THEME 3-A-3: VACCINATION ET EVOLUTION DU PHENOTYPE IMMUNITAIRE
- Des adjuvants -Des conservateurs Contenu du vaccin Maladies concernées Microbes (virus ou bactéries), vivants et atténués Oreillons ; Rougeole ; Rubéole ; Varicelle. Microbes (virus ou bactéries) inactivés (morts) Poliomyélite ; Choléra. Anatoxine = toxine neutralisée Diphtérie ; Tétanos. Molécules microbiennes (antigènes de surface ou interne) Maladies à Pneumocoques ; Coqueluche ; Grippe ; Hépatite B Un vaccin contient: - Des antigènes caractéristiques des micro-organismes à l’origine de certaines maladies mais atténués, inactivés, neutralisés donc n’entraînant pas la maladie mais permettant de faire connaître l’antigène à l’organisme. - Des adjuvants -Des conservateurs
Obs : 1e contact avec A, 8 jours avant augmentation AC anti-A qui sont en faibles quantité au bout de 50j. 2e contact avec A et B, même réponse que lors du premier contact pour les AC anti-B, réponse plus courte (1j) et 3 fois plus d’AC anti-A produits et qui restent a un taux très élevé au bout de 50j. Seule différence de protocole : nombre de contact Donc : la production d’AC est plus rapide et plus intense si elle est confrontée une 2e fois exactement au même antigène.
Obs : Rejet du 1e greffon et du 3e issu d’une autre souris en 10jours. Obs : Rejet du 1e greffon en 10jours, du 2e issu de la même souris en 3jours. Seule différence de protocole : 1e greffon au préalable Donc : la réponse immunitaire est plus rapide au 2e contact. Obs : Rejet du 1e greffon et du 3e issu d’une autre souris en 10jours. Seule différence de protocole : nature de la souris à l’origine du greffon Donc : la réponse immunitaire est spécifique, elle ne sera plus intense que si elle est confrontée une 2e fois exactement au même antigène.
Cellules mémoires après un 1e contact. Lors du 2e contact, il y aura bcp plus de lymphocytes produits.
Fig-9b
La vaccination permet d’introduire : Un adjuvant permettant la stimulation de l’immunité innée indispensable pour stimuler l’immunité adaptative. L’antigène caractéristique d’un agent pathogène sans qu’il soit pathogène pour déclencher la réponse primaire adaptative et notamment la production de lymphocytes mémoires. Lors d’un 1e contact réel avec l’agent pathogène, l’organisme aura, en fait, une réaction correspondant à au moins un 2e contact. Il fera appel à la mémoire immunitaire c’est-à-dire aux cellules mémoires qui agissent plus rapidement et plus intensément détruisant l’agent pathogène beaucoup plus rapidement que lors d’un 1e contact, évitant ainsi une perturbation grave de l’organisme.
qui assure une protection de l'organisme vis-à-vis de cet antigène. Une fois formés, certains effecteurs de l'immunité adaptative sont conservés grâce à des cellules-mémoires à longue durée de vie (LB, LTCD4, LTCD8 mémoires). L’individu devient entre autre séropositif contre l’antigène c’est-à-dire qu’il possède des anticorps contre cet antigène dans son sérum que l’on peut détecter. Cette mémoire immunitaire permet une réponse secondaire à l'antigène plus rapide et quantitativement plus importante qui assure une protection de l'organisme vis-à-vis de cet antigène. La vaccination déclenche une telle mémorisation. L'injection de produits immunogènes mais non pathogènes (particules virales, virus atténués, etc.) provoque la formation d'un pool de cellules mémoires dirigées contre l'agent d'une maladie. L'adjuvant du vaccin déclenche la réaction innée indispensable à l'installation de la réaction adaptative.
La diversité des récepteurs des lymphocytes (BCR, TCR) et les anticorps est très importante (autant de récepteurs et d’AC différents que d’Ag possibles) Ces molécules sont produites aléatoirement par des mécanismes génétiques complexes qui permettent potentiellement permettent de fabriquer un nombre infini récepteurs/anticorps (capables de reconnaître ainsi une multitude d'antigènes différents).
La maturation du système immunitaire résulte d'un équilibre dynamique entre la production de cellules et la répression ou l'élimination des cellules autoréactives
Moelle osseuse rouge : production pré-LT non immuno-compétents Thymus : destruction des LT auto-réactifs. LT qui restent deviennent immunocompétents.
Le phénotype immunitaire est déterminé par les lymphocytes naifs produits tout au long de la vie et les lymphocytes mémoires créés suite au contact avec des antigènes
Le phénotype immunitaire d'un individu se forme au gré des expositions aux antigènes et permet son adaptation à l'environnement. La vaccination permet d'agir sur ce phénomène. La production aléatoire de lymphocytes naïfs est continue tout au long de la vie mais, au fil du temps, le pool des lymphocytes mémoires augmente.