L’animisme chez les Première Nations du Canada
Les esprits
L’animisme, c’est la croyance qu’un esprit existe dans chaque chose fait par la nature.
Les êtres humains, faits par la nature eux-mêmes, ont un esprit et font partis de l’univers des choses conscients. Par contre, les êtres humains ne sont pas plus importants que d’autres êtres vivants – ils ne sont pas « en haut de la pyramide » comme dans le modèle Européen. Toute chose organique est égale.
Sauf le Grand Esprit. Le Grand Esprit est celui qui a tout créé, et il (ou elle) existe à l’intérieur de toutes les choses. Quand on meurt, on joint le Grand Esprit. Comme ça, on peut aussi exister à l’intérieur de n’importe quelle chose.
Chaque être vivant a la habilité de faire des choix; par exemple, le saumon choisit de se donner aux peuples de la côte chaque saison.
Si quelque chose de mauvaise arrive – par exemple, si le saumon ne revient pas un jour – c’est souvent vu comme le choix de cet être conscient. Les premières nations acceptent ce qui leur arrive.
Par contre, les premières nations aujourd'hui commencent à lutter de plus en plus pour leurs droits aux ressources naturelles.
Les premières nations savent qu’ils ont une responsabilité aux autres êtres vivants, qui prend forme du maintien de la terre, et de certaines cérémonies, etc. Normalement, les premières nations montrent beaucoup de respect pour la nature.
La Terre
Pour les premières nations canadiennes, les lieux spécifiques sont très importants. Ils croient que des différentes légendes et mythes ont eu lieu à des endroits exacts, dans leur territoire traditionnel.
Stone T'xwelatse T’xwelátse, ancestor of the Stó:lō- Ts’elxwéyeqw people, was born in the distant past when things were not quite right. He was turned to granite many years ago as punishment for mistreating his wife, who was charged thereafter with his care. For generations, the women of the family looked after their stone ancestor, who carried within him lessons about how to live and act properly. In 1892, Stone T’xwelátse was taken from his homeland and eventually acquired as an object of study by the Burke Museum of Natural and Cultural History in Seattle. In October 2006, after 114 years of separation from his extended family, Stone T’xwelátse was repatriated and journeyed home again.
Aussi, ils croient que certaines cérémonies doivent avoir lieu à certaines locations exactes. Donc, pour ces raisons-là, de perdre leur terre, c’est de perdre un lien avec leur religion.
Leur terre, c’est aussi où se trouve les corps de leurs ancêtres Leur terre, c’est aussi où se trouve les corps de leurs ancêtres. Si un corps n’est pas enterré dans de la terre sacrée, son esprit ne peut pas être libéré.
Chaque groupe amérindien a un fort lien avec des différents animaux, que peuvent symboliser leur groupe. De perdre leur terre, c’est de perdre le lien avec ce « totem ».
Finalement, la terre est très importante dans les croyances des autochtones car leur culture est liée à la terre et ils ne peuvent pas pratiquer leurs activités traditionnelles ailleurs.
Une chose qui existe chez presque tous les groupes autochtones en Amérique du Nord, c’est le cercle d’urgence. Le cercle lui-même représente la continuité et la complétion. Le cercle est aussi divisé en quatre partis, avec un centre aussi.
En plus, chaque partie peut représenter d’autres choses, comme les dimensions physiques, spirituelles, émotionnelles et mentales. Le cercle d’urgence est utilisé dans beaucoup de cérémonies différentes.
Une autre chose que beaucoup de groupes amérindiens ont en commun, c’est le chaman. Lui, ou elle, est la personne qui a un lien avec le monde des esprits. C’est souvent lui qu’on consulte quand il y a des problèmes chez soi.
Souvent, le chaman est aussi connu comme la personne qui peut guérir les autres, grâce à sa connaissance des herbes et des plantes traditionnelles.