La conservation de la biodiversité et les différentes approches d`intégration des communautés locales.

Slides:



Advertisements
Présentations similaires
Bonne pratiques pour la mise en œuvre de la convention no 169
Advertisements

Les Recommandations Prendre en compte les savoir faire locaux et les priorités des femmes: les organisations de développement devraient collaborer avec.
CONTRIBUER À LA DÉMOCRATIE Renforcer les capacités pour répondre aux besoins des parlementaires en matière d'information et de savoir Genève (Suisse) 16.
HOW CAN STAKEHOLDERS BE INVOLVED IN BASIN MANAGEMENT AND TRANSBOUNDARY WATER COOPERATION? TOGO-BENIN COOPERATION STUDY OVER THE MONO RIVER UNESCO - PCCP.
CCPAWA Inception meeting – Banjul 30 march-01 April 2011
Partenariat entre les secteurs public, privé et la société civile
RÉPONDRE AUX QUESTIONS DE LONG TERME DANS DES CONTEXTES DE CRISE HUMANITAIRE : AMÉLIORER LANALYSE ET LES RÉPONSES EN MATIÈRE DE SÉCURITÉ ALIMENTAIRE Luca.
ADM (HR-Civ) - Assistant Deputy Minister (Human Resources - Civilian) SMA (RH-Civ) - Sous-ministre adjointe (Ressources humaines - Civiles) 1 Cadre de.
La décentralisation consiste en une passation de pouvoir et une prise de décision par la périphérie d'une organisation : Transfert de pouvoir d'un gouvernement.
CENTRALE ETHIQUE Association des Centraliens 7 novembre 2002.
ATELIER DE CONCERTATION DES POINTS FOCAUX SUR LES SYNERGIES ENTRE LES CONVENTIONS ISSUES DE RIO BURKINA FASO Marrakech - 27 au 31 janvier 2003.
Rapport Développement MENA Obtenir le meilleur parti des ressources rares Agence Française de Développement Lundi 19 mars 2007.
Peuples indigènes et tribaux | | Peuples indigènes : consultation et participation.
1 Le Programme de microfinancements du FEM en Afrique Juin 2008.
Stratégies des domaines dintervention Diversité biologique Atelier Élargi pour la Circonscription 19 au 21 juillet 2011 Monrovia, Liberia.
Domaine et Stratégie d’intervention Dégradation des Sols
Natura 2000 : comment agir à léchelle du territoire ?
Principaux repères du processus 1. Epoque coloniale (1933) 2. Convention dAlger (1968) 3. Régionalisation et transfert des compétences (1996) 4. Avènement.
Direction générale de la santé Mo VII-5-1 Des résultats évalués : vers un tableau de bord de la santé en France Lévaluation.
Le développement durable
INSTRUMENTS ÉCONOMIQUES ET FINANCIERS
PLANIFICATION DE BASSIN POUR LES RESSOURCES EN EAU
Instruments économiques et financiers de la GIRE
Stratégie de la FAO pour le Renforcement des Capacités (RC) A Core Function of FAO included in MTP under Functional Objective X Une vue densemble.
Les Acteurs Non Étatiques et la dimension participation dans laccord ACP-UE de Cotonou Par Siméon DOSSOU.
Bamako Mali novembre 2008 ATELIER INTERNATIONAL SUR LE THEME « PROBLEMATIQUE FONCIERE ET AMENAGEMENT DES QUARTIERS PERIPHERIQUES DANS LES VILLES.
3ème Séminaire international Ouagadougou, mars 2006 Dialogue politique et stratégies de mise en œuvre des changements curriculaires Organisé par.
TIC POUR LA PARTICIPATION SOCIALE
Forum citoyen Développement durable et société Développement durable et agroalimentaire I. Les appropriations du vivant et du cognitif Thierry Linck Laboratoire.
(recommandation de Johanesburg)
ATELIER REGIONAL ACRN 2013 « Utiliser les processus REDD et FLEGT pour garantir les droits communautaires aux forêts et à la terre en Afrique : leçons.
Biodiversité Eaux internationales Gestion durable des forêts
LA POLITIQUE DE COHESION ET LE DEVELOPPEMENT TERRITORIAL
Dynamiques de déforestation dans le bassin du Congo
Planification de l’adaptation aux changement climatique au Togo
26 AU 28 AVRIL FIANARANTSOA ATELIER DE VALORISATION SOCIO-ECONOMIQUE DU CORRIDOR RANOMAFANA – ANDRINGITRA - IVOHIBE 26 AU 28 AVRIL FIANARANTSOA.
Le Forum mondial de la banane est né en 2009 Trois commissions permanentes : Production durable et impacts environnementaux Répartition de la valeur au.
Evaluation des besoins en renforcement des capacitEs
Réseau nord-américain daires marines protégées Commission de coopération environnementale Groupe de travail sur la conservation de la biodiversité Session.
Gouvernance par les populations autochtones et les communautés locales: les APAC (Aires du patrimoine autochtone et communautaire)
Jean-Noel Guillossou Responsable du Programme SSATP Priorités stratégiques du SSATP Réunion annuelle, décembre 2012.
Gestion de la biodiversité
Manuel de formation PNUEThème 13 Diapo 1 Objectifs de lÉtude dImpact Social (ÉIS) : F analyser la façon dont des propositions affectent les personnes F.
DOCUMENTS DE FORMATION CODEX FAO/OMS SECTION TROIS LES BASES DES ACTIVITES NATIONALES DU CODEX Module 3.3 Considérations sur la constitution des délégations.
Changements climatiques dans le secteur forestier canadien : impacts et adaptation Présentation au Comité sénatorial permanent de l'agriculture et des.
Étude du cas Runa Tupari en Équateur
L’évaluation des apprentissages
1 La participation du public dans la prise de décision en matière denvironnement au Québec : de la pratique à loptimisation Par : Claudette Journault,
Logiciels et technologies de l'information de gestion
Manuel de formation PNUE Thème 13 Diapo 1 Objectifs de l’ÉIS : F analyser la façon dont des propositions affectent les personnes F identifier et atténuer.
PRINCIPES ET PROCESSUS OPERATIONNEL POUR LE DEVELOPPEMENT D’UNE POLITIQUE CULTURELLE* Patricio Jeretic, David Rosello Projet UNESCO : Utilisation des nouveaux.
 La République Démocratique du Congo a ratifié la convention internationale portant sur la diversité biologique le 15 septembre La Conférence des.
La Protection des Connaissances Traditionnelles associées aux Ressources Génétiques Olivier Rukundo.
REUNION DE TRAVAIL des facilitateurs chargés de la mise en œuvre du projet UNESCO/Espagne Renforcement des capacités pour la prise en compte de la culture.
La Convention sur la Diversité Biologique (CDB)
Manuel de formation PNUE Thème 3 Diapo 1 Objectifs de la participation du public F Informer les parties prenantes F Recueillir leurs avis, préoccupations.
Aménagement écosystémique et économie, où en sommes-nous réellement ? Le 27 novembre 2014 Présenté par Mélissa Lainesse.
IAEA Training Course on Effective and Sustainable Regulatory Control of Radiation Sources Stratégies pour un contrôle réglementaire efficace et durable.
Development and Migration Circuits Milan, 01-02/02/06 Fons Català de Cooperació al Desenvolupament.
PROJET “PARTICIPATION DES COMMUNAUTES DU BASSIN.
Quelle est l’influence de la notion de développement durable
relative aux peuples indigènes et tribaux
PROGRAMME D’APPUI AU PARC DE L’ENTENTE
Renforcement des capacités sur le droit et la gouvernance des aires protégées Principes et approches de gouvernance Module 2.
Quel dispositif institutionnel de mise en œuvre de APA au Burkina Faso
STRATEGIE ET PLAN D’ACTION NATIONAUX POUR LA BIODIVERSITE SPANB DAPT.
Programme de Développement Rural de la Guadeloupe et St Martin
Economie verte " dénouer les liens idéologiques entre croissance, progrès, environnement et démocratie" Etudes 4D pour une transition écologique, économique.
Session d’orientation pour les membres du Comité 31 janvier 2013 – Paris, France VALEUR UNIVERSELLE EXCEPTIONNELLE Tombouctou, Mali.
Les Lignes directrices d’Almaty sur les moyens de promouvoir l’application des principes de la Convention d’Aarhus dans les instances internationales.
Transcription de la présentation:

La conservation de la biodiversité et les différentes approches d`intégration des communautés locales

Les coût sociaux des aires protégées Déplacement forcée des communautés locales: 600.000 personnes indigènes déplacées en Inde pour la création des aires protégées (PRIA, 2003) réallocation souvent mal organisée, changement style de vie La permanence des peuples autochtones dans leur lieu de résidence a quelquefois été tolérée afin d’encourager le tourisme, à condition que le peuple en question maintienne un style de vie « traditionnel ». « primitivisme renforcé » (Goodland, 1982) restriction des droits d’accès et utilisation des ressources

Les Massaï et la Zone de conservation de Ngorongoro, Tanzanie En 1955, les Massaï du Serengeti ont abandonné leurs revendications sur les terres de ce parc en échange de droits sur des terres du cratère de Ngorongoro. Le cadre réglementaire contenait une promesse faite aux Massaï selon laquelle ils pourraient poursuivre leur mode de vie. Cependant, en 1975, le gouvernement a fait valoir un nouveau règlement qui a imposé de nouvelles restrictions sur les moyens de subsistance des Massaï dans le Ngorongoro, entraînant la perte de leurs terres. Ce règlement a été imposé en l’absence de consultation des Massaï quant à sa formulation et son application. Le gouvernement a maintenant l’intention de déplacer les Massaï de Ngorongoro vers une région voisine habitée par un autre groupe plus petit de Massaï. Or ces terres ne sont pas appropriées car les Massaï de Ngorongoro ne jouissent d’aucun droit coutumier dans la région, et leur arrivée entraînerait de graves conflits avec le groupe de résidents s’y trouvant.

Les Batwa et les Parcs nationaux de Mgahinga et de Bwindi, Ouganda Situés dans le sud-ouest de l’Ouganda, les Parcs nationaux de Bwindi et de Mgahinga empiètent sur les terres traditionnelles des Batwa d’où, bien avant la classification de cette région dans les années trente, ce peuple tirait déjà ses moyens de subsistance. Au début des années 90, ils ont tous été expulsés des forêts conformément aux plans de gestion des deux parcs qui interdisaient toutes formes d’exploitation afin de protéger l’intégrité de la biodiversité de la région, y compris les groupes de gorilles de montage qui sont devenus, pour le pays, une source importante de revenus touristiques. Lors de leur expulsion, les Batwa n’ont reçu aucune indemnisation.

La pauvreté et la biodiversité IUCN, 2008

Environnement: impact de l’exclusion L'intensification de la pression sur les ressources naturelles en dehors des zones protégées Le déclin des écosystèmes Perte du sens de “stewardship” Perte des connaissances écologiques traditionnelles Perte des repères culturels associés à la forêt et à son caractère sacré Création de conflits et d'aliénation 6

Questions La conservation est-elle vraiment antithétique au développement? Quelle type de nature devrait-elle être conservée? (seulement la wilderness?) Pourquoi et pour qui on conserve les aires protégées? 7

Nouveaux principes pour la conservation 1994 catégories des AP de l'UICN révisées 2000 « Principes et lignes directrices sur les peuples autochtones et traditionnels et les aires protégées » de la CMAP (Commission Mondiale des Aires Protégées), avec IUCN et WWF 2003 Congrès Mondial sur les parcs de l`IUCN «nouveau paradigme» Accord de Durban et Plan d’action de Durban 2004 Assemblée de Parties de la CDB droits dans les aires protégées, aucune réinstallation forcée Categories de la UICN revises pour permettre aux peoples autochtones d etre les proprietaires et gestionnaires d aires protegees. Le systeme en vigeour jusqu`a lors exigeait qu elles demeurent sous la TUTELLE du gouvernement 8

Les concepts clés formulés dans ces dispositions incluent: la reconnaissance des « droits des populations autochtones sur leurs terres, territoires et ressources » ainsi que de leur rôle « en matière de gestion, utilisation et conservation de la biodiversité» ; l’obligation que chaque partie « protège et encourage l’usage coutumier des ressources biologiques conformément aux pratiques culturelles traditionnelles compatibles avec les impératifs de leur conservation ou de leur utilisation durable» une reconnaissance des droits de propriété des peuple autochtones, fondée sur leur occupation et leur exploitation traditionnelles des terres 9

Convention sur la Diversité Biologique (CDB) Art. 8: « préserver les méthodes traditionnelles de conservation et d’utilisation durable de la diversité biologique et s’en inspirer aussi largement que possible, en associant pleinement les populations concernées à leurs efforts ». 10

Années 1980: Importance de tenir compte des communautés locales dans la gestion des aires protégées aller au delà de l`approche « guns and fences »

Conservation et développement Projets ICDP: Projets integrés de Conservation et Développement (Integrated Conservation and Development Project Variabilité au niveau de taille, des budgets et de mise en place Utilisation de termes différents In the last few years there has been a proliferation of projects attempting to link conservation of biodiversity in protected areas with local, social development. These projects have ranged from small and simple initiatives on little budgets to large one with complex rural development components. They have been implemented in different sites and have been accompanied by a variety of confusing new terminology. For conveniance we have recently described all of these initiatives as ICDP

Hypothèses des ICDPs Pauvreté = manque d’argent 2 hypothèses: - Multiplication source subsistance = réduction pression - Population locale = la plus grande menace Lien indirect entre la conservation et la subsistance (pas exploitation durable)

Les ICDPs utilisent principalement trois types d’approches : Rémunération: Développement de la région concernée (écoles, services sanitaires, routes) pour le bénéfice des communautés locales lorsque les zones protégées sont mises en place Création d`alternatives: Réduire la pression sur l'environnement par le biais de l'intensification de l'agriculture ou des moyens de subsistance alternatifs Amélioration de l`espace: L'augmentation de la valeur de l'espace naturel lui-même par le biais des activités comme l'écotourisme

ICDP ICDP Communautés locales Zone protégée Conservation biologique Développement humain

Cependant, les premières évaluations des ICDPs ont mis en évidence que: L'impact direct des projets de développement (agricoles, écoles, dispensaires, routes, etc.) à titre de compensation en termes de conservation n’est pas évident (Wells et al., 1992) Il y a toujours la difficulté à concilier les deux objectives de conservation et de développement (Redford et Sanderson, 1992) Le développement rural (certains programmes agricoles, de routes) peut avoir un impact négatif sur les efforts de conservation (Oates, 1997)

Critiques vis-à-vis des Projets ICDP " manque de capacité de traiter les causes sous-jacentes de la perte de biodiversité, ainsi que manque de viabilité financière et technique de ces initiatives " (McShane et Newby 2004) ".. Il semble que plus d'une décennie d'investissements importants dans les ICDPs n'a pas donné les avantages anticipés de conservation de la biodiversité." (Wells et al. 2004) "Un nombre étonnamment grand des projets ICDPs n’a jamais apporté des bénéfices significatifs aux populations locales." (Sayer et Wells 2004)

De gros budgets mais des résultat décevants… “Les ICDPs ont obtenu des financements relativement importants par les organismes bilatéraux et des agences de développement par rapport aux autres projets” (Wells et McShane 2004) « Malgré le niveau élevé d'investissements et d'efforts, on ne peut pas parler de succès. Dans leur ensemble, ces projets ont eu peu d'impact au niveau du développement et n’ont pas réussi à réduire la perte de biodiversité » (Kiss 2004) “Le résultat final a été une génération de ICDPs qui sont enfermés dans le cadre rigide d’un donateur et qu'ils ont peu de pertinence avec les variables du monde réel dans lequel les zones protégées et de leurs gestionnaires doivent survive” (Sayer et Wells 2004)

Autres problèmes de mise en œuvre de projets de conservation Plus de ressources consacrées à la planification de la conservation qu’à sa mise en œuvre Écart entre les biologistes et field “pratictioners” Les questions de gouvernance locale et de la monopolisation des élites sont rarement abordées L'absence d'interdisciplinarité dans la mise en œuvre des projets Collaboration limitée entre les ONG sur le terrain Le développement des communautés attire la migration

Les ICDP ont été définis comme des projets de gestion participative MAIS

Que veut dire gestion participative ? La gestion participative (ou gestion multipartite, gestion collaborative, cogestion) est une situation dans laquelle au moins deux acteurs sociaux négocient, définissent et garantissent le partage entre eux, d’une façon équitable, des fonctions, droits, et responsabilités de gestion d’un territoire, d’une zone ou d’un ensemble donné de ressources naturelles (Borrini-Feyerabend, 2000).

LES TYPES DE PARTICIPATION (FAO, 2008)

Cas du programme CAMPFIRE au Zimbabwe CAMPFIRE (Communal Areas Management Programme for Indigenous Resources) a été crée en 1989 avec l`objectif d`étendre les droits d'usage du la faune sauvage aux zones rurales et aux communautés locales. Considéré un succès en termes de résultats

Au niveau national, le programme Campfire s’applique à attribuer le contrôle et la gestion des ressources faunistiques des terres communales au niveau de responsabilité - et donc de profit - le plus local possible aux communautés locales. Les 3 principaux objectifs de Campfire consistent à : - introduire un système de propriété commune avec des droits précis d‘accès aux ressources naturelles pour les communautés habitant les zones définies; - organiser les institutions appropriées par lesquelles les communautés résidantes pourront gérer et exploiter légitimement les ressources pour leur propre bénéfice direct ; - fournir l’assistance technique et financière aux communautés qui adhèrent au programme pour les aider à atteindre ces objectifs.

Véritable « participation »? Ces objectifs sont définis par le DNPWM (Département des parcs nationaux et de gestion de la faune) et n’ont pas été modifiés, jusqu’à présent au vu des expériences réalisées. Le programme lui-même a été conçu de façon centralisée par le DNPWM à partir de précédents en matière de gestion de la faune sur les terres communales. La légitimation locale a donc été recherchée par le haut et le processus présenté aux communautés locales comme une « option » déjà retenue (Murombetzi, 1991). Jusqu’à présent, ces communautés n’ont pas participé aux évaluations critiques ; il est donc difficile d’intégrer objectivement de l’extérieur leurs préoccupations dans l’évaluation (Bond et Frost, 2008).

Continuum de la participation communautaire * Empowerment

Gouvernance partagée Diverses formes: Plusieurs acteurs gouvernementaux et non gouvernementaux: partage d’autorité et la responsabilité de la gestion. Diverses formes: gestion « collaborative »: l’autorité décisionnelle et la responsabilité sont confiées à un organisme, mais celui-ci est tenu, par la loi ou par décision politique, d’informer ou de consulter les autres parties prenantes. gestion « conjointe »: divers acteurs siègent dans un organe de gestion qui possède l’autorité et la responsabilité décisionnelles. Les décisions peuvent, ou pas exiger un consensus (utilisée dans les aires protégées transfrontalières: deux ou plus gouvernements)

Gouvernance par des populations autochtones et des communautés locales Etablies et gérées par les autochtones ou communautés locales Différents peuples ou communautés autochtones peuvent être responsables de la même aire à différentes périodes, ou de différentes ressources dans la même aire. Le droit coutumier et les organisations qui gèrent les ressources naturelles ne bénéficient pas souvent de la reconnaissance statutaire légale ou d’un pouvoir disciplinaire. Dans d’autres cas, cependant, les peuples autochtones et/ou les communautés locales sont pleinement reconnues comme les autorités en charge d’aires protégées reconnues par l’état ou possèdent un droit légal sur la terre, l’eau ou les ressources.