. Les explications traditionnelles de l’échange international. A I. Les explications traditionnelles de l’échange international A. La justification de l’échange international
I. Les explications traditionnelles de l’échange international. A I. Les explications traditionnelles de l’échange international A. La justification de l’échange international 2. La théorie des avantages absolus Adam Smith (1723-1790), auteur classique anglais, « les nations ont intérêt à se spécialiser dans les productions pour lesquelles les coûts sont les plus bas ». une nation détient un avantage absolu dans l’échange international lorsqu’elle produit et vend un bien à un prix inférieur à celui des nations concurrentes. un pays aura intérêt à se spécialiser dans la production dans laquelle il détient un avantage absolu et à se procurer auprès d’autres nations des produits à meilleur marché que s’il les produisait lui-même. Cette spécialisation internationale mène à une division internationale du travail. Limite majeure de la théorie : pour les nations ne disposant d’aucun avantage absolu.
I. Les explications traditionnelles de l’échange international. B I. Les explications traditionnelles de l’échange international B. les critères de spécialisation par pays La théorie des avantages comparatifs David Ricardo (1772-1823), auteur classique anglais, dépasse la limite de la théorie de Smith : chaque nation doit se spécialiser dans les productions dans lesquelles elle connaît le moindre désavantage, c’est-à-dire pour lesquelles elle dispose de la productivité la plus forte ou la moins faible vis-à-vis de ses partenaires.
I. Les explications traditionnelles de l’échange international. B I. Les explications traditionnelles de l’échange international B. les critères de spécialisation par pays 1. La théorie des avantages comparatifs Avantage comparatif : avantage obtenu par une nation dans l’échange international lorsque, comparativement aux autres biens, son désavantage en termes de coût et de prix de vente, est moindre. Grâce à l’échange international, les nations obtiennent une quantité de biens plus importante que celle dont elles disposaient sans spécialisation. Ainsi, les richesses mondiales augmentent. Limite : Dans l’analyse de David Ricardo, l’approche est fondée sur les écarts de productivité du travail entre les différents pays. Le capital (machines et équipement) est négligé.
I. Les explications traditionnelles de l’échange international. B I. Les explications traditionnelles de l’échange international B. les critères de spécialisation par pays 2. La spécialisation selon la dotation en facteurs de production Heckscher, Ohlin et Samuelson, 3 auteurs suédois cherchent à expliquer la configuration des échanges. Le théorème HOS : les nations se spécialisent dans les productions qui incorporent une forte quantité de facteur de production qu’elles détiennent en abondance. Selon ce modèle, les différences de rareté relative des facteurs de production déterminent des différences de prix relatifs ; un pays a tendance à se spécialiser dans la production marquée par une combinaison productive qui lui donne un maximum d’avantages, il a donc intérêt à exporter des produits intensifs en facteur de production abondant et à importer ceux qui sont intensifs en facteur de production rare.
I. Les explications traditionnelles de l’échange international. B I. Les explications traditionnelles de l’échange international B. les critères de spécialisation par pays
II. Les nouvelles approches du commerce international. A II. Les nouvelles approches du commerce international A. La réalité des échanges internationaux CONSTATS EMPIRIQUE : Développement des échanges entre les pays développés dont les dotations factorielles sont proches (remise en cause de la spécialisation selon la dotation factorielles). Importance du commerce intrabranche : échanges de produits qui vont satisfaire le même type de besoin Existence de firmes multinationales à l’origine d’un important commerce intrafirme
II. Les nouvelles approches du commerce international. B II. Les nouvelles approches du commerce international B. Les apports des nouvelles théories du cI Paul Krugman, économiste américain, met l’accent sur la différenciation des produits pour expliquer le développement des échanges intrabranches. Différenciation = recherche de variété Horizontale : déclinaison du produits (couleurs, formes, caractéristiques…) Verticale : différentes qualités du produits Dans la nouvelle approche du CI : les effets d’agglomération et de territorialité jouent un rôle primordial.
II. Les nouvelles approches du commerce international. B II. Les nouvelles approches du commerce international B. Les apports des nouvelles théories du cI Facteurs explicatifs du CI : Effets d’agglomération : possibilité de réaliser des gains de productivité dans la production grâce à la proximité géographique des entreprises les unes avec les autres => économies d’échelle externes grâce à la diffusion du savoir et l’amélioration des connaissances par l’imitation ou la collaboration. Économies d’échelle internes : la hausse de la taille d’une entreprise conduit à la réalisation d’économie d’échelles => développement des grandes firmes multinationales. Nouvelle approche du CI : Echange international spécialisation création d’un avantage comparatif grâce à la réalisation d’économies d’échelle.