Perspectives économiques pour la Belgique

Slides:



Advertisements
Présentations similaires
PARAIN Claude Chargé de mission 25/11/2011 Approche comparée des évolutions macro-économiques des Outre-mer Conférence AFD-CEROM Créer de la valeur ajoutée.
Advertisements

Conjoncture de lindustrie française à lautomne 2010 & Comparaison France - Allemagne Mardi 21 septembre 2010.
1 Enquête 2002 sur les budgets 2001 et juillet 2002 MINISTERE DE LA JEUNESSE, DE L'EDUCATION NATIONALE, DE LA RECHERCHE ET DES NOUVELLES TECHNOLOGIES.
Conjoncture de lindustrie française à lautomne 2009 Jeudi 1 er octobre 2009.
Conjoncture de lindustrie française au printemps Jeudi 24 mars 2011.
Quelles perspectives pour le numérique dans les entreprises françaises
Conjoncture de lindustrie française à lhiver 2013 D. Ferrand – Directeur Général de Coe-Rexecode Mardi 26 février 2013.
Simulation de management Principes d’une simulation de gestion
Représentation du fonctionnement de l’économie
1 Louverture des économies Pour relâcher la contrainte des ressources productives.
Tous les biens et services disponibles sont utilisés
Consommation, Investissement, échanges avec lextérieur : Eléments statistiques Source des données présentées, sauf mention contraire : INSEE
L'économie belge dans et après la crise économique 3
Les politiques conjoncturelles
1 Conférence de presse de la FFB – 12 décembre 2012.
Bilan économique et social 2008
4 4. Le processus budgétaire des entreprises commerciales et des entreprises de services © gaëtan morin éditeur ltée, Prévisions, contrôle budgétaire.
La Belgique et le commerce mondial: Pourquoi le recul
1. Croissance et emploi Séminaire marché du travail 20 octobre 2010
Conjoncture de lindustrie française à lautomne 2013 D. Ferrand – Directeur Général de Coe-Rexecode Jeudi 28 novembre 2013.
Module Scénarios de politique économique. Plan A. Evolution historique: doù venons-nous? B. Situation récente et prévisionnelle: où sommes-nous? C. Tendances.
Trois sources pour éclairer la formation des salariés Présentation de louvrage Quand la formation Continue 2013 R. Descamps, JC. Sigot, M. Lambert / chargés.
1 DULBEA Chapitre X : OPTIQUE DEPENSES 1. Consommation finale des ménages 2. Consommation des administrations publiques 3. Les investissements 4. Les exportations.
Etat des lieux du régime de lIRCANTEC Réunion du 16 avril 2008.
COFEB, 24 – 28 mars 2014 Régine Monfront, Responsable Macroéconomie et Statistiques Les outils pour lanalyse dune économie Chapitres 3-4 I NSTITUT B ANCAIRE.
Enquête conjoncturelle Poids des secteurs économiques Economie VD (= emplois) Economie VD (= emplois) CVCI (= emplois)
Conjoncture de lindustrie française au printemps Denis Ferrand – Directeur Général de Coe-Rexecode Lundi 7 avril 2014.
Optimisation de la Promotion économiqueOptimisation de la promotion économique Sion, le 27 avril 2009 Programme cantonal de soutien à léconomie valaisanne:
Chapitre IX : Optique revenu
1 Recettes fiscales janvier 2014Conférence de presseExécution du budget 2013 Koen Geens Ministre des Finances.
Perspectives économiques pour Montréal Quel avenir pour nos entreprises ? Mario Lefebvre Directeur Affaires québécoises et Centre.
Présentation des résultats au Premier Semestre 2008 Bourse de Casablanca, le 24/09/2008.
Cerner l'activité économique Mieux comprendre les indicateurs économiques Bruxelles, le 14 octobre 2009 Pierre Crevits Catherine Rigo.
Chapitre X : OPTIQUE DEPENSES
DEVELOPPEMENTS RECENTS DE LECONOMIE BELGE J. MALEK MANSOUR DULBEA & ECOMOD.
Recul historique PIB / habitant : mesure hybride –PIB : « lieu de travail » –Nombre dhabitants : « lieu de résidence » Mises en garde –Ruptures Découpage.
1 Présentation du Bulletin 2011/2 13 septembre 2011.
Rapport Guy Quaden Gouverneur.
LA POLITIQUE ECONOMIQUE
* Source : Étude sur la consommation de la Commission européenne, indicateur de GfK Anticipations.
Prévisions pour l'économie suisse en Hypothèses externes Evolutions récentes Prévisions (4 novembre 2009)
5 diaporamas sur la dette publique Dette publique : du bon usage des statistiques (17 diapos, ppt de 8,7 Mo) État de la dette publique française (24 diapos,
1 Le commerce Dominique Michel Administrateur délégué.
10 arguments pour une augmentation des salaires
1 DULBEA Chapitre X : OPTIQUE DEPENSES 1. Consommation finale des ménages 2. Consommation des administrations publiques 3. Les investissements 4. Les exportations.
Séance 2: Explication de l’évolution de la croissance
Chapitre 2 : La mesure de l’activité économique
Jean-Philippe de Plazaola 20 mai 2010 Face à la crise, Provence-Alpes-Côte d’Azur résiste mieux.
01/10/ Le commerce après 1 an de crise? Dominique Michel Administrateur délégué.
1 Point conjoncturel de novembre 2008 La récession… …Mais pour combien de temps ? Point conjoncturel de novembre 2008 La récession… …Mais pour combien.
LE MARCHE DE L’IMMOBILIER ANCIEN Retour sur 10 années d’analyse conjoncturelle Club des Jeunes Financiers Mardi 18 octobre 2005 FNAIMClub des Jeunes Financiers.
1 17 décembre 2008 Mise à jour économique et financière.
CROISE automne 2002 Prévisions conjoncturelles 2003/2004.
Evolution et perspectives dans la construction et l’immobilier en France Poursuite de la baisse Conjoncture économique et financière Mercredi 17 avril.
Évolution économique de la Belgique en 2004 Rapport 2004 de la Banque Nationale Belge Tome I: Évolution économique et financière.
La gestion probl é matique des dettes publiques dans la zone euro : avant la crise, pendant la crise, apr è s la crise Patrick ARTUS Directeur de la Recherche.
L’emploi salarié qui se stabilise Source : Pôle Emploi  A fin mars 2010, quasi-stabilité sur un an, avec un très légère baisse de 0,5%.  Baisse de l’emploi.
CROISE automne 1999 Prévisions conjoncturelles 2000 / 2001 Centre de recherches conjoncturelles du EPF/ETH de Zurich http./
CROISE automne 2004 Prévisions conjoncturelles 2005/2006.
Sylvain Adaoust Insee Provence-Alpes-Côte d’Azur 8 septembre 2009 Conjoncture économique en début d’année.
CROISE automne 2003 Prévisions conjoncturelles 2004/2005.
Economie nationale Zeine Ould Zeidane CMAP Cours “Lauréats collèges et lycées” Nouakchott, 29 novembre-01 décembre 2002.
Prix. Principaux développements L’inflation a atteint 2,4% en 2001 Evolution orientée à la baisse contrairement à l’année 2000 Dépassement pour la deuxième.
Les méthodologies de mesure du PIB
PIB et Croissance Révisions de première.
Ch.6-Comptabilité Nationale-Diapo2
1 Perspectives économiques canadiennes: Où nous mène notre avenir? Glen Hodgson Vice-président principal et économiste en chef Le Conference Board du Canada.
PERSPECTIVES CONJONCTURELLES 2016 Vincent Bodart (IRES, UCL) SREPB
Economie 1A 2015 Dominique Henriet Economie, Dominique Henriet Principes généraux Analyse de la croissance et des mouvements conjoncturels Sur des grandeurs.
La situation conjoncturelle en septembre La conjoncture de l'économie et du marché du travail en septembre 2010 Réunion du SPER d’Alsace du 2 septembre.
Transcription de la présentation:

Perspectives économiques 2013-2014 pour la Belgique Conférence de presse du 6 décembre 2013 Luc Coene Gouverneur Embargo jusqu'à 16h00

Reprise dans les pays avancés mais ralentissement dans les économies émergentes Échanges internationaux de biens (moyenne des exportations et des importations, données mensuelles corrigées des variations saisonnières, en volume, indices 2007 = 100) Confiance des entreprises manufacturières (indicateurs PMI, 50 = neutre; données corrigées des variations saisonnières) Sources: CPB, Markit.

Projections de l'Eurosystème pour la zone euro Prévisions de croissance pour les principales zones économiques (PIB réel, pourcentages de variation à un an d'écart) 2012 2013 2014 Projections de l'Eurosystème pour la zone euro Sources: CE, FMI.

La reprise se manifeste dans la zone euro à partir du deuxième trimestre de 2013 PIB en volume (pourcentages de variation par rapport au trimestre correspondant de l'année précédente) Sources: CE, ICN.

Projections pour la Belgique: résumé des principaux résultats (pourcentages de variation, sauf mention contraire; les révisions par rapport à l'exercice de juin 2013 sont mentionnées entre parenthèses) 2012 2013e 2014e PIB en volume -0,1 (+0,1) 0,2 (+0,2) 1,1 (0,0) Emploi intérieur (variation annuelle moyenne en personnes) 9 400 (+1 200) -17 400 (+300) 2 500 (+8 500) Taux de chômage1 7,6 8,7 (+0,5) 9,1 (+0,4) Inflation IPCH 2,6 1,2 1,3 Besoin (-) ou capacité de financement des administrations publiques2 -4,0 -2,8 Prêt net au reste du monde3 -0,3 (-0,9) 0,1 0,3 (-0,7) Sources: CE, ICN, BNB. 1 En pourcentage de la population active (15-64 ans). 2 Selon la méthodologie utilisée dans le cadre de la procédure sur les déficits publics excessifs. En pourcentage du PIB. 3 Selon les comptes nationaux. En pourcentage du PIB.

Révisions des prévisions du PIB par rapport à l'exercice de juin 2013 Pour 2013: deuxième et troisième trimestres de 2013 meilleurs que prévus Pour 2014: plus forte croissance du côté du secteur privé (consommation privée, investissements des entreprises, exportations)... "carry over" de 2013 effets de confiance ... entièrement compensée par des hypothèses communes moins favorables... en particulier: taux d'intérêt à long terme plus élevés, marchés mondiaux moins dynamiques et cours de l'euro un peu plus élevé ... et une forte révision à la baisse des prévisions en matière de dépenses publiques notamment du fait de la prise en compte des budgets pour 2014

PIB et courbe synthétique globale de conjoncture (données en volume corrigées des variations saisonnières et des effets de calendrier, sauf mention contraire) Sources: ICN, BNB. 1 Solde des réponses.

PIB et principales catégories de dépenses (données en volume corrigées des effets de calendrier, contributions à la variation annuelle du PIB, points de pourcentage, sauf mention contraire) Sources: ICN, BNB. 8

Composantes de la dépense (pourcentages de variation, données en volume corrigées des effets de calendrier, sauf mention contraire) 2011 2012 2013e 2014e Dépenses de consommation finale des particuliers 0,2 -0,3 0,5 1,1 Dépenses de consommation finale des administrations publiques 0,7 1,4 Formation brute de capital fixe 4,1 -2,0 -2,3 Logements -3,2 -4,5 -0,7 Administrations publiques 7,1 2,4 -9,4 -2,8 Entreprises 7,3 -2,1 2,8 Total des dépenses intérieures, à l'exclusion de la variation des stocks1 -0,2 0,0 Variation des stocks1 0,9 -0,4 Exportations nettes de biens et services1 Exportations de biens et services 6,4 1,8 0,1 3,1 Importations de biens et services 6,9 1,3 -0,5 PIB -0,1 Sources: ICN, BNB. 1 Contribution à la variation du PIB. 9

Exportations de biens et de services et marchés à l'exportation (données en volume, pourcentages de variation par rapport à l'année précédente) Sources: BCE, ICN, BNB.

Consommation et épargne des ménages (données en volume, pourcentages de variation par rapport à l’année précédente, sauf mention contraire) p.m. taux d'épargne moyen depuis 1995 = 16,8 % Sources: ICN, BNB. 1 En pourcentage du revenu disponible. 11

Investissements des entreprises (pourcentages de variation par rapport à l'année précédente, données en volume sauf mention contraire) Sources: ICN, BNB. 12

Marché du travail (données corrigées des variations saisonnières et des effets de calendrier) Emploi intérieur, durée moyenne de travail et productivité (contributions à la croissance annuelle du PIB) Nombre moyen d’heures ouvrées par salarié dans le secteur privé Taux de chômage (pourcentages de la population active de 15 ans et plus) Sources: CE, ICN, BNB.

Offre et demande de travail (variations en milliers de personnes à un an d'écart, données corrigées des effets de calendrier) 2011 2012 2013e 2014e Population active 43,4 25,0 6,4 22,0 Emploi total 63,2 10,5 -17,2 2,5 dont: salariés dans les branches sensibles à la conjoncture1 31,9 -6,0 -31,5 -13,3 salariés dans les administrations publiques et l'enseignement 3,7 -0,6 -1,6 -1,8 salariés dans les autres services 18,1 7,1 9,1 11,9 Demandeurs d'emploi inoccupés -19,8 14,4 23,5 19,4 Sources: DGSIE, ICN, ONEM, BNB. 1 Agriculture, industrie, construction, commerce et horeca, transports et communications, activités financières, services immobiliers et aux entreprises. 14

Inflation (IPCH, pourcentages de variation par rapport au mois correspondant de l'année précédente) Inflation en Belgique et dans la zone euro Composantes volatiles de l'inflation en Belgique Sources: CE, SPF Économie, BNB.

Inflation et coûts salariaux¹ dans le secteur privé (pourcentages de variation par rapport à l'année précédente, sauf mention contraire) 2011 2012 2013e 2014e IPCH 3,4 2,6 1,2 1,3 Indice-santé2 3,1 2,7 1,4 Coûts salariaux par heure ouvrée (1) 2,4 3,7 2,1 1,1 Productivité horaire3 (2) -0,2 -0,7 0,4 0,6 Coûts salariaux par unité produite (1)-(2) 4,4 1,7 Sources: SPF Emploi, Travail et Concertation Sociale, ICN, BNB. 1 À l'exclusion de l'effet des réductions du précompte professionnel. 2 Indice des prix à la consommation national, à l'exclusion des produits jugés nuisibles pour la santé, à savoir le tabac, les boissons alcoolisées, l'essence et le diesel. 3 Valeur ajoutée en volume par heure ouvrée par les salariés et les indépendants. 16

Comptes des administrations publiques (pourcentages du PIB) 2011 2012 2013e 2014e Recettes 49,6 51,0 51,4 51,2 fiscales et parafiscales 43,6 44,8 45,3 45,5 autres 6,0 6,2 5,7 Dépenses primaires 50,0 51,6 50,9 Solde primaire -0,4 -0,6 0,4 0,3 Charges d'intérêt1 3,3 3,4 3,1 3,0 Besoin (-) ou capacité de financement1 -3,7 -4,0 -2,8 p.m. Effet des facteurs temporaires -0,2 0,1 Sources: ICN, BNB. ¹ Selon la méthodologie utilisée dans le cadre de la procédure sur les déficits publics excessifs.

Soldes de financement par sous-secteur1 (pourcentages du PIB) 2011 2012 2013e 2014e Ensemble des administrations publiques -3,7 -4,0 -2,8 ENTITE I -3,4 -3,5 -2,6 Pouvoir fédéral -2,7 Sécurité sociale 0,0 -0,1 0,1 ENTITE II -0,4 -0,5 -0,2 Communautés et régions Pouvoirs locaux Sources: ICN, BNB. 1 Selon la méthodologie utilisée dans le cadre de la procédure sur les déficits publics excessifs.

Principales explications de l'évolution du solde de financement 2013: amélioration à hauteur de 1,2 % du PIB malgré la conjoncture défavorable incidence positive des facteurs non récurrents à hauteur de 0,8 % du PIB baisse des charges d'intérêt politique budgétaire très restrictive principalement des augmentations d'impôts par le pouvoir fédéral mais aussi croissance modérée des dépenses (+ recul des investissements des pouvoirs locaux) 2014: stabilisation disparition des facteurs non récurrents 2013: incidence négative de 0,4 % PIB reprise économique nouvelle baisse des charges d'intérêt poursuite de la politique budgétaire restrictive mesures au niveau du pouvoir fédéral, ainsi que des communautés et régions

Dépenses primaires des administrations publiques et PIB (pourcentages de variation par rapport à l'année précédente) Dépenses primaires corrigées1 PIB en volume2 Sources: ICN, BNB. 1 Dépenses primaires déflatées par l’IPCH et corrigées de l’incidence des facteurs conjoncturels, non récurrents et budgétairement neutres, ainsi que de l’effet de l’indexation. Ce dernier est l’effet découlant de l’écart entre l’indexation effective des rémunérations de la fonction publique et des prestations sociales, d’une part, et l’augmentation de l’IPCH, d’autre part. 2 Données corrigées des effets de calendrier.

Dette et solde de financement des administrations publiques (pourcentages du PIB) Dette brute consolidée Solde de financement Sources: CE, NBB.

Comparaison des prévisions récentes de la croissance du PIB en volume en Belgique (pourcentages de variation annuelle) Prévision actuelle Prévision précédente date de publication 2013 2014 Bureau fédéral du Plan1 Sept. 2013 0,1 1,1 Mai 2013 0,2 1,2 FMI Oct. 2013 1,0 Avril 2013 Consensus Economics 0,0 0,9 Juin 2013 Belgian Prime News Commission européenne Nov. 2013 OCDE BNB Déc. 2013 1 Budget économique.