Par Dr. Justin Bomda (jbomda@yahoo.fr) Atelier AFRACA Kinshasa – République Démocratique du Congo, du 22 au 26 Novembre 2010 INTERMEDIATION FINANCIERE.

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Par Dr. Justin Bomda (jbomda@yahoo.fr) Atelier AFRACA Kinshasa – République Démocratique du Congo, du 22 au 26 Novembre 2010 INTERMEDIATION FINANCIERE POUR LA CROISSANCE ET LA CREATION DE RICHESSE EN AFRIQUE Par Dr. Justin Bomda (jbomda@yahoo.fr)

Par Dr. Justin Bomda (jbomda@yahoo.fr) INTERMEDIATION FINANCIERE POUR LA CROISSANCE ET LA CREATION DE RICHESSE EN AFRIQUE Contenu Introduction Intermédiation financière et croissance économique: considération théorique et quelques évidences empiriques Intermédiation financière et croissance en Afrique Importance de la microfinance dans le développement de l’intermédiation financière Stratégie de renforcement de l’intermédiation financière en Afrique Par Dr. Justin Bomda (jbomda@yahoo.fr)

Par Dr. Justin Bomda (jbomda@yahoo.fr) 1. Introduction Les crises financières des dernières décennies, dont particulièrement la plus récente déclenchée en 2007 aux Etats Unis, avec les conséquences néfastes qu’elle a eu, et continue engendrer sur les économies de nombreux pays à travers le monde (y compris les pays africains), montrent la forte influence de la finance dans le système économique. Par Dr. Justin Bomda (jbomda@yahoo.fr)

Par Dr. Justin Bomda (jbomda@yahoo.fr) 1. Introduction (suite) « Le système de production - particulièrement l’agriculture, le commerce, et l’industrie - est le moteur de l’économie, et la finance en est le carburant. Tant qu’il n’y a pas un système d’injection de carburant qui fonctionne, le moteur ne pourra pas tourner. Plus le moteur tournera rapidement, plus il aura besoin de carburant. C’est le système financier qui doit injecter l’argent dans l’économie: il doit mobiliser l’épargne, octroyer le crédit et assurer la croissance adéquate de l’offre monétaire. Un sous-approvisionnement en monnaie calera le moteur, et ainsi arrêtera l’économie; un sur-approvisionnement en carburant conduira à l’inflation, donc à la suffocation du moteur ». (Seibel H.D., 1992) Par Dr. Justin Bomda (jbomda@yahoo.fr)

Par Dr. Justin Bomda (jbomda@yahoo.fr) 1. Introduction (suite) « Ce qui différencie le plus les pays riches des pays pauvres, c’est l’efficacité avec laquelle ils utilisent leurs ressources. Or la contribution d’un système financier à la croissance tient précisément à ce qu’il est à même d’accroître cette efficacité » (Banque Mondiale, 1989) Par Dr. Justin Bomda (jbomda@yahoo.fr)

Par Dr. Justin Bomda (jbomda@yahoo.fr) 2. Intermédiation financière et croissance économique: Théorique et Evidences empiriques La théorie et de nombreux travaux de recherche: Bagehot (1873), Schumpeter (1934), McKinnon (1973) et Shaw (1973), King et Levine (1993), Bencivenga et Smith (1991), Greenwood et Jovanovic (1990), etc. ont tous relevés le rôle essentiel et l’importance de l’intermédiation financière (développement financier) pour la croissance et la création des richesses des nations. Par Dr. Justin Bomda (jbomda@yahoo.fr)

Par Dr. Justin Bomda (jbomda@yahoo.fr) 2. Intermédiation financière et croissance économique: Théorique et Evidences empiriques Les principales voies à travers lesquelles la finance opère et influence la croissance sont: La facilitation des échanges des biens et services (Commerce) La mobilisation de l’épargne (=> locale ou domestique); La collecte d’informations sur les projets d’investissement, qui favorise l’allocation optimale des ressources; La facilitation des transactions financières, couverture contre les risques, diversification du portefeuille des actifs et mutualisation des risques. => placements à long terme, plus productifs et moins risqués ; La réduction des conflits, surveillance des entrepreneurs et le contrôle des entreprises. Par Dr. Justin Bomda (jbomda@yahoo.fr)

Par Dr. Justin Bomda (jbomda@yahoo.fr) 2. Intermédiation financière et croissance économique: Théorique et Evidences empiriques Le système financier influence ainsi positivement la croissance économique à travers deux principaux canaux : l’accumulation du capital et l’innovation technologique qu’elle engendre. L’intermédiation financière par ces canaux assure: la promotion de l’entreprenariat; La création des richesses qui permet de réduire durablement la pauvreté. Dans ce processus, le taux d’épargne mobilisé, le taux d’investissement effectué, et le niveau de productivité (qu’engendre les innovations technologiques) constituent des paramètres indispensables. Par Dr. Justin Bomda (jbomda@yahoo.fr)

Par Dr. Justin Bomda (jbomda@yahoo.fr) 2. Intermédiation financière et croissance économique: Théorique et Evidences empiriques Quatre (4) indicateurs pour mesurer l’impact de l’intermédiation financière sur la croissance: Degré de monétisation de l’économie (taux de liquidité) - M2/PIB -; Part relative des actifs des banques commerciales par rapport à ceux de la banque centrale (Actifs des banques commerciales / (Actifs de la Banque centrale + Actifs des banques commerciales) Part des crédits octroyés au secteur privé par les banques dans le PIB; Part des crédits alloués au secteur privé dans le total des crédits intérieurs Par Dr. Justin Bomda (jbomda@yahoo.fr)

2. Intermédiation financière et croissance économique: Théorique et Evidences empiriques Épargne, Investissement, Productivité, Développement de système financier et croissance dans les pays en développement, 1965 à 1987 Groupe de pays selon taux de croissance Épargne Nationale brute/PIB Investissement brut / PIB Variation du PIB / Investissement M2 / PIB Pays à fort e croissance (plus de 7%) Sept pays 28,0 28,6 26,3 43,0 Chine Exclue 23,2 26,7 33,1 - Pays à croissance moyenne (3 à 7 %) (51 pays) 18,5 22,6 23,6 31,2 Pays à faible croissance (moins de 3%) (22 pays) 18,0 19,0 10,1 23,8 Par Dr. Justin Bomda (jbomda@yahoo.fr)

Par Dr. Justin Bomda (jbomda@yahoo.fr) 2. Intermédiation financière et croissance économique: Théorique et Evidences empiriques Le manque de système financier efficient est la cause principale des mauvaises performances économiques de la plupart des pays en développement. C’est en effet à l’intermédiation financière que revient le rôle de mobiliser et allouer les capitaux, et d’en contrôler l’utilisation (Stiglitz, 1989). Le système financier joue un rôle important dans la formation du capital, l’accroissement de la productivité, et par conséquent dans le développement économique. Pour jouer pleinement son rôle, le système financier doit être bien développé, intégré dans son environnement, largement autoentretenu, efficace, et toucher la grande majorité de la population, dont les pauvres et les femmes Par Dr. Justin Bomda (jbomda@yahoo.fr)

3. Intermédiation financière et croissance en Afrique Le développement financier (M2/PIB) est plus faible en Afrique SubSaharienne (ASS) que dans les autres régions du monde L’intermédiation financière à travers les banques, malgré les améliorations reste encore faible en ASS.: L’épargne intérieure / PIB en 2004 est de l’ordre de 19%, comparée à près de 38% dans d’autres régions du monde; Les crédits au secteur privé / PIB reste encore au niveau de 14% Les systèmes bancaires en ASS restent encore très concentrés, mais sont de plus en plus compétitif, solvables, et profitables malgré les coûts d’exploitation élevés (grâce aux différentes opérations de restructuration et de réforme, et une supervision plus efficace). Par Dr. Justin Bomda (jbomda@yahoo.fr)

3. Intermédiation financière et croissance en Afrique Groupes de pays (Sources Banque Mondiale) M2/PIB (2004) Crédit intérieur/PIB (2006) Afrique Subsaharienne 22% 47% Asie du Sud - 61% Moyen Orient et Afrique du Nord 52% Amérique Latine et Caraïbes 57% Asie & Europe Centrale 65% 36% Asie de l’Est et Pacifique 122% 121% Pays à faibles revenus 55% Pays à revenus intermédiaires 77% Pays à revenus élevés 195% Par Dr. Justin Bomda (jbomda@yahoo.fr)

3. Intermédiation financière et croissance en Afrique En Afrique, le développement du système financier varie d’une région à une autre, et d’un pays à un autre comme le présente les tableaux ci-après Groupes de pays (1996-2003) Moyenne M2/PIB Epargne intérieur / PIB Investissement Intérieur / PIB Crédit au secteur privé Taux de croissance Afrique 19,0% 20,4% 14% 3,7% Afrique du Nord 65,3% 22,1% 24,3% 20% 4,2% Afrique SubSaharienne 22,7% 17,2% 18,1% 3,3% Afrique SubSaharienne (Excl Afrique Sud) 22,3% 16,2% 19,1% 3,7 Pays CFA 20,5% CEMAC 14,3% Par Dr. Justin Bomda (jbomda@yahoo.fr)

3. Intermédiation financière et croissance en Afrique Pays Moyenne M2/PIB (1980-2005) en % Bénin  23,3 Botswana  25,3 Cameroun  18,8 Côte d'Ivoire  Éthiopie .  38,7 Ghana  20,0 Kenya  32,0 Malawi  17,8 Mozambique  30,7 Nigeria  20,3 Sénégal  27,0 Afrique du Sud  53,0 Tanzanie  20,7 Ouganda  13,5 Zambie  21,0 Zimbabwe  30,8 Par Dr. Justin Bomda (jbomda@yahoo.fr)

3. Intermédiation financière et croissance en Afrique Pays Crédit au secteur privé/PIB (1980-2005) en % Bénin  19,5 Botswana  13,5 Cameroun  18,5 Côte d'Ivoire  26,5 Éthiopie .  24,3 Ghana  9,3 Kenya  29,0 Malawi  13,3 Mozambique  20,7 Nigeria  12,0 Sénégal  28,3 Afrique du Sud  105,8 Tanzanie  7,8 Ouganda  6,0 Zambie  11,5 Zimbabwe  28,8 Par Dr. Justin Bomda (jbomda@yahoo.fr)

Nombre entreprises en bourse 3. Intermédiation financière et croissance en Afrique (Capitalisation boursière en Afrique - 2004) Pays Nombre entreprises en bourse Capitalisation / PIB (en %) Côte d’Ivoire 39 13,6 Ghana 29 30,7 Kenya 47 24,9 Malawi 8 9,0 Ïles Maurice 41 39,3 Namibie 13 8,1 Nigeria 207 20,1 Afrique du Sud 403 214,1 Tanzanie 6 6,2 Egypte 792 51,3 Malaysie 962 161,3 Mexique 152 25,4 Thailand 465 70,6 Par Dr. Justin Bomda (jbomda@yahoo.fr)

3. Intermédiation financière et croissance en Afrique Le système financier formel en Afrique (particulièrement Subsaharienne hors Afrique du Sud) est peu développé, peu diversifié, peu efficient, et fragmenté. L ’accès aux services financiers classiques est difficile pour l’essentielle de la population (en Afrique Centrale par exemple, le taux de bancarisation de la population est de l’ordre 5%) Les zones rurales qui regorgent l’essentielle de la population ne disposent quasiment pas de guichets de banques classiques. Très peu de banques et autres institutions financières sont spécialisées dans le financement du secteur agricole et secteur PME. Pourtant ces secteurs contribuent de manière significative au PIB, et offre un potentiel énorme pour la relance de la croissance économique et le développement. Par Dr. Justin Bomda (jbomda@yahoo.fr)

3. Intermédiation financière et croissance en Afrique Les banques classiques font face à des contraintes qui les empêchent de traiter avec la grande majorité de la population et les zones rurales coûts de transaction élevés, coûts d’implantation élevés, insuffisance d’informations sur les besoins, les préférences et le comportement de la clientèle rurale, manque de garantie conventionnelle Insuffisance de ressources financières appropriées Système légal et judiciaire inefficient qui rend difficile la mise en œuvre des contrats, Cadre réglementaire et normes prudentielles Etc. Par Dr. Justin Bomda (jbomda@yahoo.fr)

3. Intermédiation financière et croissance en Afrique Développer le système financier revient entre autres à accroître considérablement la quantité, la variabilité, la qualité, et l’efficacité des institutions, instruments et des services financiers dans une société. Les contraintes auxquelles font faces les banques classiques ne sont malheureusement pas faciles à lever dans le court et moyen terme. Or, pour une croissance économique forte et durable, il faut intégrer dans le processus la grande majorité de la population (dont celle des zones rurales et les femmes) et des micro, petites et moyennes entreprises, et faciliter leur accès aux services financiers. Les banques classiques ici devraient développer des produits et services adaptés aux besoins de la population cible et établir des liens avec les institutions de microfinance qui sont plus proches de cette cible. Le développement du secteur de la microfinance apparaît ici comme une voie essentielle pour développer et densifier le système financier, ainsi que la finance rurale. Par Dr. Justin Bomda (jbomda@yahoo.fr)

Par Dr. Justin Bomda (jbomda@yahoo.fr) 4. IMPORTANCE DE LA MICROFINANCE DANS LE DEVELOPPEMENT DE L’INTERMEDIATION FINANCIERE Les Institutions de Microfinance (IMF) contribuent au développement, à la stabilité et à la solidité du système financier. Elles facilitent l’accès du plus grand nombre aux services financiers, permettent une couverture territoriale plus rapide, et entraînent par là une croissance économique élevée et la création d’emplois de manière durable Ces institutions ont l’avantage de: coûts d’implantation très modérés, adaptation facile à l’environnement d’implantation, être créées et gérées par les populations elles mêmes(cas de coopératives et des mutuelles) coûts de transactions plus faibles, services adaptés, et des taux d’intérêts sur le crédit modérés (cas de coopératives et des mutuelles), etc. Par Dr. Justin Bomda (jbomda@yahoo.fr)

Par Dr. Justin Bomda (jbomda@yahoo.fr) 4. IMPORTANCE DE LA MICROFINANCE DANS LE DEVELOPPEMENT DE L’INTERMEDIATION FINANCIERE: Cas de la zone CEMAC (données financières en milliards de FCFA) COBAC Déc. 2008 Capital social Dépôts Crédits Bruts Nombre clients Nombres Guichets Camer 22,2 258,2 138,5 1 073 621 983 Congo 1,67 108,4 26,9 258 998 301 RCA 0,084 3,8 1,8 26 131 11 Gabon 0,515 3,05 1,95 11 575 Guinée Equat Tchad 1,23 5,7 7,4 154 283 194 CEMAC2008 25,70 379,15 176,55 1 524 608 1 500 CEMAC2000 4,16 56,39 34,02 443 606 1074 Par Dr. Justin Bomda (jbomda@yahoo.fr)

Par Dr. Justin Bomda (jbomda@yahoo.fr) 4. IMPORTANCE DE LA MICROFINANCE DANS LE DEVELOPPEMENT DE L’INTERMEDIATION FINANCIERE: Cas de la zone UMOA 2002 2009 Nombre institutions 565 - Nombre de guichets 2 549 4 832 Nombre de clients 3 086 165 10 680 332 Capital (milliards FCFA) 46 Dépôts (milliards FCFA) 166 504,4 Encours crédits (milliards FCFA) 151 488,5 Taux impayés 6,69% 5,24% Par Dr. Justin Bomda (jbomda@yahoo.fr)

Par Dr. Justin Bomda (jbomda@yahoo.fr) 4. IMPORTANCE DE LA MICROFINANCE DANS LE DEVELOPPEMENT DE L’INTERMEDIATION FINANCIERE: Cas du Cameroun 2008 CAMEROUN Banques Microfinance Total Nombre de guichets (a) 128 983 1 111 Nombre de comptes (b) 999 069 1 073 621(*) 2 099 069 Population (c) 18 000 000 Densité bancaire (c)/(a) 140 625 18 311 16 201 Taux de bancarisation (b)/(c) 5,5% 6% 11,6% (*) il s’agit du nombre de clients. Le nombre de clients est en réalité bien supérieur à ce chiffre. Par Dr. Justin Bomda (jbomda@yahoo.fr)

Les Volksbanken et Raiffeisenbanken en Allemagne QUELQUES EXPERIENCES DE SYSTEMES DEVELOPPES A PARTIR DE LA MICROFINANCE DANS LE MONDE Les Volksbanken et Raiffeisenbanken en Allemagne Début en 1850 avec la société mutuelle de crédit créée par Hermann Schulze-Delitzsch en zone urbaine, et avait pour principale cible les petites entreprises. En 1862, Fredrich Wilhelm Raiffeisen fonde la première coopérative d’épargne et de crédit pour les populations rurales. En 2009, on comptait en Allemagne: 1200 coopératives d’épargne de crédit, Près de 13 000 guichets (réseau le plus dense d’Allemagne) 20% du marché bancaire 60% de l’intermédiation bancaire. Quasiment tous les villages en Allemagne ont chacune une banque coopérative, fonctionnant sur le principe de « banque universelle ». Près de 30 000 millions de personnes (36,5% population) sont membres ou clients de ces coopératives. Regroupent pratiquement tous les agriculteurs, jardiniers, viticulteurs, de même que 60% de tous les artisans, 75% des commerçants en détail, 90% de tous les boulangers et bouchers etc. Près de 50% des crédits des banques coopératives sont accordés aux petites et moyennes entreprises de divers secteur de l’économie. Par Dr. Justin Bomda (jbomda@yahoo.fr)

Le Crédit Agricole en France QUELQUES EXPERIENCES DE SYSTEMES DEVELOPPES A PARTIR DE LA MICROFINANCE DANS LE MONDE Le Crédit Agricole en France Plus d’un siècle d’évolution L’une des banques les plus importantes de France et du Monde En fin 2009: 2.550 Caisses Locales (coopératives d’épargne et de crédit) constituent le socle 7.464 agences 39 Caisses Régionales 6 millions de sociétaires 16,1 millions de clients (près de 25% de la population française) Il a contribué à développer considérablement le système financier en France, a permis de couvrir l’essentiel des zones rurales et du territoire français, et a un impact considérable sur le financement agricole et rural, et sur l’emplois et la croissance économique. Par Dr. Justin Bomda (jbomda@yahoo.fr)

Les Coopératives et banques rurales en Inde QUELQUES EXPERIENCES DE SYSTEMES DEVELOPPES A PARTIR DE LA MICROFINANCE DANS LE MONDE Les Coopératives et banques rurales en Inde A l’indépendance en 1947, l’Inde disposait déjà d’un système bancaire basé sur des traditions séculaires. Mesures incitatives, cadre réglementaire favorisant l’innovation, promotion de nombreuses institutions financières de proximité. 150.000 guichets d’institutions en zones rurales et semi-urbaines (plus de 92.000 coopératives, des guichets de banques commerciales et de nombreuses institutions spécialisées), Un guichet pour 4.700 habitants. Près de 55% des ménages ruraux ont accès au crédit. Le développement du système financier rural a ainsi contribué à assurer l’autosuffisance alimentaire de l’Inde (la production des céréales est passée de 50 millions de tonnes au moment de l’indépendance à près de 200 millions de tonnes en 1991). L’Inde est devenue le plus grand producteur de lait dans le monde. Par Dr. Justin Bomda (jbomda@yahoo.fr)

Par Dr. Justin Bomda (jbomda@yahoo.fr) QUELQUES EXPERIENCES DE SYSTEMES DEVELOPPES A PARTIR DE LA MICROFINANCE DANS LE MONDE Les Caisses Populaires Desjardins au Canada: 5,4millions de sociétaires (plus du ¼ de la population active) La Grameen Bank au Bangladesh (créée en 1983): plus de 7,34 millions de clients (dont 97% femmes), 1400 succursales, 2468 antennes touche 80 257 villages, 24 703 employés, 4,69 milliards de dollars déjà accordés sous forme de crédit. Bancosol en Amérique Latine: des centaines de milliers de clients CAMCCUL, MC2/MUFFA et CVECA au Cameroun, le MUCODEC au Congo Brazza, etc. Par Dr. Justin Bomda (jbomda@yahoo.fr)

Par Dr. Justin Bomda (jbomda@yahoo.fr) MICROFINANCE ET DEVELOPPEMENT DE LA FINANCE RURALE EN AFRIQUE SUBSAHARIENNE: Meilleures Pratiques en Finance Rurale Cinq (5) principales approches en microfinance rurale: Financement direct des petits producteurs Achat/distribution direct d’inputs, et appui à la commercialisation de produits agricoles Promotion des coopératives et associations de producteurs Partenariat avec les plantations agro-industrielles Partenariat avec les Projets de développement, les ONG, les banques et autres institutions financières nationales et internationales Par Dr. Justin Bomda (jbomda@yahoo.fr)

Par Dr. Justin Bomda (jbomda@yahoo.fr) MICROFINANCE ET DEVELOPPEMENT DE LA FINANCE RURALE EN AFRIQUE SUBSAHARIENNE: Meilleures Pratiques en Finance Rurale 1ère approche: Financement direct des petits producteurs Crédits individuels Financement à travers le mécanisme de crédit de groupes Cas de l’approche “Epargne et Crédit avec Education” Par Dr. Justin Bomda (jbomda@yahoo.fr)

MICROFINANCE ET DEVELOPPEMENT DE LA FINANCE RURALE EN AFRIQUE SUBSAHARIENNE: Meilleures Pratiques en Finance Rurale 2ème approche: Achat/distribution direct d’inputs, et appui à la commercialisation de produits agricoles Engrais (chimique et organique) Semences améliorées Produits phytosanitaires Appui direct à la collecte et commercialisation de produits agricoles

MICROFINANCE ET DEVELOPPEMENT DE LA FINANCE RURALE EN AFRIQUE SUBSAHARIENNE: Meilleures Pratiques en Finance Rurale 3ème approche: Promotion des coopératives et associations de producteurs Faciliter l’accès des producteurs aux inputs, la transformation et commercialisation des produits agricoles Améliorer la productivité des producteurs Réduire le risque crédit Réduire les coûts de transaction

MICROFINANCE ET DEVELOPPEMENT DE LA FINANCE RURALE EN AFRIQUE SUBSAHARIENNE: Meilleures Pratiques en Finance Rurale 4ème approche: Partenariat avec les plantations agro-industrielles Financement de plantations villageoises autour des plantations agro-industrielles à travers l’approche de l’agriculture contractuelle. Cas SOCAPALM Eseka au Cameroun: Facilitation retrocession 2600 ha palmier à huile aux petits producteurs Cas d’HEVECAM au Cameroun: Financement apports financiers des petits producteurs dans la retrocession de 538 ha hévéa Financement des soutraitants des plantations agroindustrielles Offre de services bancaires (moyens de paiement, paiement salaires, etc.) aux plantations agroindustrielles et leurs employés

MICROFINANCE ET DEVELOPPEMENT DE LA FINANCE RURALE EN AFRIQUE SUBSAHARIENNE: Meilleures Pratiques en Finance Rurale 5ème approche: Partenariat avec les Projets de développement, les ONG, les banques et autres institutions financières nationales et internationales Gestion de lignes de crédits. Collaboration dans le développement et offre de services et instruments financiers innovants: Leasing, capital risques, fonds de garantie innovant, financement moyen et long terme, etc. Facilitation de transactions financières avec producteurs (en offrant des facilités de services bancaires aux acteurs impliqués

Par Dr. Justin Bomda (jbomda@yahoo.fr) 5. STRATEGIE POUR RENFORCER L’INTERMEDIATION FINANCIERE EN AFRIQUE SUBSAHARIENNE La création de conditions favorables à l’établissement de structures financières plus solides et plus équilibrées améliore l’aptitude des systèmes financiers nationaux à contribuer à la croissance, à la création de richesse, et à la réduction de l’endettement extérieur. En améliorant la stabilité économique, en créant un cadre juridique, comptable et réglementaire efficace, en fixant des règles permettant la circulations d’informations plus complètes et fiables, et en ayant une politique fiscale qui facilite l’activité financière, on crée des conditions propices au développement et au bon fonctionnement des systèmes financiers. Par Dr. Justin Bomda (jbomda@yahoo.fr)

Par Dr. Justin Bomda (jbomda@yahoo.fr) 5. STRATEGIE POUR RENFORCER L’INTERMEDIATION FINANCIERE EN AFRIQUE SUBSAHARIENNE La crise financière récente, déclenchée aux Etats Unis en 2007, qui a entrainé des dégâts énormes sur les économies de nombreux pays à travers le monde, et rend l’accès aux capitaux sur le plan international très difficile, montre une fois de plus la grande nécessité pour les pays africains de développer davantage leurs systèmes financiers (intermédiation financière) et les rendre plus efficaces: touchant la grande majorité de la population et des secteurs économiques dont le secteur agricole), qui mobilise l’épargne (surtout locale), et à long terme, bien régulé et supervisé , et l’alloue vers des investissements conduisant à la croissance économique ; tout ceci dans un cadre macroéconomique, juridique et réglementaire qui favorise l’initiative privée, la bonne gouvernance, la concurrence et la croissance, tout en limitant les risques de fraude et d’instabilité. Par Dr. Justin Bomda (jbomda@yahoo.fr)

Par Dr. Justin Bomda (jbomda@yahoo.fr) 5. STRATEGIE POUR RENFORCER L’INTERMEDIATION FINANCIERE EN AFRIQUE SUBSAHARIENNE Dans la stratégie de renforcement de l’intermédiation financière pour la croissance et la création des richesses en Afrique, l’intégration du système financier des pays africains (en amont avec le système financier international, en aval avec le secteur de la microfinance, et à l’horizontal avec le développement la densification du marché financier –diversification des types d’institutions et instruments) s’avère indispensable. L’intégration du système financier facilitera des interactions tout en permettant à chaque sous secteur de jouer efficacement sur ses avantages comparatifs. Le développement du secteur de la microfinance apparaît ici comme une voie essentielle pour accélérer le développement, densification, et la solidité du système financier. Par Dr. Justin Bomda (jbomda@yahoo.fr)

Par Dr. Justin Bomda (jbomda@yahoo.fr) 5. STRATEGIE POUR RENFORCER L’INTERMEDIATION FINANCIERE EN AFRIQUE SUBSAHARIENNE Le développement du secteur de microfinance, notamment en zones rurales, permet la mise en place de relais efficaces de transfert de ressources financières des banques agricoles et autres institutions financières vers le secteur agricole. Le développement de la microfinance rurale (notamment les formes coopérative et mutualiste) devra constituer la base sur laquelle doit se bâtir de vrais banques agricoles pour un financement efficace et durable du monde rural; comme cela a été le cas pour l’Allemagne avec les banques coopératives Raiffeisen, le Crédit Agricoles en France, le système Dejardins au Canada, les coopératives et banques rurales en Inde, etc. Par Dr. Justin Bomda (jbomda@yahoo.fr)

Par Dr. Justin Bomda (jbomda@yahoo.fr) 5. STRATEGIE POUR RENFORCER L’INTERMEDIATION FINANCIERE EN AFRIQUE SUBSAHARIENNE Le développement de la microfinance rurale avec des institutions solides permettra de toucher le plus grand nombre de ruraux, de micro, petite et moyenne entreprises rurales (principaux créneaux de création d’emplois, de richesses et de stimulation de la croissance). La réussite de la finance rurale passe aussi par: la structuration du milieu rural (promotion et développement des organisations paysannes - coopératives et associations de producteurs- solides qui permettent d’améliorer la productivité des entreprises individuelles, d’accroître les capacités de négociation, et de réduire le risque crédit), et le développement et la mise en œuvre de mécanismes d’agriculture contractuelle impliquant les acteurs des chaines de valeurs des différentes filières agricoles. Les gouvernements doivent jouer un rôle important par la mise en place de politiques agricoles, et de cadres réglementaires et fiscaux incitatifs et efficaces. Par Dr. Justin Bomda (jbomda@yahoo.fr)

Par Dr. Justin Bomda (jbomda@yahoo.fr) 5. STRATEGIE POUR RENFORCER L’INTERMEDIATION FINANCIERE EN AFRIQUE SUBSAHARIENNE Pour la finance rurale, mettre un accent sur la promotion des institutions financières de formes mutualiste et coopératives. Nous avons besoin de développer des stratégies à court, moyen et long termes, Prendre le temps de construire un système financier profond et intégré, qui tire l’essentiel de ses ressources au niveau local. Il faudrait être patient Par Dr. Justin Bomda (jbomda@yahoo.fr)

Je vous remercie pour votre attention Par Dr. Justin Bomda (jbomda@yahoo.fr)