Images d’une guerre B.L 2012/K1/BEL Guerre de Crimée Images d’une guerre B.L 2012/K1/BEL
LA PREMIERE GUERRE MODERNE La guerre de Crimée est considérée comme étant la « première guerre moderne ». On y voit apparaître de nouvelles armes et de nouvelles blessures. Les fusils à canon rayé, employés pour la première fois à grande échelle par les Français et les Britanniques, décuplent la portée du tir d'infanterie et font des ravages dans les rangs russes. Les obus et les boulets explosifs font plus de morts que les armes blanches. Au cours du conflit, le chemin de fer est pour la première fois utilisé de façon tactique et le télégraphe électrique permet des communications plus rapides y compris avec le pouvoir politique. Cette guerre marque aussi la naissance des cuirassés. En effet, les manœuvres de l'infanterie appuyées par la marine démontrent l'utilité de navires de guerre fortement armés, à coque renforcée et ligne de flottaison basse. À côté de percées techniques, ce conflit est aussi resté célèbre pour diverses manifestations d'incompétence militaire et logistique, dont on trouve un exemple dans la charge de la brigade légère immortalisée par le poème de Alfred Tennyson. La plupart des soldats tombés au cours de cette guerre périssent de maladies plutôt que des combats. La mauvaise viande de mouton mal fumée avait déjà provoqué une violente dysenterie avant même le début des hostilités. L'eau croupie et la mauvaise hygiène provoquent le choléra, qui sape les préparatifs français du siège de Sébastopol. La tempête du 14 novembre 1854 incite le français Urbain Le Verrier à mettre au point un réseau européen d'information météorologique afin d'anticiper les variations climatiques et météorologiques. C’est aussi une guerre très coûteuse Dépenses militaires pendant la guerre de Crimée (en millions de livres sterling) 1852 1853 1854 1855 1856 Russie 15,6 19,9 31,3 39,8 37,9 France 17,2 17,5 30,3 43,8 36,3 Royaume-Uni 10,1 9,1 76,3 36,5 32,3 Empire ottoman 2,8 ? ? 3,0 ? Sardaigne 1,4 1,4 1,4 2,2 2,5
Le débarquement (tableau de Pils)
Bataille de l’Alma (20 septembre 1854) par Vernet La bataille de l'Alma qui se déroule pendant la journée du 20 septembre 1854 sur les rives du fleuve l'Alma près de Sébastopol, est considérée comme la première grande bataille de la guerre de Crimée (1853–1856),. Elle voit les forces franco-britanno-turques du maréchal de Saint-Arnaud et de Lord Raglan emporter la victoire sur l'armée russe du prince-général Menchikov qui y perdit environ 6000 soldats contre 3300 du côté de la coalition. Les zouaves de « l'Armée d'Afrique » issus principalement de l'Afrique du nord de l'empire colonial français joueront un rôle décisif dans les dernières heures de cette bataille.
Siège de Sébastopol est l'épisode principal de la guerre de Crimée Siège de Sébastopol est l'épisode principal de la guerre de Crimée. Le siège de Sébastopol dura onze mois, du 9 octobre 1854 au 11 septembre 1855.
Rares photographies de Sébastopol
la bataille de Balaklava qui s'y déroula le 25 octobre 1854, pendant la guerre de Crimée, et fut marquée par la charge suicidaire de la brigade légère (britannique). La photo représente le port et les navires de guerre.
La bataille d'Inkermann eut lieu le 5 novembre 1854, près d'Inkerman, entre l'armée russe et une coalition franco-britannico-turco-sarde.
Déjà une guerre de tranchée…
Conseil de guerre le 8 juin 1855 et vues du quartier général
La Bataille de Malakoff opposa les armées françaises et russes le 7 septembre 1855 et fait partie des batailles ayant eu lieu dans le cadre du Siège de Sébastopol. Elle se termina par une victoire française (la France est alors alliée au Royaume-Uni) sous les ordres du général de Mac Mahon et par la mort de tous les amiraux russes : Pavel Nakhimov, Vladimir Istomin et Vladimir Kornilov. Le zouave français Eugène Libaut parvint à hisser le drapeau français en haut de la forteresse russe. (peinture de Vernet)
Rares photographies de Malakoff
Soldats : chasseurs d’Afrique, zouaves
Entente cordiale franco-britannique
Retour triomphal de Crimée (29 décembre 1855)
Le Congrès de Paris (30 mars 1856)