2) Présentation générale du métier de fabricant

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Transcription de la présentation:

2) Présentation générale du métier de fabricant 1) Intro 2) Présentation générale du métier de fabricant 3) Présentation du secteur de la nutrition animale Les chiffres de production Les matières premières Les entreprises 4) Environnement réglementaire 5) L’enjeu de la sécurité sanitaire : OQUALIM

(L.2131-1 et s du code du travail) Le SNIA REPRESENTATIVITE Organisation professionnelle constituée en Syndicat (L.2131-1 et s du code du travail) Objet : Assurer la défense des intérêts de ses membres et la promotion du secteur de la nutrition animale Les membres adhérents : Fabricants 76 entreprises ou groupes d’entreprises 140 sites de production 9 millions de tonnes / 3 milliards d’euros de chiffre d’affaires estimé Les partenaires associés : Fournisseurs, prestataires de services (20 entreprises)  Une équipe de 7 collaborateurs

Le SNIA Ses MISSIONS Défense et promotion du secteur de la nutrition animale (Communication, représentation France et UE, actions en justice) Participation aux réflexions sur les questions sanitaires, économiques, environnementales… Collecte et traitement des statistiques de production Communication www.nutritionanimale.org Plaintes et parties civiles contre les fraudes et les actes de nature à porter préjudice à la profession. Services aux adhérents (veille réglementaire, réalisation d’outils d’aide aux entreprises,) Rédaction des classeurs réglementation, guides des bonnes pratiques… Avec ses partenaires : mise en place et pilotage de l’association OQUALIM Représentation des adhérents (Devant les Pouvoirs publics et administrations). Représentation de la profession (Pouvoirs publics, environnement professionnel et interprofessionnel) Membres des interprofessions amont (Intercéréales, Unip, Onidol…) et aval (porc, volailles…) Organes consultatifs ou de gestion (CNA, FranceAgriMer, Observatoire de l’alimentation …).

Le SNIA est membre fondateur d’OQUALIM : démarches d’amélioration de la sécurité et de la qualité des aliments pour animaux, Le SNIA est membre de la FEFAC (Fédération Européenne des Fabricants d’Aliments Composés pour animaux), Le SNIA est Organisation patronale signataire de la Convention collective de la meunerie (ANMF, SNIA, CFSI, SRF).

Fabricant d’aliments pour animaux pour bien le comprendre Ce qu’il faut savoir sur ce métier pour bien le comprendre

Objectifs de l’industrie de la nutrition animale «Bien nourrir les animaux, pour mieux nourrir les hommes» Respecter la réglementation en vigueur et produire des aliments répondant à des exigences élevées en matière de nutrition, de qualité et de sécurité Fournir, au meilleur coût, des aliments adaptés aux besoins nutritionnels des animaux et contribuer ainsi à la compétitivité des filières de production animale Répondre aux attentes des éleveurs et des filières (cahiers des charges)

Objectif de la nutrition animale : l’efficience  Sécurité - Fournir des produits surs pour l’animal, l’homme et l’environnement Qualité Répondre aux besoins des animaux, contribuer à la santé et à leur bien être Répondre aux besoins des Hommes (influencer les caractéristiques des produits animaux) Compétitivité - Trouver le meilleur équilibre entre performance technique et performance économique  

Une industrie à l’interface du végétal et de l’animal Fabricant d’aliments composés : Acheter, formuler, fabriquer, accompagner, livrer Connaître les matières premières pour bien les utiliser Connaître les besoins des animaux pour y répondre selon leur espèce, leur mode de production… Connaître les besoins de l’élevage et de l’éleveur Répondre aux attentes des éleveurs, des industries agroalimentaires, des consommateurs… Un savoir-faire basé sur l’expérience terrain et sur la recherche Evoluer dans un environnement réglementaire complexe

Développement durable Qualité Sécurité Compétitivité La nutrition animale et ses enjeux Les débouchés : Evolution des productions animales Services à l’élevage (…) Les approvisionnements : Sourcing Disponibilité Evolution des marchés (…) La recherche et le développement : Amélioration de l’efficience Réponses aux nouvelles attentes (…) Développement durable Qualité La formulation : Optimisation Savoir-faire (…) Sécurité Compétitivité La logistique : Proximité des élevages Transport (…) La fabrication : Contrainte industrielle Technologie / Investissement (…) 10

Une preuve de la performance : Les indices de consommation 1kg stand  2,88 kg d’aliments 1kg Oeufs  2,15 kg d’aliments

Répondre aux attentes de toutes les filières 1kg stand  1,80 kg d’aliments 1kg Label  3,14 kg d’aliments 1kg BIO  3,20 kg d’aliments

Les matières premières utilisées

Matières premières utilisées par l’industrie de la nutrition animale dans l’UE-27 en 2012

Utilisation des matières premières par la nutrition animale - Estimations 2013 52% de céréales 30% de tourteaux Source : SNIA (d’après FranceAgriMer)

Une composition qui varie selon les espèces Types d'aliments Volailles Volailles Label Porcs Vaches Laitières Bovins Viande Céréales 63% 74,5% 55% 20,5% 26,5% Co-produits de céréales, pulpes et luzerne déshydratées 4,5% 2,8% 13% 36% 29% Tourteaux 23,5% 19,8% 22% 38% Minéraux 2,9% 3,5% 3% 2% Une gamme de matières premières plus restreinte en volailles label qui restreint les capacités d’adaptation du fabricants aux fluctuation des cours

France : Origine des matières premières en 2012

France : Evolution de l’utilisation des céréales par les FAB

Dépendance en protéines de la France 19

France : incorporation des matières premières riches en protéines (hors tourteaux)

France : Production et consommation de protéagineux 21

Importations françaises de tourteaux de soja Source : douanes 22

Production de soja 23

La question des OGM

Evolution des cultures OGM dans le monde (Source : ISAAA) En millions d’hectares

Evolution des cultures OGM dans le monde (Source: ISAAA) En millions d’hectares

OGM Sur le marché mondial de certaines matières premières, l’OGM est devenu le standard. L’avantage de l’OGM n’est pas direct en nutrition animale. Vis-à-vis de l’approvisionnement en matières premières riches en protéines, la France et l’Europe ne maîtrisent pas la politique de l’offre. OGM en alimentation (FEED et FOOD) : réglementation Culture Utilisation Traçabilité Etiquetage

Cours des céréales

Cours des tourteaux

Cours des matières premières riches en cellulose

Indices IPAA et IPAMPA

Monde et Union Européenne

Production mondiale d’aliments composés 2012 (Mt)

Production mondiale Evolution (Index 100 = 1999) Source: FEFAC / Feed International

La production des pays de l’UE 152,7 Mt en 2012

La production par espèce en 2012

Statistiques européennes 150 203 milliers de tonnes produits en 2012 - Evolution: +0,7% (hors petfood) Source: FEFAC (données juin 2013)

Statistiques de production des aliments composés Production nationale : estimation de la production 2013 Catégorie Tonnage d’aliments 2013 % d’évolution par rapport à 2012 Ecart (tonnes) Mash 768 918 t +10,7% +74 587 Bovins 4 585 888 t +1,0% +44 048 dont VL 3 263 171 t +0,8% +26 989 Porcs 5 317 106 t -3,6% -199 726 dont Porcelets 727 404 t -1,2% -8 820 dont Truies 898 679 t -2,4% -22 507 dont Engraissement 3 691 023 t -4,4% -168 399 Volailles 8 588 372t -0,2% -17 654 dont Poulets 3 378 277t +1,5% +48 508 dont Pondeuses 2 369 442 t +7,4% +162 398 dont Dindes 167 265 t -12,1% -176 536 Autres animaux* 1 441 602 t -3,2% -46 898 Allaitement 366 129 t +2 940 TOTAL 21 068 015 t -0,7% -142 703 -4,2% en lapins -1,3% en équins -4,8% en gibiers -3,6% en ovins/caprins Estimations mars 2014 pour l’année 2013

Evolution de la production d’aliments composés depuis 20 ans 2,252 millions de tonnes perdues Source : SNIA / CdF NA

Statistiques de production des aliments composés Prévisions 2014 La production d’aliments composés en 2014 dépendra des décisions et actions du gouvernement en faveur de l’élevage. Catégorie Tonnage d’aliments 2013 (estimation) % d’évolution 2014 par rapport à 2013 Ecart Bovins 4 585 888 t +0,5% à +1,5% + 20 000 à + 70 000 tonnes Porcs 5 317 106 t -2,5% à -1,0% - 130 000 à - 50 000 tonnes Volailles 8 588 372 t -2,0% à = - 170 000 à stable TOTAL 21 068 015 t -1,3% à = - 280 000 à stable Source : SNIA

250 400 tonnes d’aliments « filière bio » Le panel des entreprises sondées représente 250 400 tonnes d’aliments « filière bio » en 2012, en hausse de 19% par rapport à 2011.

Les structures du secteur de l’industrie de la nutrition animale au 1er janvier 2013 Usines : 282 Tonnage moyen : 74 500 tonnes Entreprises : 189 Tonnage moyen : 111 300 tonnes Groupes : 143 Tonnage moyen : 147 000 tonnes Source : SNIA / CdF NA

Un secteur en restructuration continue La question du MASH : - un marché insuffisamment connu, - de nouveaux opérateurs à identifier Source : SNIA / CdF NA

Spécialisation des sites de production → Près de 75% des aliments composés sont produits dans des usines multi-espèces

Une industrie du territoire, proche de ses débouchés Données 2012

Une industrie aux contraintes économiques fortes Une industrie de pondéreux Résultats économiques en % du CA Marge brute : 23% Valeur ajoutée :  11,5% Résultat d’exploitation : 1,5% Résultat net : - de 1% ( 0,3 après impôts) Matières premières : 75 à 80 % du coût de production de l’aliment Aliment : 70 à 75 % du coût de production d’un porc ou d’une volaille

L’environnement réglementaire 47

Une réglementation UE harmonisée Hygiène et sécurité 178/2002 (Prescriptions générales) 183/2005 (Hygiène en alimentation animale) Textes spécifiques Substances indésirables (Directive) Co-produits animaux (En cours de réforme) Aliments médicamenteux Commercialisation et étiquetage 767/2009 Directives  Règlements

FABRICATION D’ALIMENTS COMPOSES POUR ANIMAUX MATIERES PREMIERES ADDITIFS ET PREMELANGES CONTAMINANTS CONTROLES OFFICIELS HYGIENE COMMERCIALISATION - MISE EN MARCHE Règlement 575/2011 Catalogue des MP Règlement 2160/2003 Salmonelles Arrêté du 23 avril 2007 Salmonelles Règlement 669/2009 Contrôles renforcés Règlement 767/2009 Matières premières interdites Règlement 429/2008 Autorisation des additifs Arrêté du 23 avril 2007 Agrément Hygiène des aliments Règlement 183/2005 Règlement 999/2001 Conditions restrictives d’utilisation des co-produits animaux Règlement 1831/2003 Catégories d’additifs Etiquetage des additifs et prémélanges Arrêté du 18 juillet 2006 Utilisation des SPA Produits phytopharmaceutique Règlement 396/2005 Recommandation 2006/576 Mycotoxines Méthodes d’analyses officielles Règlement 159/2009 Règlement 767/2009 Mise en marché FABRICATION D’ALIMENTS COMPOSES POUR ANIMAUX Réglementation prise sur la base du: Code de la consommation (livre II) Code rural (Livre II) Code de la santé publique (Livre V) Arrêté du 28 février 2000 Enregistrement ALIMENTS MEDICAMENTEUX ALIMENTS DIETETIQUES ALIMENTS BIOLOGIQUES OGM Règlement 882/2004 Contrôles officiels Directive 90/167 Règlement 767/2009 Définition Substances indésirables Directive 2002/32 Règlement 834/2007 Règlement 1829/2003 Arrêté du 12 janvier 2001 Directive 2008/38 Code de la santé publique Règlement 889/2008 Règlement 1830/2003 Arrêté du 8 avril 1999 Liste des objectifs Nutritionnels particuliers Décision du 12 février 2007 Bonnes Pratiques de fabrication ENVIRONNEMENT REGLEMENTAIRE DES ALIMENTS COMPOSES POUR ANIMAUX 2011

S’engager pour la croissance de nos productions en France Pour répondre aux marchés intérieurs (Aujourd’hui plus de 4 volaille sur 10 consommées en France sont importées !) Pour répondre aux marchés émergeants (Augmentation des besoins dans le monde) Pour cela : - Développer l’élevage en France - Satisfaire tous les marchés - Libérer les énergies - S’attaquer aux enjeux de la compétitivité

EMIETTAGE TAMISAGE ENROBAGE La fabrication EMIETTAGE TAMISAGE ENROBAGE CHARGEMENT VRAC ENSACHAGE MELASSAGE GRANULATION MELANGE DOSAGE BROYAGE