Le déclin de la Nouvelle France
Tensions entre lAngleterre et La France. Guerre de Succession d'Espagne (queen Annes War) Lorsque la guerre éclate en Europe, les Canadiens, les Français et leurs alliés amérindiens sont prêts. Leur tactique consiste à lancer de petits raids contre certains villages de la Nouvelle-Angleterre.
Lorsque la guerre se termine en 1713 par le Traité d'Utrecht… La France cède Terre-Neuve, le territoire de la Baie d'Hudson et même la partie la plus importante de l'Acadie à l'Angleterre.
C'est un coup terrible pour la colonie française sur le plan économique aussi que stratégique. Non seulement elle perd une zone de pêche et une zone de fourrures importantes, mais encore elle doit dire adieu à la Golfe Saint- Laurent et à sa population acadienne qui passe sous l'autorité de l'Angleterre. C'est le début du déclin pour la Nouvelle- France.
Le Traité d'Utrecht Le Traité d'Utrecht (1713) a eu pour effet de donner la Nouvelle-Écosse aux Britanniques. Les Français se sont alors tournés vers l'Île Royale (île du Cap-Breton). En 1719, le gouvernement français ordonna la construction d'un fort de grande largeur à Louisbourg afin de défendre l'île.
La Forteresse de Louisbourg Idéalement située près des voies de navigation, à l'embouchure du golfe Saint-Laurent, Louisbourg devint également un important port commercial. Quels sont les buts pour Louisbourg?
Elle deviendra la plus grande forteresse d'Amérique du Nord. Aujourd'hui, la reconstruction de la forteresse originale permet de donner aux visiteurs un aperçu fort impressionnant.
«Les rues sont-elles pavées en or? Je compte me réveiller dans mon palais à Versailles et voir les murs de la forteresse de Louisbourg dans l'horizon».
La Forteresse de Louisbourg Les Anglais ont vue cette grande forteresse comme une menace à leur souveraineté en Nouvelle- Écosse. Ils organisèrent deux grandes expéditions pour la détruire. Mais, à chaque fois, la ville dû se rendre après avoir subi de graves dommages occasionnés par les tirs d'artillerie et les attaques navales. les secondes fortifications furent démolies et la ville abandonnée de façon permanente.
"Warden of The North".
La Forteresse de Louisbourg En 1758, une autre expédition britannique commence le siège de la forteresse. Les Britanniques ont 39 navires avec environ hommes plus une force de approche de hommes. La forteresse est défendue par 10 vaisseaux avec 3870 hommes et une armée de 3920 soldats.
La Forteresse de Louisbourg Les Britanniques eurent 200 morts et 360 blessés, alors que les Français en eurent 410 morts et environ 400 blessés. Les Britanniques firent 5640 prisonniers. Deux ans plus tard, la forteresse était détruite.
La déportation « J'ai offert à ceux d'entre eux qui ne sont pas évidemment en guerre contre nous de conserver la possession de leurs terres, s'ils acceptent de donner le serment d'allégeance, sans réserve aucune. Mais ils ont tout_à_fait et audacieusement refusé » Les Acadiens, maintenant réfugiés politiques, attendent de s'embarquer à bord des navires qui les amèneront loin de leurs foyers.
La déportation Selon Le gouverneur Lawrence, la Nouvelle- Écosse ne serait pas sécuritaire tant que les Acadiens y résideraient. Il décida que la meilleure solution était de les éloigner, de les disperser parmi toutes les autres colonies britanniques. Il était contre l'idée de les envoyer à Québec, car ils auraient pu s'allier à l'ennemi.
La déportation Combien d'Acadiens ont été déportés? On ne le saura jamais vraiment. Entre 10 et peut-être. Mais la dévastation de la communauté acadienne ne fait aucun doute. Ces hommes et ces femmes ont été arrachés de la terre où ils s'étaient établis depuis des générations.
La lutte finale pour le continent…
The Final Struggle for the Continent Peace between the two rival powers did not last long. Fresh fighting broke out in the New World even before the beginning of the Seven Years' War in Europe ( ). As early as 1754 an expedition was sent against French- held Fort Duquesne, in the Ohio River valley where the city of Pittsburgh now stands. This and a second expedition the next year were both unsuccessful. In 1755 a tragic episode occurred in Acadia. The Acadian French who refused to take the oath of allegiance to the English king were herded aboard transports and shipped to the English colonies to the south (see Acadia). American histories refer to the fighting that began in 1754 as the French and Indian War. Canadian and European histories usually treat the final contest for the continent as beginning in 1756, with the opening of the Seven Years' War. (See also French and Indian War; Seven Years' War.) With the two motherlands in conflict, the English objective in North America was to overrun New France and particularly to seize Quebec, the nerve center of the colony. Under the skillful generalship of Louis Joseph de Montcalm-Gozon, marquis de St-Veran, the routes to Quebec down the St. Lawrence from Lake Ontario and north down the Richelieu were successfully closed. The first was stopped at Oswego, and the second at Ticonderoga. The French won brilliant victories at both these points. The third route lay up the St. Lawrence, past the French stronghold of Louisbourg. In 1758 a powerful British force landed on Cape Breton Island. In the fighting that followed, Louisbourg fell for the second and last time in its history. The waterway to Quebec was open at last. In 1759 a fleet of 140 ships, carrying 9,000 troops commanded by Gen. James Wolfe, sailed up the St. Lawrence and laid siege to the capital of New France. All summer long Wolfe tried in vain to find a weakness in the natural defenses of Quebec, which Montcalm was using so skillfully. Late in the season, he decided on a secret but brilliant night landing that led to victory the next morning in the celebrated battle of the Plains of Abraham. Both Wolfe and Montcalm were mortally wounded in the fighting. Montreal, cut off from all hope of reinforcements and supplies from France, fell easily before the advancing British forces the following season. When the Treaty of Paris at last brought the Seven Years' War to a close in 1763, the British flag waved over almost the whole of eastern North America. (See also Montcalm; Wolfe, James.)